Qu’est-ce qui a poussé les Iraniens à réagir ? Nouvelles révélations sur la tentative d’assassinat de Pezeshkian

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On ignore ce qui a poussé les autorités iraniennes à révéler l’incident — ni à quel point leur version est crédible. Sur la chaîne Iran International, affiliée à l’opposition iranienne, plusieurs contradictions ont été relevées, tandis qu’en Israël, certains craignent que cette publication ne soit un prétexte pour raviver les tensions.

JDN

L’agence de presse Paras News, proche des Gardiens de la Révolution, a rapporté que le président iranien Massoud Pezeshkian aurait été blessé lors d’une frappe israélienne présumée ciblant une réunion du Conseil suprême de sécurité nationale à Téhéran. Celle-ci se serait tenue le lundi matin 16 juin, dans un étage souterrain d’un bâtiment situé dans l’ouest de la capitale.

Selon ces rapports, le bâtiment aurait été touché par six bombes ou missiles, et Pezeshkian aurait été blessé aux jambes par des éclats. Aucune réaction officielle n’a été donnée par les autorités israéliennes à ces allégations.

La chaîne Iran International conteste certains éléments : aucune trace de six explosions n’aurait été relevée dans la matinée du 16 juin, mais des preuves solides indiqueraient que l’attaque a eu lieu dans l’après-midi. Le vice-président de l’organisme de radiodiffusion iranien a affirmé que « vers 18h34, soit une heure avant la frappe contre le bâtiment de la radiodiffusion, les Israéliens ont attaqué la réunion des chefs des trois pouvoirs ».

Des vidéos diffusées sur les réseaux sociaux montrent d’importantes explosions dans le quartier Shahid Bakri à l’ouest de Téhéran vers 16h45, ainsi que des dégâts visibles dans des tunnels souterrains — apparemment un site appartenant aux Gardiens de la Révolution.

Le conseiller du guide suprême, Ali Larijani, a déclaré le 28 juin : « Il y a eu une attaque visant à éliminer les chefs des pouvoirs pour démanteler la République islamique. »

Quant à l’ancien commandant des Gardiens de la Révolution, Mohsen Rezaee, il a affirmé que : « Ils ont tenté de frapper le Guide suprême mais ont échoué, et ont donc bombardé la réunion du Conseil de sécurité nationale. »

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