Epiphénomène ou révolution : un opposant extrême à Netanyahou change de camp !

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Qu’est-ce qui a fait changer d’avis Ronen Tzur, l’adversaire extrême de Netanyahou ? Le voici qui appelle de manière inattendue les chefs des partis d’opposition à former un gouvernement d’union avec Netanyahou. Il y a quelques jours à peine, il a appelé à la démission collective de l’opposition sur fond du changement de régime dans le monde juridique…

Be’hadré ‘Harédim – Meïr Gilboa

Ronen Tzur, consultant politique et l’un des opposants éminents et extrêmes du Premier ministre Netanyahou et de la réforme du système judiciaire, surprend dans la dernière journée lorsqu’il appelle les partis d’opposition à rejoindre le gouvernement avec Netanyahou à la place des groupes d’extrême droite.

« Il faut arrêter. Nous vivons le Tich’a beAv le plus difficile et le plus douloureux. Une atmosphère de véritable dévastation. On parle de partir de toutes parts. Il est terrible parler de séparation. L’armée qui était le pilier de béton coulé se transforme en roseau brisé. Un sentiment de menace existentielle, d’incertitude et de panique dans des millions de foyers de pères et de mères », écrit Tzur dans un tweet sur Twitter.

« Nous devons arrêter. Les loups prédateurs autour de nous souhaitent un moment de faiblesse. Les fous extrémistes en nous servent l’ennemi. Des agents de trahison dont l’argent provient de pays hostiles allument un feu entre nous. »

Tzur écrit : « Je demande à Gantz, Eisenkot et Michaeli. Notre existence et notre force sont plus importantes que notre colère. S’il vous plaît. Entrez maintenant dans un gouvernement d’urgence. Remplacez les fous. Ne les laissez pas détruire la maison. Avant le sang, avant la sueur, avant les larmes. Nous devons arrêter. »

Dans ce qui suit, il détaille le schéma qu’il propose :

  • Gouvernement d’urgence pendant 24 mois et élections.

–  Rotation entre Gantz et Netanyahou.

  • Élaboration d’un avant-projet de constitution.

– Expulsion des fous du gouvernement.

Juste avant ce changement, Tzur s’était tourné vers les partis d’opposition et les avait appelés à enfreindre les règles : « Lapid, Gantz, Michaeli et Lieberman. N’arrêtez pas. N’ayez pas peur. N’ayez pas peur. Il nous faut une démission. Définitive. Cette image résonnera dans le monde entier. Dans une Knesset qui n’a pas de démocratie, il ne faut pas montrer l’opposition. La droite et la gauche sont derrière vous. Soyez des leaders. Courageux. Agissez ! »

Comme dit, la question est de savoir s’il s’agit d’un moment de passage, ou d’un revirement total et définitif de cette personne. C’est en tout cas encourageant.

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