Le rav Dérhy se tourne vers Abbas pour trouver des fonds pour la Hilloula de Baba Salé !

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Dérhy demande à Abbas de l’aider à trouver des budgets officiels pour la Hilloula de Baba Salé : « Peut-être que vous nous aiderez en tant que personne religieuse ? »

JDN – Benjamin Berger

Compte tenu de la crainte que la Hilloula de Baba Salé à Netivot soit annulée en raison d’un manque de budget, le président de Shas a publiquement demandé à Mansour Abbas de l’aider à obtenir l’argent. « Le gouvernement dont vous êtes membre ne s’intéresse pas à notre public et est opaque à ses sentiments. »

Après une saga en cours, il a été annoncé la semaine dernière qu’un budget spécial avait été obtenu pour la célébration de Baba Salé à Netivot, avec l’aide de plusieurs ministères, dont le ministère de l’Intérieur, dirigé par la ministre Ayelet Shaked. Cependant, aujourd’hui, il s’avère que l’événement ne pourra avoir lieu en raison d’un manque de budget, et en conséquence, le président du Shas a publiquement demandé de l’aide à Mansour Abbas.

Le président du Shas, le député Aryeh Deri, a écrit sur son compte Twitter au député Mansour Abbas, qu’il s’adressait à lui en tant que religieux. « Je lance un appel à Mansour Abbas pour aider à trouver un budget pour la Hilloula du juste Baba Salé cette semaine, le chef spirituel des immigrés nord-africains. Malheureusement, le gouvernement dont vous êtes membre ne tient pas compte des besoins ce public et est opaque à ses sentiments ».

Un certain nombre d’autres députés du Shas ont été indignés par la menace renouvelée d’annuler la célébration. Le député Uriel Bosso a écrit : « Le budget de l’Etat est de 439 milliards de NIS ! Dont 53 milliards de NIS sont donnés aux Frères musulmans, mais 1 million de NIS pour les frères traditionnels pour la célébration du Tzaddik n’est pas prévu ! Quelle honte ! »

Le député Michael Malkieli a accusé le gouvernement de favoriser les chats par rapport à ce genre de journées de recueillement : « Je me suis adressé à des députés distingués, qui se soucient d’obtenir des budgets pour les chats, et d’autres buts encore tout aussi inutiles, leur demandant un prêt d’un million que nous rendrons par la suite. Nous ferons en sorte de restituer l’argent quand sera formé par un gouvernement de droite qui se sent concerné par la tradition et pas seulement les chats et les rencontres avec Abou Mazen.»

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