L’Iran prévoyait une pluie de missiles – mais voici ce qu’il lui reste réellement

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À la veille de la guerre : l’Iran disposait de trois mille missiles balistiques et d’environ 600 lanceurs. Israël a brisé le projet de destruction massive de la République islamique. Désormais, les chiffres révélés sont spectaculaires.

Be’hadré ‘Harédim – Meir Guilboa

Selon une enquête publiée par Fox News Digital, l’Iran prévoyait de lancer des milliers de missiles contre Israël dans les années à venir. Juste avant le déclenchement de la guerre, le stock iranien comptait environ 3 000 missiles balistiques, avec entre 500 et 600 lanceurs – considérés comme la capacité stratégique principale de Téhéran pour frapper Israël.

Mais après plusieurs jours de frappes israéliennes de précision en profondeur sur le territoire iranien, les services de renseignement estiment qu’il ne reste aujourd’hui à l’Iran qu’environ 1 000 missiles actifs et 200 lanceurs.
Ce chiffre représente une réduction drastique, rendant impossible une offensive d’envergure. De plus, le remplacement des lanceurs détruits s’annonce très difficile, du fait des dommages infligés aux infrastructures industrielles de production.

Objectif : neutraliser la menace de masse

Des experts internationaux affirment que l’un des moteurs principaux de l’attaque israélienne a été un projet iranien ambitieux visant à produire des milliers de nouveaux missiles et à les distribuer à ses proxies régionaux : le Hezbollah, les Houthis, etc.

Danny Citrinowicz, ancien responsable du dossier iranien au sein du renseignement militaire israélien (Aman), aujourd’hui chercheur à l’Institut d’études de sécurité nationale, a déclaré à Fox News : « Israël a frappé tous les sites de production de missiles. Peut-être qu’il reste des missiles à l’Iran, mais pas par centaines. »

Téhéran se tourne vers la Chine

Selon des publications antérieures, l’Iran aurait discrètement entamé des démarches pour acquérir des systèmes de défense aérienne chinois.
Les analystes y voient une mesure d’urgence face à la menace de nouvelles vagues de frappes israéliennes.
Les systèmes de défense russes, livrés ces dernières années à l’Iran, se sont montrés inefficaces contre les incursions israéliennes, poussant Téhéran à se tourner vers Pékin.

Le maillon chinois : les failles du système

Une enquête du New York Times publiée cette semaine révèle un angle plus large : depuis l’entrée en fonction du président Trump, aucune nouvelle sanction n’a été imposée à la Russie, ce qui a permis à des exportateurs chinois de continuer à fournir des composants sensibles à Moscou – et indirectement aussi à l’Iran.

Selon ce rapport, des dizaines de sociétés écrans ont été créées cette année à Hong Kong et Singapour, vendant des puces électroniques essentielles à la fabrication de missiles et de systèmes de contrôle à distance. Ces composants parviennent à la Russie – et aussi à l’Iran.

Un programme d’armement paralysé

Avant la guerre, l’Iran possédait des dizaines de sites industriels et technologiques dédiés à la production de missiles.
Aujourd’hui, il ne lui reste que :

  • des chaînes de production hors service,

  • des centres de recherche détruits,

  • et des pertes économiques considérables dans le système de destruction qu’il avait construit avec soin.

Pendant ce temps, au Congrès américain, des élus des deux partis travaillent sur un nouveau projet de loi pour imposer des sanctions renforcées. Cela inclurait d’importantes taxes pour les pays qui continueraient à acheter du pétrole ou du gaz à l’Iran et à la Russie.
La Maison Blanche, cependant, est restée silencieuse face aux conclusions de l’enquête, se contentant de déclarer que « le président souhaite mettre fin au conflit et maintenir toutes les options sur la table ».

En conclusion

Le contraste est saisissant : l’Iran, qui prévoyait une guerre de missiles à grande échelle, se retrouve désormais avec une force balistique sévèrement amputée, un réseau industriel paralysé, et un appareil stratégique affaibli – conséquence directe d’une offensive israélienne méthodique et profonde.

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