Faut que cela soit dit !

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Deux idées ont été exprimées ces jours-ci face aux manifestations et aux troubles qui se produisent dans le pays, et il nous semble important de les présenter.

Illustration : Yoni, Yated. Légende : « Il y a des sujets brûlants sur notre table… »

Ceux qui se sont permis de s’en prendre aux biens des gens de ‘Horava, leurs voitures et leurs maisons, doivent très violemment critiqués : en aucune manière des civils ont le droit de prendre la gestion du pays en main – sauf en cas de légitime défense immédiate. Mais se venger de la mort terrible de deux jeunes, cela ne peut pas venir en question, c’est à la justice du pays de décider de ce qui peut et doit être fait, en accord avec la police et l’armée, et les dirigeants du pays, non pas quelques voisins excités !

Dans ce cas, toutefois, il s’agissait d’inconnus, de personnes que nul ne connait et dont on entendra plus parler par la suite, si D’ veut. Alors que sur la place publique, des personnalités connues et respectées (enfin, jusqu’à présent), des anciens de l’armée ou du gouvernement, se permettent de prôner la même chose : montons sur les barricades, allons contre le pouvoir et contre la Knesset, brûlons le pays ! Ces gens se permettent même de faire allusion à la possibilité d’user d’armes pour lutter contre le pouvoir en place ! Et là, que dire ? Qui proteste-t-il contre de telles incitations à la violence et contre de tels faits, car par ci et par là, on assiste à la concrétisation de ces appels à l’anarchie !

Enfin il a été décidé de mettre en route des poursuites contre certains hommes extrémistes de la politique, l’un, pour avoir frappé un policier, et l’autre, pour avoir préconisé l’usage de la violence. Mais qu’en est-il des hommes politiques qui incitent à l’insurrection ? L’un d’entre eux, excusez-nous de le dénoncer ici ouvertement, ne s’appelle-t-il pas Lapid ?

Quelque chose dérape.

Et pourquoi ? Le député de Shass Boussu a déclaré cette semaine : finalement, que voulons-nous quand nous oeuvrons pour restituer l’interdit d’introduire du ‘Hamets dans les hôpitaux à Pessa’h ? Faire une révolution ? Juste revenir à ce qui était admis de longues décennies, de manière acceptée par tous ! Jusqu’à ce qu’arrive la Cour suprême et se mêle de ce sujet, qui, sans aucun doute, ne fait pas partie des sujets que cette instance peut et doit juger. Alors, comment expliquer l’opposition à ce changement, qui ne consiste qu’à revenir à l’état précédent.

En vérité, il aurait pu élargir son discours à tout ce qui se joue actuellement sur la place publique israélienne : que veulent nos « réformateurs » ? Juste revenir à la situation qui précède la « révolution juridique » mise en place par Aharon Barak, c’est tout, revenir aux règles d’avant, celles mises en place par des personnes telles que David Ben Gourion. Ce public ne cesse de faire référence à lui, alors quoi, la manière dont il a géré la chose publique n’était pas la bonne ? Vous devez en conséquence faire vos choix : si vous pensez qu’effectivement il n’a rien compris, alors que voulez-vous de nous quand vous ne cessez de citer son nom ; ou alors, effectivement il a bien conçu les règles de l’Etat, alors que voulez-vous de nous quand nous voulons tout juste revenir à ce mode de fonctionnement…

Tout ceci prouve que ce n’est pas forcément l’intelligence qui gère ces mouvements anarchiques de contestation de la conduite d’une majorité que le peuple a élu (le peuple = sans les arabes, parce que si on les enlève, et à juste titre, de la partie des électeurs qui ont exprimé leur voix, c’est une majorité écrasante et incontestable qui a appuyé le gouvernement actuel). Il s’agit en fait d’un groupe peu important qui est parvenu à prendre en main les affaires d’Israël, via la Cour suprême, les médias et quelques autres ensembles, et qui ne parvient pas à accepter sa défaite. Ils concentrent en plus leurs efforts contre le maitre à bord, à savoir Netaniahou, qui a pour lui le mérite de ne pas se laisser destabiliser, malgré toutes les attaques, politiques, judiciaires et personnelles (cf. son épouse, bloquée hier durant 3 heures chez son… coiffeur, place de la République à Tel Aviv, par des manifestants ! Il est vrai qu’elle a fait preuve d’inconscience en se rendant à cet endroit en un tel jour de manifestations, mais d’un autre côté, qu’est-ce que c’est cette conduite de la part des manifestants, c’est contre elle que vous luttez ?!).

C’est triste tout cela. Que l’Eternel ramène le public à une position d’intelligence et de respect mutuel, et enlève cette horrible haine gratuite qui règne à nouveau entre nous ! A dire vrai, il semble que seul le Machia’h soit en mesure de résoudre la situation actuelle…

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