L’accord sur les otages : la réponse d’Israël aux conditions de l’organisation terroriste

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En Israël, on exige que toutes les conditions du Hamas qui ne sont pas liées à la guerre soient supprimées des négociations sur l’accord sur les otages et qu’on revienne aux « Accords du Sommet de Paris ». Israël insiste également sur les « clés de libération humanitaire » – et reporte le la libération des prisonniers graves à un stade ultérieur.

Be’hadré ‘Harédim

Lors du débat du Cabinet de Guerre qui a eu lieu jeudi dernier, le Premier ministre, les ministres membres du forum restreint et les professionnels ont discuté de la réponse israélienne qui sera soumise aux médiateurs à la lumière de la réponse du Hamas.

Selon un article paru dans News 12, il existe un consensus sur le fait que la réponse du Hamas est ridicule et qu’il ne sert à rien de rejoindre les pourparlers avec l’Égypte tant que les lacunes dans la réponse du Hamas ne sont pas réduites. En revanche, s’il y a une telle réduction, il n’est pas impossible qu’Israël soit prêt à rentrer dans une discussion avec eux.

Au cours de la discussion, après que le chef du Mossad et le général de réserve Nitzan Alon ont examiné le document de réponse du Hamas avec les membres du cabinet, la décision a été prise de rédiger par écrit une réponse israélienne. Ses principes : retour au cadre des entretiens de Pais (c’est-à-dire exclure du document toutes les revendications du Hamas qui ne sont pas liées au sujet, celles qui concernent le Mont du Temple ou la situation des prisonniers dans les prisons en Israël).

Insistance israélienne sur les « clés de libération » humanitaires dans un premier temps. Reporter la libération des prisonniers graves aux prochaines étapes de l’accord (en d’autres termes : quand viendra l’étape du retour des soldats, on pourra parler de prisonniers qui sont des tueurs en série).

Dans la dernière partie de la discussion, une sorte de débat se déroule au sein du cabinet, lorsque les ministres Gantz et Eisenkot veulent mettre les choses par écrit et envoyer la réponse aux médiateurs le plus rapidement possible, mais le Premier ministre Netanyahou dit alors ce qui suit :  » Avant de donner notre position officielle par écrit, je veux la transmettre à nouveau au Grand Cabinet. »

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