Le Hamas a pillé au moins 60 % de l’aide qu’Israël a autorisée à entrer à Gaza, a révélé le Shin Bet l’année dernière.
Des « gangs » affiliés au groupe terroriste Hamas ont pillé l’aide humanitaire destinée aux civils dans la bande de Gaza, a déclaré aussi le dirigeant de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas ce week-end.
Selon l’Autorité palestinienne, qui contrôle la plupart des Palestiniens en Judée-Samarie mais a été violemment chassée de Gaza par le Hamas lors d’un coup d’État en juin 2007, les « gangs affiliés au Hamas » sont les « principaux responsables » du vol.
Abbas a déclaré que les Palestiniens « ne pardonneraient pas ces actes honteux commis dans un moment aussi critique », faisant référence à la guerre en cours menée par les Forces de défense israéliennes contre les terroristes du Hamas dans l’enclave côtière.
Il a averti que les gangs étaient « bien connus du public palestinien » et seraient « en tête de la liste noire pour être tenus responsables et traduits en justice conformément à la loi, au moment opportun ».
Le Hamas a pillé au moins 60 % de l’aide qu’Israël a autorisée à entrer à Gaza, a révélé l’an dernier l’Agence de sécurité israélienne (Shin Bet). Le 2 mars, Jérusalem a suspendu l’acheminement de l’aide suite au rejet par le Hamas d’une autre proposition de trêve pour les otages soutenue par les États-Unis.
Les négociations de réconciliation menées par l’Egypte et la Chine entre le Fatah, faction au pouvoir d’Abbas, et le Hamas semblent avoir échoué depuis que cette dernière organisation terroriste a annoncé la signature d’un accord en juillet.
Des sources de l’AP avaient précédemment déclaré à Sky News Arabia que le Hamas avait approuvé un plan en trois phases conduisant à une « réconciliation complète » et à l’adhésion du groupe terroriste basé à Gaza à l’organisation terroriste de l’OLP, qui contrôle l’AP, dans le cadre d’une « vision palestino-arabe unifiée ».
Le Hamas aurait donné son feu vert à la proposition d’Abbas d’établir un gouvernement dont le but serait la reconstruction de la bande de Gaza après la guerre déclenchée par le massacre terroriste du 7 octobre 2023.
Cependant, le 23 avril, Abbas a appelé le Hamas à « mettre fin à son contrôle sur Gaza, à remettre toutes ses affaires à l’Organisation de libération de la Palestine et à l’Autorité nationale palestinienne légitime, à s’abstenir de porter des armes, à se transformer en un parti politique qui opère selon les lois de l’État palestinien et adhère à la légitimité internationale ».
« La priorité absolue est de mettre fin à la guerre d’extermination dans la bande de Gaza », a déclaré le président octogénaire de l’AP. Abbas a ajouté : « Il faut y mettre un terme ; des centaines de personnes sont tuées chaque jour. Pourquoi ne livrez-vous pas les otages américains ? Fils de chiens, libérez ceux que vous détenez et mettez un terme à cette histoire. Cessez leurs excuses [celles d’Israël]. Arrêtez tout ça ! »
On ne sait pas encore si Abbas, qui n’a pas encore condamné publiquement les attentats du 7 octobre, a appelé à la libération des 59 captifs restants, ou seulement des Américains.
Les membres des Brigades des Martyrs d’Al-Aqsa, une branche « militaire » du mouvement Fatah d’Abbas, ont participé aux attentats du 7 octobre, et l’Autorité palestinienne a récompensé financièrement les terroristes du 7 octobre par le biais de son fonds « payer pour tuer ».