Voici ce qu’a dit Netanyahou aux familles d’otages à Washington

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Lors d’une rencontre tendue avec les familles des otages à Washington, le Premier ministre Benyamin Netanyahou a affirmé : « Je ne laisserai pas le Hamas rester dans la bande de Gaza. Cela n’arrivera pas. Je ne céderai pas sur ce point, mais je veillerai à ce que tous les otages, jusqu’au dernier, soient libérés. »
« On ne peut pas conclure un accord global, mais entre la libération des huit premiers otages vivants et celle des deux derniers, nous travaillerons à mettre fin à la guerre. Soyez patients. »

JDN

Contexte :
La rencontre a eu lieu mercredi soir (heure locale), alors que Netanyahou et son épouse Sara effectuaient une visite à la Maison Blanche et tenaient des discussions avec le président Trump et son équipe.

Selon le journaliste Yaron Avraham, la réunion a été marquée par des pleurs et des accès de colère.
Une mère a supplié : « Mon fils est soldat et blessé, vous devez le faire sortir de là. »

Netanyahou a répondu : « Tous les cas sont humanitaires ! Nous avons déjà libéré 205 otages, vivants ou morts. »

Lorsqu’une famille lui a demandé pourquoi Israël n’avait pas conclu un accord global de type « tous contre tous », Netanyahou a répondu : « Ce n’était pas possible alors, et ce n’est pas possible maintenant non plus. »

Sara Netanyahou a tenté d’apaiser les familles : « Nous travaillons dur, ne vous inquiétez pas, tout va s’arranger. »

Pression américaine

Les États-Unis continuent de pousser Israël vers un accord. Dustin Stewart, l’assistant de l’émissaire spécial Adam Boehler pour les affaires des otages, a déclaré aux familles : « Nous parlons clairement avec Bibi. Il doit conclure un accord maintenant – et faire des compromis si nécessaire. »
Il a ajouté que le président Trump souhaite une fin rapide de la guerre, et a promis : « Nous ne pourrons pas récupérer tous les otages en une seule phase, mais dès que le processus commencera, ils reviendront tous. »

Négociations à Doha : vers un accord ?

Les négociations pour un accord d’échange d’otages et un cessez-le-feu à Doha en sont à leur cinquième jour.
Des messages optimistes ont été transmis à Israël depuis le Qatar : des sources bien informées indiquent que le Hamas commence à se préparer mentalement à une trêve, et que les derniers points techniques doivent être réglés pour permettre une avancée décisive.

Si un accord est atteint, une troisième rencontre dans la semaine entre Trump et Netanyahou pourrait avoir lieu très prochainement.

4 Commentaires

  1. Israel est en train d’envoyer un message de faiblesse comme aucun gouvernement ne l’a fait jusqu’a lors.
    Le 23 octobre 2002, suite a une prise d’otage au theatre de Moscou par des terroristes musulmans tchéchènes, la Russie a démontré au monde entier que le terrorisme ne paie pas quitte a « sacrifier » des otages.
    Depuis, pas un seul attentat avec otages s’est produit dans toute la Russie.
    Les terroristes savent qu’un operation entrainant des otages est suicidaire.
    Israel a fait le contraire: en voulant a tout prix sauver les otages, elle a entrainé sa vulnérabilité et donc la porte ouverte en grand a de futurs otages.
    Israel agit comme si il n’y avait pas de lendemain après ces otages et que les terroristes se contenteront a ne plus utiliser l’arme des otages.
    Erreur dramatique et fatale pour l’etat d’Israel.
    Israel a envoyé un message d’une telle faiblesse, qu’elle a sacrifié sur l’autel du populisme irréfléchi sa force de dissuasion envers les prises d’otages.
    Israel, par cette politique de faiblesse, a sacrifié des dizaines de soldats et en fait joue les jeu du hamas qui habillement a entrainé Israel sur son terrain.
    Le bourbier sécuritaire dans lequel Israel est entré malheureusement aura des repercussions a très long termes et a affaibli, contrairement a ce que l’on croit après l’operation « Rising Lion », de façon sensible sa dissuasion vis a vis du terrorisme local, et surtout a donne aux terroristes une forte motivation d’agir dans le futur par des prises d’otage.

    • Une fois de plus, vous avez la chance de ne pas être au volant de l’Etat et de devoir prendre de telles décisions, qui ont des incidences sur la vie des gens. Il est facile de critiquer, mais bien plus difficile de prendre sur soi des décisions qui ont des implications sur la vie des autres, juifs de surcroit…

      • Je en sais pas si je serais capable de faire des choix d’autant plus difficiles qu’ils sont en profonde contradiction avec mes valeurs.
        Mais si mes valeurs, dont je croie qu’elles font ma force, font ma faiblesse aux yeux de mes ennemis mortels, où est ma responsabilité ? Laisser mon ennemi me massacrer sans fin pour sauver mes valeurs devenues mortifères ou montrer ma force pour faire cesser les massacres et préserver l’avenir ?
        Que dit la torah ? Où est la vraie dignité et la responsabilité ?

        • Justement, pour cela il faut un Sanhédrin, pas moins. Or à ma connaissance nous n’en avons pas. Donc vous avez raison avec vos questions, mais il n’y a pas grand chose à faire et à décider…

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