Début de rébellion contre le Hezbollah au Liban

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La population libanaise rejette la perspective de la guerre avec Israël, une rébellion affichée contre Nasrallah

Des pirates informatiques ont réussi à s’introduire dans les écrans de l’aéroport international « Rafik al-Hariri » de Beyrouth (notre photo), affichant un message fort à l’attention du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Ces pirates, se faisant appeler les « Soldats de D’ », expriment ainsi leur opposition aux actions du Hezbollah et à l’éventuelle implication du Liban dans un conflit avec Israël.

Le message affiché sur les écrans met en garde Nasrallah, déclarant que l’aéroport Rafik Hariri n’appartient ni au Hezbollah ni à l’Iran. Il souligne également que le Liban ne trouvera aucun soutien s’il s’engage dans une guerre, responsabilisant Nasrallah pour les conséquences potentielles d’une telle action. Les pirates reprochent également au Hezbollah d’avoir détruit le port et d’introduire des armes qui pourraient mettre en danger l’aéroport.
Cette intrusion dans les écrans de l’aéroport reflète une position croissante au Liban, marquée par un rejet de la perspective de la guerre avec Israël. Certains citoyens estiment que cela imposerait un lourd tribut au Liban, comme en témoigne le déplacement de résidents du sud du pays vers Beyrouth et le centre du Liban par crainte d’une réponse sévère d’Israël.

La communauté chrétienne maronite, représentée par son chef, exprime également ses préoccupations face à l’escalade, s’attaquant implicitement au Hezbollah en affirmant que la guerre à Gaza s’est étendue au sud du Liban contre la volonté des Libanais.

Des efforts diplomatiques sont en cours pour éviter une escalade, avec des responsables américains et européens travaillant sur des accords potentiels. Les délégations américaines et européennes, y compris des personnalités telles qu’Amos Hochstein et Anthony Blinken, se sont récemment rendues au Liban pour promouvoir la compréhension et les négociations. Cependant, des politiciens libanais soulignent également les violations présumées de la résolution 1701 par Israël et le Hezbollah, soulignant des points controversés à la frontière.

Cette situation reflète un Liban divisé face à la menace de la guerre, avec des acteurs internes et externes cherchant à influencer le cours des événements.

Jforum.fr

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