L’attentat a fait six morts et 22 blessés après l’explosion d’une grenade dans le restaurant Jo Goldenberg, qui a été suivie par une fusillade perpétrée par un commando de trois à cinq hommes.
Par Le Parisien avec AFP
L’attentat a eu lieu le 9 août 1982, dans le Marais à Paris. LP/Olivier Corsan
Cet acte de procédure ouvre un délai d’un mois pour le Parquet national antiterroriste pour prendre ses réquisitions et pour les observations des parties, avant la décision finale du magistrat instructeur sur la tenue ou non d’un procès.
En décembre 2020, un Palestinien naturalisé Norvégien, Abou Zayed, 66 ans, a été extradé de ce pays où il vivait et est écroué depuis en France. La cour d’appel de Paris a accepté, début mars, l’ultime prolongation de sa détention de quatre mois prévue par le code de procédure pénale.
Des déclarations partielles en 2022
Les juges antiterroristes français le soupçonnent d’être l’un des tireurs de l’attentat, principalement sur la base de notes du renseignement et de déclarations de trois témoins, se présentant comme des anciens membres du Fatah-Conseil révolutionnaire (Fatah-CR) d’Abou Nidal – à qui a été attribuée l’attaque.
Après l’avoir longtemps niée, Abou Zayed a fini par reconnaître en décembre 2022, son appartenance au mouvement à l’époque des faits, dont l’« objet même », selon le magistrat instructeur, était de commettre des attentats en Europe.