La fenêtre d’opportunité se rétrécit : voici à quoi ressemblerait une attaque israélienne contre l’Iran

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Les chefs de l’establishment sécuritaire ont fait allusion plus d’une fois ces derniers jours à l’échauffement de l’arène avec l’Iran. Dans le cas d’une action contre la menace nucléaire posée par l’Iran, voici comment cela peut être fait. On estime qu’une telle attaque contiendra une centaine d’avions de chasse. La dimension temporelle est très importante dans la préparation et la décision de bombarder les installations.

Be’hadré ‘Harédim

Des hauts responsables de la sécurité ont laissé entendre que la fenêtre d’opportunité se rétrécit à mesure que l’Iran enfouit et fortifie ses installations nucléaires. Israël et les États-Unis se préparent à une éventuelle attaque conjointe – ensemble, mais aussi séparément.

L’Iran possède 8 installations connues, et on estime qu’il existe d’autres installations secrètes où l’Iran fait la promotion de la voie militaire et secrète de son programme nucléaire, qui est conçu pour lui permettre de développer une ogive nucléaire qui sera montée sur un missile balistique, rapporte Nir Dabouri dans ‘Hadachot 12.

Selon le rapport, il y a deux points principaux, qui, s’ils atteints, réduiront considérablement la capacité de développer la bombe : l’installation d’enrichissement d’uranium de Natanz, où se trouvent plus de 9 000 centrifugeuses, et le site de Purdue, une installation d’enrichissement d’uranium près de la ville de Qom, où les Iraniens ont l’intention de construire un réseau de 3 000 centrifugeuses. Ces deux installations sont engagées dans un enrichissement suffisant pour produire une bombe atomique.

La dimension temporelle est très importante dans la préparation et la décision de bombarder les installations nucléaires. Plus l’Iran enfouit ses installations souterraines, plus il sera difficile pour les bombardiers d’obtenir un résultat satisfaisant. Même si cette fenêtre de temps est également estimée à plusieurs années, il est temps d’agir en ce qui concerne Israël, selon News 12.

Selon le rapport, Israël devra d’abord planifier des cibles dont les dégâts retarderont considérablement le projet nucléaire iranien, il ne pourra pas attaquer toutes les installations à la fois. Ensuite, Israël doit planifier des vols de 1 600 km et revenir sain et sauf. On estime qu’une telle attaque comptera une centaine d’avions de combat, des avions de guerre électronique, des avions de ravitaillement en vol, des drones pour la collecte de renseignements et des forces d’attaque et de sauvetage aéroportées, dans le cas de pilotes tombant sur le sol ennemi.

Il a également été rapporté que dans la marine israélienne israélienne, les avions furtifs F35 devront pénétrer profondément dans le territoire ennemi sans être détectés, détruire le système de défense aérienne iranien et augmenter la supériorité aérienne des avions F16 et F15 chargés de bombes qui les suivront.

Nir Debori rapporte qu’Israël a reçu des États-Unis et a également développé lui-même des bombes pénétrant dans les bunkers, qui, selon des publications étrangères, pénètrent à des profondeurs d’environ vingt mètres dans le sol mais seule une attaque lançant une bombe après l’autre sur le même point peut leur permettre de parcourir les dizaines de mètres nécessaires pour atteindre les bunkers des Iraniens.

Israël et les États-Unis ont une coopération en constante évolution, visant à élaborer des plans opérationnels pour une attaque conjointe contre l’Iran. Des avions américains et israéliens ont pratiqué plusieurs fois au-dessus de la Méditerranée des modèles opérationnels pour une attaque contre l’Iran, qui comprenaient le ravitaillement en vol et la répartition de missions de bombardement.

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