Vue la diminution des manifestants, les organisations de gauche n’organiseront pas de « journée de perturbation » cette semaine

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Après la faible fréquentation de la semaine dernière, les organisateurs des manifestations ont annoncé que cette semaine ce qu’ils appellent la « Journée de la perturbation » n’aura pas lieu.

JDN – Elhanan Tolédano

Après une affluence particulièrement médiocre enregistrée hier soir (samedi soir) lors des manifestations de gauche rue Kaplan à Tel-Aviv, les organisateurs de ces manifestations ont annoncé que ce qu’ils appellent la « Journée de la perturbation » n’aura pas lieu cette semaine. A noter que la minorité des participants est une tendance qui perdure depuis plusieurs semaines, notamment après l’arrêt de la loi de réforme législative.

Cependant, selon les organisateurs de la manifestation, ils ne considèrent pas cela comme un échec, car les activités de protestation ce jour-là étaient étendues et englobaient environ 200 lieux à travers le pays. Ils ont en outre expliqué que le fait qu’il n’y aura pas de jour de perturbation cette semaine n’est pas un signe de leur repli.

Ils ont également ajouté que des jours de perturbation sont organisés s’il y a une justification et selon les problèmes en cause, car avant Pessa’h, il n’y avait pas un jour de perturbation chaque semaine. Cette semaine, l’accent est mis pour eux sur les pourparlers à la maison du président, ils se concentreront donc sur des actions spécifiques dans ce domaine.

Shakma Bresler, l’une des leaders de la contestation, a déclaré sur News 12 le jour de la dernière perturbation qu’« il y avait plus de 200 centres tout au long de la journée, c’est sans précédent qu’une lutte de cette ampleur se poursuive. Nous étudions la dynamique. La protestation continuera tant qu’il n’y aura pas de changements profonds. »

Se référant aux tentatives de négociation à la résidence du président, Bresler a déclaré: « Il est clair pour nous tous qu’il s’agit d’une tentative d’engourdir la lutte, même ceux qui sont allés travailler aujourd’hui comprennent qu’après l’échec du blitz législatif, ils essayent de le faire à la polonaise – de faire passer la législation étape par étape en utilisant la méthode Salami, par anesthésie. »

« Ils sont assis là depuis cinq semaines », a ajouté Bressler. « A aucun moment nous n’avons entendu les deux revendications fondamentales qui disent que cette législation, telle qu’elle est, est mise au placard et qu’elles respectent le fait que des changements profonds dans le système du régime doivent être acceptés d’un large accord, elles disent exactement le contraire. Il n’y a pas de contrat de base entre le gouvernement et les citoyens ici qui dit que nous respectons la diversité des opinions ».

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