Les messages gênants des leaders de la contestation de gauche

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C’est ainsi que le groupe secret WhatsApp des politiciens qui mènent la protestation contre la réforme juridique révèle leurs véritables motivations – et ce qui les unit • Même Yishai Hadas n’était pas convaincu par ses propres rapports chaque semaine sur des « centaines de milliers » de manifestants contre la réforme.

JDN

Amit Segal, le commentateur politique de News 12, analyse tour à tour dans ‘Yedi’ot A’haronoth’, les messages révélés sur Channel 14 par le groupe secret WhatsApp « What are we doing now » des politiciens qui mènent la contestation contre la réforme judiciaire – et révèle qui en est sorti.

Dans sa chronique hebdomadaire du journal Yediot A’haronoth, Segal analyse ce qui en ressort, mentionnant les anciens conflits entre Ehud Olmert et Ehud Barak, entre Dan Halutz et Bogi Ya’alon, « et les voici tous, des frères assis ensemble, combattant obsessionnellement Netanyahu, sous la bannière de la guerre contre la corruption. »

Segal révèle qui a divulgué les messages au sein du groupe. « L’un des responsables du groupe a demandé d’ajouter un militant de premier plan, mais par erreur, il a ajouté une personne portant un nom similaire, mais il s’agit en fait d’un colon religieux. À partir de là, le chemin vers les écrans a été court. »

À ce stade, le collègue Amit Segal analyse ensuite la correspondance révélée sur la Quatorzième chaîne. « Ce qui a été révélé là-bas, c’est que les leaders de la protestation du groupe contre les changements dans le système judiciaire sont plus intéressés par la protestation que par les changements. Alors que la grande majorité des manifestants sont visiblement satisfaits de leur grand succès civique qui a été contrecarré à la dernière minute par une législation révolutionnaire, eux pleurent. »

« Yishi Hadas, un manifestant professionnel anti-Netanyahu, portant à chaque fois un chapeau différent, a écrit : ‘Tout ce que j’ai mis en garde et contre lequel j’ai mis en garde est arrivé ! Nous nous sommes beaucoup affaiblis, il ne reste qu’un noyau dur élargi. Il faut créer un drame public, assez parlé ! Deeds !’ Même lui n’était pas convaincu par ses propres rapports hebdomadaires de centaines de milliers. »

Amit Segal écrit que « la phrase la plus importante est celle d’Ehud Barak : ‘Aucun résultat de mercredi (c’est-à-dire la commission de sélection des juges) ne sera facile pour que l’opposition puisse continuer.’ La réforme est un moyen d’évincer Netanyahu, et que le pays brûle en chemin ! Vendredi dernier, dans une interview avec Gideon Oko, il a donné un merveilleux moment freudien lorsqu’il a appelé à ‘la désobéissance violente, oh la désobéissance non violente' ».

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