Le législateur juif Randy Fine a appelé à utiliser une bombe nucléaire sur Gaza, après l’attentat qui a coûté la vie à deux employés de l’ambassade d’Israël à Washington : « Nous n’avons pas négocié avec les Japonais, nous les avons bombardés avec une arme nucléaire pour obtenir une reddition sans conditions. Il faut faire pareil ici. »
Ynet
Randy Fine, membre juif du Congrès américain affilié au Parti républicain, a appelé à larguer une bombe atomique sur la bande de Gaza, en réaction à l’attentat de Washington qui a coûté la vie à Yaron Lishinsky (30 ans) et Sarah Milgram (26 ans), deux employés de l’ambassade israélienne.
Interrogé sur Fox News à propos des perspectives d’un cessez-le-feu à Gaza et de l’impact éventuel de l’attentat sur la situation, Fine a déclaré : « La seule fin possible au conflit à Gaza est la reddition complète et absolue de ceux qui soutiennent le terrorisme islamique », affirmant qu’il fallait bombarder la bande de Gaza avec une arme nucléaire.
Il a ajouté : « Pendant la Seconde Guerre mondiale, nous n’avons pas négocié une reddition avec les nazis. Nous n’avons pas négocié une reddition avec les Japonais. Nous avons bombardé les Japonais deux fois avec une arme nucléaire pour obtenir une capitulation sans conditions. Il faut faire la même chose ici. »
« L’objectif palestinien est un mauvais objectif. Il y a quelque chose de fondamentalement vicié dans cette culture, et il faut la vaincre », a poursuivi Fine, qui en est à son premier mandat au Congrès. Il a auparavant siégé à la Chambre des représentants et au Sénat de Floride.
En novembre, moins d’un mois après le début de la guerre, le ministre Amichaï Eliyahou avait suscité une vive controverse en n’excluant pas la possibilité de larguer une bombe atomique sur Gaza. Interrogé dans une émission de « Kol Barama » sur son souhait de voir une « bombe atomique larguée dès demain matin » sur Gaza, au motif qu’il n’y a selon lui aucun civil innocent dans la bande, il avait répondu : « C’est une option. L’autre option, c’est de comprendre ce qui leur importe et ce qui peut créer la prochaine dissuasion. »
Lorsqu’on lui demanda comment cette idée pouvait être compatible avec la présence de 241 otages à Gaza, il répondit : « Il faut qu’ils supplient pour rendre les otages. En temps de guerre, il y a un prix à payer. Pourquoi la vie des otages serait-elle plus importante que celle des soldats ? »
Le Premier ministre Benyamin Netanyahou avait rapidement réagi en déclarant que les propos du ministre issu de Otzma Yehudit étaient « déconnectés de la réalité » et avait ensuite annoncé sa suspension des réunions gouvernementales.
