En toute discrétion : un pays d’accueil pour les Gazaouis ?

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Des négociations avancées avec des pays africains pour accueillir des Gazaouis : des sources impliquées dans les discussions rapportent que « certains pays sont intéressés par une compensation financière, d’autres formulent des exigences diverses qu’Israël refuse de satisfaire ».

Ma’ariv

À la suite de la déclaration du Premier ministre Benjamin Netanyahou mercredi, lors d’une conférence de presse, selon laquelle l’application d’un plan de migration volontaire depuis Gaza a été ajoutée à la liste des conditions israéliennes pour mettre fin à la guerre – « Maariv » a appris que des négociations avancées ont lieu actuellement avec plusieurs pays africains, en vue d’un accord pour accueillir des migrants gazaouis. Ce processus est mené conjointement par Israël et les États-Unis, en coordination et coopération.

Selon des sources proches des négociations, certains pays ont exprimé leur disposition à accueillir sur leur sol des habitants de Gaza désireux de quitter la bande. Les pourparlers ont atteint un stade avancé, et le débat principal porte désormais sur les questions de financement et sur les compensations que les pays demandent en contrepartie de l’accueil de migrants dans le cadre du plan de migration volontaire.

« Certains pays veulent de l’argent, d’autres réclament un soutien américain sur diverses questions politiques, et certains formulent encore d’autres exigences en échange de leur accord à accueillir des migrants gazaouis. Ce sont des exigences qu’on ne peut détailler, mais qu’Israël refuse catégoriquement. On cherche des alternatives à leur proposer, et les négociations se poursuivent », indiquent les sources.

Le projet présenté aux pays concernés met l’accent non seulement sur l’accord d’accueil en soi, mais aussi sur la mise en place d’un programme structuré et détaillé d’intégration, incluant la création et le développement de villages dédiés, des conditions de logement, des cadres éducatifs pour les enfants des migrants et des opportunités d’emploi pour les adultes.

Les acteurs impliqués dans la construction de ce plan et dans les discussions avec les pays potentiellement accueillants expliquent : « Les premiers milliers de migrants seront les meilleurs ambassadeurs du programme de migration volontaire. Ils doivent recevoir un « panier d’intégration » de qualité, répondant aux besoins essentiels de celui qui souhaite reconstruire sa vie dans un nouveau pays – logement, communauté, emploi, éducation pour les enfants – un accompagnement complet. Le véritable test sera les lettres que ces premiers migrants enverront à leurs proches restés à Gaza. S’ils sont satisfaits, des dizaines, voire des centaines de milliers d’autres suivront. »

Ce projet, comprenant des accords et des compensations pour les pays accueillants, ainsi qu’un dispositif d’intégration pour les migrants gazaouis, nécessitera un investissement budgétaire très important.

À ce stade, il est question d’un financement conjoint impliquant Israël, les États-Unis et divers organismes internationaux, certains étant déjà en contact avec les promoteurs du projet.

Plusieurs organisations – y compris évangéliques – ont déjà exprimé leur volonté de participer à la collecte de fonds et à la mise en place des conditions d’accueil dans le cadre du programme.

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