Amit Segal : « Les manifestants ne pourront former un gouvernement qu’avec des gens qui ne font pas l’armée… Alors que veulent-ils des religieux ? »

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עמית סגלצילום אריק סולטן05.07.2015

Le commentateur politique parle des manifestations de gauche : « Une manifestation qui se concentre sur l’égalité du fardeau  et un recrutement pour tous, paiera un prix élevé si elle s’appuie sur des partis dont les électeurs ne se sont jamais mobilisés » – à savoir les Arabes. Autrement dit, l’attaque qu’ils préparent contre l’exigence du monde orthodoxe de régler le problème de l’obligation de servir à l’armée de leurs jeunes va se retourner contre eux : quelle différence entre ces jeunes, et les arabes dont ils auront besoin pour composer leur gouvernement ?

Hidabrouth

Le commentateur politique Amit Segal a révélé dans une chronique de « Yediot A’haronoth » son opinion sur la manifestation de gauche, peu après la manifestation d’un million qui s’est tenue à Jérusalem. Segal commentait dans la chronique la manifestation de gauche et écrivait : « La contestation de 2023 est la plus efficace jusqu’à présent : les manifestants ont stoppé le train législatif d’un gouvernement frais et homogène, qui venait d’être élu à une nette majorité. Le drapeau de la démocratie réussit à annexer un public qui, selon chaque sondage, dépasse la moitié de la population. Les élections, malgré les sondages fréquents, sont encore loin. Même si elles avaient lieu demain, et même si les résultats étaient conformes aux prévisions, il n’y aurait pas eu de gouvernement fondé uniquement sur le camp contestataire. »

Segal a également ajouté à propos des manifestants de gauche : « Une manifestation qui a adopté le drapeau israélien comme marque de fabrique aura du mal à former un gouvernement avec des partis arabes non sionistes. Une manifestation qui se concentre sur l’égalité dans le fardeau et le recrutement pour tous paiera un prix élevé si elle s’appuie sur des partis dont les électeurs n’ont jamais été enrôlés, non par évasion mais à titre de résistance sur une base nationale. On peut essayer d’établir une autre construction bancale, qui suivra la voie précédente, le gouvernement Lapid-Bennet ».

Plus tard, le commentateur principal a fait référence aux derniers sondages et a expliqué : « Netanyahou et Lapid se retirent précisément parce que la protestation est un succès : le public qui décide du sort d’Israël est le camp de centre-droit. Celui qui en 2021 a transféré ses votes à Saar et Bennett et a renversé Netanyahou, et un an plus tard, il en a eu assez du gouvernement avec Meretz et Ram et a terminé 64 mandats pour la droite. La chute de la droite ne signifie absolument pas la montée de la gauche, mais d’un mouvement politique qui s’appelait il y a un quart de siècle « La troisième voie ». »

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