Un nouveau scandale : la police aurait utilisé Pegasus pour effectuer des écoutes illégales contre Netaniahou

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La police a utilisé un logiciel espion intrusif sans l’autorisation de l’une des principales personnes impliquées dans les affaires de l’ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu, a rapporté News 13 ce soir (mercredi).

Selon le rapport d’Aviad Glickman, le contenu extrait du téléphone, y compris les photos, les numéros de téléphone, l’historique de la correspondance, diverses applications et plus encore, a été supprimé sans autorisation et sans ordonnance du tribunal.

La police a affirmé devant diverses sources, en réponse à la grave découverte, que l’affaire faisait l’objet d’une enquête et que le matériel n’était resté que dans l’unité technologique et n’avait pas été transmis à l’unité d’enquête ou aux fonctionnaires du ministère de la Justice.

Glickman a noté que l’affaire a une grande importance pour les affaires de Netanyahu et qu’elle peut entrainer un retard important dans le procès. S’il s’agit d’un témoin qui a déjà témoigné, les avocats des accusés concernés peuvent demander un nouveau procès. S’il s’agit d’un témoin qui n’a pas témoigné, les avocats peuvent demander un report afin d’examiner correctement le matériel. Tout est bien sûr soumis à une décision de justice.

L’avocat Jacques Chen, représentant Shaul et Iris Elowitz, a répondu : « S’il y a du vrai dans la publication, c’est un crime grave. Dans un Etat qui se vante d’être légal, une telle atteinte à la légalité doit être suivie d’une enquête et de conséquences. Il ne fait aucun doute que le dernier mot sur le sujet n’a pas été dit. »

Le président du Parti sioniste religieux, Bezalel Smutrich, a répondu : « Le bureau du procureur général doit prendre une décision ce soir pour fermer les dossiers de Netanyahu. Il est temps de faire un bilan mental du système judiciaire et du nettoyage des écuries de la police israélienne. »

Dans l’entourage de Netaniahou, on n’hésite pas à parler de scandale Watergate local, prouvant que tout a été permis durant les préparatifs des procès contre Netaniahou, le tout afin de faire tomber un Premier ministre en place, juste parce qu’il est de droite. Un procès basé sur des preuves obtenues de manière illégale ne peut pas être accepté.

Divers députés orthodoxes et autres, de la droite, ont demandé à la Knesseth d’ordonner l’organisation d’un comité qui serait préposé à vérifier la véracité de ces dires, et de manière plus générale l’utilisation par la police de tels moyens, ainsi qu’il s’est avéré récemment, mais… elle a refusé de le faire…

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