Le météorologue estime qu’il est fortement probable que les feux aient été déclenchés intentionnellement, car les conditions météorologiques à elles seules ne suffisent pas à expliquer de tels incendies. Selon lui : « Cela pourrait être une erreur humaine, mais c’est généralement du terrorisme. »
JDN
Dans une interview diffusée ce mercredi sur la chaîne 14, le météorologue Danny Roup a livré son analyse professionnelle au sujet des nombreux foyers d’incendie qui ravagent actuellement de vastes zones dans les montagnes de Jérusalem. Il affirme qu’il existe une forte probabilité qu’il s’agisse d’incendies criminels, car la seule chaleur ambiante n’explique pas de telles flambées.
« Cela pourrait être une erreur humaine, mais dans la majorité des cas, il s’agit d’actes terroristes », a-t-il déclaré.
Concernant l’évolution attendue dans les heures prochaines, Roup a mis en garde : « Le pire est encore à venir. »
Il a précisé qu’avec la fin de la vague de chaleur prévue dans la soirée, des rafales de vent devraient s’intensifier, ce qui pourrait accélérer la propagation du feu et entraver les efforts des pompiers. Il recommande donc aux équipes d’intervention de concentrer tous leurs efforts sur la maîtrise des flammes avant l’arrivée du vent.
La députée Tali Gottlieb a réagi avec plus de fermeté encore. Dans une publication, elle a affirmé : « Qu’on ne vienne pas me dire que ce n’est pas un attentat. C’en est un, et un grave. Une simple mise à feu, pas de caméras, une météo parfaite – voici un attentat tout droit sorti de l’arsenal de nos ennemis les plus cruels. »
Gottlieb a également lié ces événements à un dossier sécuritaire plus large, en dénonçant la libération récente de prisonniers palestiniens vers Gaza sans contrepartie, décidée selon elle par « les sommets du Shin Bet et leurs recommandations honteuses de ne pas prolonger la détention des Gazaouis en temps de guerre ».
Il est important de rappeler que des incendies similaires avaient éclaté il y a tout juste une semaine, de même intensité et d’ampleur comparable, ce qui renforce les soupçons d’une série d’actions délibérées, et non d’un simple phénomène climatique extrême.
Les autorités sécuritaires poursuivent leur enquête pour déterminer avec précision les circonstances à l’origine des feux dans la région.