New York : des Juifs prêts à voter pour un islamiste

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Les électeurs juifs sont presque divisés entre Mamdani et Cuomo dans la course à la mairie de New York, selon un nouveau sondage.

Zohran Mamdani se présente comme socialiste, propalestinien, et pourrait être demain maire de New York ! 

Zohran Mamdani accuse Israël de « génocide » à plusieurs reprises lors d’un débat pour la mairie, – débat télévisé organisé jeudi – tout en assurant avoir eu des échanges « constructifs » avec des électeurs juifs et en condamnant le Hamas. Le débat, auquel participaient également l’ancien gouverneur démocrate Andrew Cuomo et le républicain Curtis Sliwa, s’est tenu à l’approche de l’élection municipale du 4 novembre.

Un nouveau sondage montre que Zohran Mamdani détient une avance significative sur Andrew Cuomo et Curtis Sliwa dans la course à la mairie de New York. Le sondage Fox News a été réalisé avant le débat de jeudi, la première occasion pour les électeurs de comparer directement les candidats.

Un sondage indique que Mamdani bénéficie du soutien des Juifs new-yorkais.

Lors du débat, Cuomo a passé beaucoup de temps à attaquer les positions de Mamdani sur Israël, mais le sondage Fox News indique que Mamdani a le soutien des Juifs new-yorkais. Le sondage auprès des électeurs juifs a donné Cuomo 42%, Mamdani 38% et le républicain Curtis Sliwa 13%.

Vendredi, CBS News New York a demandé à Cuomo, qui a soulevé des questions sur la position de Mamdani sur un État juif, pourquoi il pense que Mamdani a obtenu de bons résultats dans la communauté juive lors de l’enregistrement d’une interview qui doit être diffusée dimanche sur « The Point with Marcia Kramer ».

« Eh bien, je pense qu’il y a des Juifs new-yorkais qui ne sont pas d’accord avec la façon dont Israël a géré la situation à Gaza », a déclaré l’ancien gouverneur. Le sondage montre également que Mamdani a une avance confortable parmi les électeurs probables, 52 %, contre 28 % pour Cuomo et 14 % pour Sliwa. 

Cela soulève, une fois de plus, la question de savoir si Sliwa va abandonner.

On a demandé au fondateur des Guardian Angels s’il y avait des circonstances dans lesquelles il envisagerait cette possibilité. « Non, non. Mille fois non », dit-il. « Nous essayons de créer un nouveau modèle politique »

Vendredi, après le débat personnel et animé du trio, Mamdani a entamé une tournée d’écoute inhabituelle. Il a rencontré les travailleurs syndiqués pour écouter leurs questions et leurs préoccupations, et leur annoncer qu’il deviendrait maire syndiqué. 

« Nous essayons de créer un nouveau modèle politique, un modèle où l’on ne demande pas seulement aux politiciens le strict minimum, mais où ils sont à nos côtés pour faire tout ce dont nous avons besoin dans notre combat pour la dignité. Cela implique des piquets de grève et des appels à la direction », a déclaré Mamdani. 

Mamdani a également été interrogé sur ce qui a été un moment stupéfiant pour certains lors du débat, lorsqu’il a refusé de dire qu’il soutiendrait la gouverneure Kathy Hochul pour sa réélection même si elle l’avait soutenu . Il a déclaré qu’il se concentrait sur sa campagne actuelle et qu’il n’avait fait aucun soutien après novembre. 

Une fois de plus, on peut constater les ravages de l’assimilation parmi les Juifs.

Le judaïsme dit « libéral » ne conçoit le judaïsme que comme une pensée philosophique, qui n’oblige pas le Juif envers son Créateur. Sa relation avec Celui-ci n’a qu’une dimension éthérée, sans aucune application pratique, telle que la cacheroutי, le respect du Chabbatי ou les autres pratiques religieuses. On est Juif parce qu’on est né juif, sans plus.

C’est d’ailleurs vrai, puisqu’il existe trois conditions qui échappent au libre arbitre de l’homme : être une femme ou un homme, être d’ascendance juive ou non, disposer ou non d’une liberté économique. Ce sont là les trois situations que les rabbins, dans leur sagesse, ont mises en avant face à notre liberté fondamentale — celle du choix en toute chose.

Au moment même où la pensée de gauche veut instaurer le « non-genre » et où l’homme est mis sur le même plan que l’animal, on constate l’énorme divergence entre la pensée juive et celle qui écarte de son équation l’existence de D’.

Ces Juifs ne pensent plus comme des Juifs, mais comme de bons non-Juifs, sommés de respecter les droits de l’Homme. Ce concept, poussé à l’extrême par la gauche radicale, fait passer le droit de l’agresseur avant celui de la victime, celui de l’immigré avant celui du citoyen, croyant défendre le faible face au fort — dans notre cas défendant les bourreaux terroristes face à leurs victimes.

Dès lors que cette idée perverse s’installe dans des esprits faibles, l’autodéfense d’Israël est perçue comme une agression injustifiée, le Palestinien, même barbare, prévaut sur l’Israélien, et l’inversion des valeurs devient la norme.

C’est dans ce contexte que beaucoup de Juifs, aux États-Unis comme en France, prennent la défense des ennemis d’Israël, même si cela relève du suicide. Se plier à la bien-pensance prévaut sur la défense de leur propre identité — qu’ils méconnaissent d’ailleurs totalement.

Il ne suffit pas d’être juif pour connaître le judaïsme. C’est la raison pour laquelle, après la reconnaissance du D’ Un, vient l’obligation d’apprendre et d’enseigner la Tora.

Ces Juifs voteront en toute bonne conscience contre eux-mêmes ; en bons chrétiens, ils tendront la joue droite, selon l’enseignement de Jésus dans la Bible (Matthieu 5, 39), tandis que d’autres Juifs pseudo-orthodoxes et antisionistes feront de même. Ils sont une bizarrerie juive, par leur soutien systématique aux ennemis d’Israël.

En quoi sont-ils encore juif ? Que par le mérite de leurs pères.

JForum.fr

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