Ce chiffre comprend 100 personnes condamnées à perpétuité pour le meurtre d’Israéliens. Le Hamas n’a pas encore répondu.
Dans le cadre des négociations de trêve en cours à Doha, au Qatar, les responsables israéliens ont accepté de libérer entre 700 et 800 prisonniers de sécurité palestiniens en échange de 40 otages israéliens détenus par le Hamas dans la bande de Gaza, selon divers médias.
BREAKING: During the negotiations in Qatar over the weekend, Israel agreed to release 700 Palestinian prisoners, among them 100 who serve life sentences for killing Israelis, in return for the release of 40 hostages held by Hamas in Gaza, two Israeli officials tell me
— Barak Ravid (@BarakRavid) March 24, 2024
Ravid a rapporté que ce nombre s’élève à 700, tandis qu’un responsable israélien informé des négociations de Doha a déclaré à Reuters que ce chiffre pourrait atteindre 800.
Le Hamas aurait exigé la libération de 700 à 1 000 prisonniers dans le cadre de tout accord. Un responsable israélien a déclaré à Ravid que le chiffre de 700 est le même que celui proposé par le Qatar il y a quelques semaines, mais que le nombre de prisonniers purgeant des peines à perpétuité est inférieur.
L’échange proposé se déroulerait dans le cadre d’un cessez-le-feu de six semaines, que les États-Unis et d’autres acteurs internationaux cherchent à transformer en une trêve permanente. Cependant, Jérusalem est déterminée à mettre fin à la guerre seulement après la défaite du Hamas, notamment via une invasion militaire de la ville de Rafah, le dernier bastion du groupe terroriste à Gaza.
De son côté, le Hamas exige la fin de la guerre et le retrait complet de toutes les troupes israéliennes de la bande de Gaza.
Il y a 134 otages israéliens toujours détenus par le Hamas à Gaza sur les 253 pris lors de l’invasion du sud d’Israël par le groupe terroriste le 7 octobre. Quelque 1 200 personnes, pour la plupart des civils, ont été tuées au cours de l’attaque et des milliers d’autres ont été blessées.
Une délégation israélienne dirigée par le directeur du Mossad, David Barnea, était à Doha ce week-end pour un nouveau cycle de négociations sur un accord de cessez-le-feu.
Burns devrait rencontrer cette semaine le ministre israélien de la Défense, Yoav Galant, à Washington. Galant est parti dimanche pour les États-Unis et doit également rencontrer au Pentagone le secrétaire à la Défense Lloyd Austin et d’autres hauts responsables.
Le nombre de 800 est environ le double de celui prévu dans le cadre initial de l’accord conclu lors des négociations à Paris plus tôt cette année. A cette époque, les médiateurs proposaient la libération de 400 prisonniers, dont 25 purgeaient des peines à perpétuité.
Selon les reportages de Ravid, Israël est devenu plus flexible quant au nombre de prisonniers grâce à la médiation du directeur de la CIA américaine, William Burns, et des médiateurs qatariens et égyptiens.
Les responsables israéliens ont également exprimé leur volonté d’envisager le retour de plus de 2 000 Gazaouis par jour vers le nord de la bande de Gaza après le début de la libération des otages.
Selon les médias israéliens, Israël a également provisoirement accepté un accord préliminaire négocié par les Américains pour le retour des femmes soldats de Tsahal.
Des rapports indiquent que Jérusalem est disposée à aller de l’avant en concluant une partie d’un accord plus large qui inclurait la libération de cinq femmes soldats de Tsahal en échange de 25 terroristes palestiniens détenus dans les prisons israéliennes (cinq terroristes pour chaque soldate).
Cependant, des sources ont déclaré dimanche matin à Kan News qu’elles doutaient que le Hamas accepte cette proposition. Le groupe terroriste souhaite la libération d’un plus grand nombre de prisonniers sécuritaires palestiniens.
Selon le rapport Axios, de hauts responsables israéliens attendent une réponse du Hamas à la dernière proposition, ce qui pourrait prendre quelques jours. Il a été rapporté précédemment que la délégation du Hamas au Qatar devait obtenir l’approbation finale de toute partie d’un accord de la part des dirigeants basés à Gaza, ce qui retarde le processus de négociation.
