Le président Emmanuel Macron menace les personnes qui refusent de se faire vaccinner: « Je vais les harceler »
Be’hadré ‘Harédim – Yanki Farber
Le président français Macron a annoncé qu’il rendrait la vie aussi difficile que possible pour ceux qui refusent les vaccinations. « Je veux vraiment les harceler, et nous continuerons à le faire jusqu’au bout », a-t-il menacé. Les opposants politiques ont déclaré que le langage flagrant qu’il a utilisé dans l’interview était indigne du président
Dans le contexte de l’augmentation incessante de la propagation de l’épidémie dans le pays, le président français Emmanuel Macron a déclaré au journal français Le Parisien qu’il rendrait difficile la vie de ceux qui refusaient de se faire vacciner dans le pays. « Je veux vraiment les harceler, et nous continuerons à le faire – jusqu’à la fin », a menacé le président. Ses opposants politiques ont affirmé que le langage flagrant utilisé par le président dans l’interview ne correspondait pas à son statut.
Un débat au parlement français sur un projet de loi qui empêcherait les non-vaccinés d’entrer dans certains lieux publics continue de soulever la tempête en France. La législation devait être approuvée par un vote cette semaine, mais elle a provoqué la colère des opposants aux vaccins et certains députés français ont même déclaré avoir reçu des menaces de mort en raison de la formulation de la loi.
Dans une interview au Parisien, Macron a dit qu’il espérait « encourager les gens à être stressés en restreignant leur accès aux activités de la vie sociale ». Il a ajouté : « Je n’enverrai pas des personnes non vaccinées en prison, nous devons donc leur dire qu’à partir du 15 janvier, vous ne pourrez plus aller au restaurant. Vous ne pourrez plus aller prendre un café, vous ne serez plus pouvoir aller au théâtre ou au cinéma. »
Le langage utilisé par Macron de harceler les non vaccinés a provoqué une vive réaction de la part des politiciens de l’opposition. « Aucune urgence sanitaire ne justifie de telles paroles », a déclaré à l’AFP Bruno Ritaio, le président du Sénat des Républicains. « Emanuel Macron dit qu’il a appris à aimer les Français, mais il semble surtout aimer les mépriser », a-t-il ajouté.
Le leader d’extrême droite Marin Le Pen a tweeté : « Un président ne devrait pas dire ça, Emanuel Macron ne mérite pas son poste. » Un autre homme politique, Jean-Luc Melenchon, a déclaré qu’il était « clair que la carte vaccinale est une punition collective contre la liberté individuelle ».
Macron n’a pas encore officiellement annoncé qu’il briguerait un second mandat à l’élection présidentielle d’avril, mais a déclaré au Parisien dans une interview qu’il clarifierait sa décision « dès que son état de santé le permettra ».
Avec un discours pareil vis-à-vis des A-V, il prend un risque avec sa personne.