A propos des attentats en Europe

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L’éditorialiste se demande comment expliquer la situation actuelle de l’Europe.

En fait, comment en est-on arrivé là ? Et pourquoi a-t-on laissé une telle menace grandir, non seulement ces derniers temps, mais également auparavant, après les premiers attentats en France ? Alors, de nombreux pays européens ont continué à accueillir des migrants, dans les régions où se développent le plus les terroristes islamiques…
La réponse à ces questions est malheureusement simple, et on pourra l’entendre de la bouche de nombreux dirigeants d’Etats et dignitaires européens. Ce n’est un secret pour personne : dans ces pays, on ne trouve pratiquement pas de relève démographique. En conséquence, leur population dépend des immigrants pour compenser le manque de main-d’œuvre et, de manière plus large, pour assurer leur bonne croissance démographique. Ces peuples se sont eux-mêmes, de leurs propres mains, infligé ce châtiment terrible. Toute personne attirée par la culture du continent, qui cherche à l’adopter de toute sa force, devrait à notre sens réfléchir un peu aux problèmes de l’Europe occidentale, et d’en comprendre les conclusions.
On peut rapporter de nos sources un éclairage sur la situation actuelle, montrer l’une des grandes qualités du peuple juif, et prendre leçon d’Agag, roi d’Amalek…
Le rav Tsadok haCohen de Lublin (1823-1900) écrit en effet dans son « Poked ‘akarim » (lettre beth) :

« Et cela [se soucier d’assurer la suite des générations] s’inscrit dans la volonté de l’Israélite, comme le dit la Guemara (Guittin 57b) : « Des descendants de Haman ont étudié la Tora… » une fois que Chaoul a laissé Agag en vie… comme le raconte le Tana debé Eliahou (Rabba 24), Agag a craint pour la disparition de sa descendance, et par ce mérite, il a eu droit à un homme tel qu’Haman dans sa postérité. J’ai entendu dire que ce souci est spécifique aux enfants d’Israël, car les Nations ne se sentent absolument pas concernées par l’existence d’une descendance : leurs membres ne songent qu’à leur propre plaisir. Cette qualité se trouvait également dans la source de la descendance d’Agag. Ainsi, une partie de sa descendance a pu s’imbriquer dans le peuple juif.
« C’est la vérité : j’ai vu chez les penseurs de parmi les nations, et dans leurs écrits les plus marquants, que par exemple, « les enfants avalent notre argent ». Ainsi donc, toute leur sagesse les mène à refuser d’avoir beaucoup d’enfants, cause de diminution de leurs ressources. Même Haman, qui avait en lui une étincelle permettant d’amener la présence d’étudiants en Tora dans sa descendance, a pu se vanter de sa grande progéniture : « Haman leur exposa la splendeur de sa fortune et la multitude de ses enfants » [jusqu’à 206 selon nos Sages – in Meguila 15b], accordant malgré cela la priorité à sa fortune. Sans cela, sa famille ne lui aurait pas semblé être digne de louanges…
« En fait, ceci est la conduite des non-Juifs. Les enfants d’Israël, au contraire, tiennent à avoir de nombreux enfants, et ne se font aucun souci quant à la manière de les nourrir. Ils placent toute leur confiance dans le Maître du monde, Qui accorde à chaque personne ce dont elle a besoin pour sa vie. D’ailleurs, les pauvres ont souvent encore plus de plaisirs avec leurs enfants… ».●

Editorial du Yated Neéman (Ta’anith Esther)

(Kountrass numéro0707 195)

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