Les dirigeants de la Droite exigent une comission d’enquête d’Etat contre la police

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La « Tempête Pegasus »: les dirigeants des partis d’opposition dans un appel conjoint et virulent à la création d’une commission d’enquête d’Etat qui enquêtera sur « l’affaire d’espionnage contre les citoyens d’Israël », selon eux, « l’une des plus graves cas dans l’histoire du pays. Les chefs de partis ont vivement attaqué la police, mentionnant les échecs passés de la police »

Be’hadré ‘Harédim – Haïm Shmoueli

Les dirigeants des factions de l’opposition – le Likud, le Shas, le judaïsme de la Tora et le sionisme religieux – ont publié ce soir (dimanche) une déclaration conjointe appelant à la création immédiate d’une commission d’enquête d’État, qui enquêtera sur « l’affaire Pegasus » et déterminera si la police ont illégalement infiltré les mobiles des citoyens.

La déclaration a été publiée quelques heures après la publication d’un communiqué du bureau du procureur de l’État, dans lequel il a déclaré que l’enquête policière de ces dernières semaines avait révélé qu’aucune surveillance n’avait été effectuée sans l’ordre d’un juge.

Le chef des factions a précisé qu’elles « rejettent l’enquête superficielle et hâtive de la police et exigent la mise en place immédiate d’une commission d’État d’enquête sur l’affaire d’espionnage contre les citoyens d’Israël ».

« Nous rejetons catégoriquement la tentative de faire taire l’affaire d’espionnage contre les citoyens d’Israël, l’une des affaires les plus graves de l’histoire du pays, et exigeons la mise en place immédiate d’une commission d’enquête d’État », indique le communiqué conjoint.

Selon eux, même la « réponse évasive » de la police confirme que des opérations d’espionnage ont bien été menées contre des civils.

Ils ont poursuivi en affirmant que jusqu’à présent, les citoyens d’Israël n’avaient pas encore reçu de réponses aux principales questions : contre qui l’espionnage a-t-il été mené, quand l’espionnage a-t-il été mené, dans quelle mesure, qui a donné l’ordre, qui était dans le secret les gens, et les juges ont-ils été induits en erreur parce qu’on ne leur avait pas dit d’espionner et de prélever des informations agressives et illégales contre les citoyens.

Selon eux, « il n’est pas possible que la police s’examine de manière superficielle et urgente sans que personne ne soit interrogé avec avertissement, sans empêcher une perturbation d’une enquête ou d’une coordination des versions, et sans présenter au public une image complète de l’étendue de l’espionnage des citoyens israéliens et l’utilisation des informations obtenues auprès d’eux. »

Les chefs de faction ont noté que nous avons vu dans le passé « ce qui vaut un auto-examen de la police » – dans l’affaire Umm al-Hiran, en niant l’exercice d’enquête inapproprié effectué sur le témoin Nir Hefetz et en contrecarrant la candidature du commissaire Gal Hirsch et limogeant le général Guy Nir après l’avoir averti de normes inappropriées au poste de police.

Enfin, ils ont présenté une demande : « Chaque jour qui passe sans commission d’enquête d’État augmente les chances de perturber une enquête, de coordonner des preuves et de dissimuler des preuves. Une commission d’enquête d’État maintenant. »

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