Channa Rifkin
Lundi soir, l’un des combats les plus intenses depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas a opposé les soldats de Tsahal aux terroristes du Hamas. Les soldats circulaient à pied lorsqu’un engin explosif improvisé a explosé au bord de la route, tuant au moins cinq soldats et en blessant 14 autres à Beth ‘Hanoun, dans le nord de la bande de Gaza. C’est ainsi que la plupart des soldats ont été tués dans la bande ces derniers mois.
Alors que les morts et les blessés étaient évacués, les forces de Tsahal ont essuyé des tirs. On leur tirait visiblement dessus. Mais qui ?
De toute évidence, Israël a un ennemi dans l’enclave, et ce ne sont pas des enfants, malgré ce que le New Yorker veut faire croire à ses lecteurs.
C’est devenu une habitude depuis plus de 21 mois de guerre dans la bande de Gaza : les médias publient un article sur Israël frappant des infrastructures « civiles », comme un immeuble résidentiel ou une école, ou rapportent que Tsahal a tiré sur des dizaines, voire des centaines de Palestiniens en quête d’aide, les tuant. S’ensuit un bilan des morts, généralement fourni par le ministère de la Santé dirigé par le Hamas. L’implication du Hamas ou sa tactique de bouclier humain n’y sont pas mentionnées, hormis quelques commentaires de Tsahal traités avec dédain.
Et lorsque les commentaires de l’IDF sont inclus, cela ressemble souvent à ceci : c’est une illusion à l’œil nu. Pourquoi ? Parce que le lecteur ou le consommateur moyen d’informations comprend qu’il faut se fier à la parole du Hamas, tandis qu’Israël est traité avec scepticisme, et qu’il s’en prend simplement à des civils innocents. Le récit est le suivant : Tsahal frappe des écoles et des hôpitaux abritant des personnes déplacées et malades, et cherche donc à tuer des Palestiniens innocents.
Mais ce n’est pas tout. Pourquoi Israël frappe-t-il ces endroits ? Contre qui Israël mène-t-il la guerre ? Pour chaque frappe, chaque attaque signalée contre des civils demandant une aide gratuite à la Fondation humanitaire pour Gaza (GHF), chaque engin explosif improvisé tuant des soldats de Tsahal, le véritable ennemi se cache dans l’ombre – en civil, tentant de duper les médias et le reste du monde.
Comme l’a demandé l’ancien porte-parole de Tsahal, le lieutenant-colonel (de réserve) Jonathan Conricus, lors d’une interview sur Sky News : « À quand remonte la dernière fois où quelqu’un a vu un membre du Hamas – ce que nous appellerions des terroristes – combattre en uniforme ? Je ne me souviens pas que le Hamas ait combattu en uniforme au cours des dix-huit derniers mois. Les seuls moments où ils ont porté l’uniforme, c’était pour livrer des otages ou lors de défilés. »
Et si le Hamas est un acteur invisible dans cette guerre, alors il n’y a qu’un seul camp qui y participe selon les médias.
Et un seul camp tire des armes et un seul camp est tenu responsable de la mort et de la destruction à l’intérieur de la bande de Gaza : Israël.
Est-il étonnant que le Hamas soit capable d’échapper à sa propre responsabilité dans la catastrophe qu’il a provoquée sur la population de Gaza ?
Source: HonestReporting
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