Le chef du Shin Bet admet pour la première fois : « La responsabilité incombe à moi »

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Ronan Bar, chef du Service général de sécurité : « Malgré une série d’actions que nous avons menées, malheureusement, Chabbath, nous n’avons pas pu générer une alerte suffisante qui nous permettrait de contrecarrer l’attaque. En tant que responsable de l’organisation, la responsabilité retombe sur moi, et c’est ma faute » | Sur la guerre : « Une guerre se termine en décidant et en changeant la situation. Il n’y a pas de frontière, il n’y a pas de limite de temps. Jusqu’à la fin »

Be’hadré ‘Harédim – Avi Gadalovitch

Le chef du Shin Bet Ronan Bar a assumé ce soir (lundi) la responsabilité de l’attaque surprise du Hamas le matin de Sim’hat Tora, au cours de laquelle plus de 1 300 personnes ont été assassinées et plusieurs dizaines d’autres ont été kidnappées dans la bande de Gaza.

Dans une lettre adressée aux employés du Shin Bet et à leurs familles, envoyée hier soir et écrite le huitième jour des combats, le chef du Shin Bet a écrit : « Malgré une série d’actions que nous avons menées, malheureusement, Chabbath nous n’avons pas été en mesure de créer un avertissement suffisant qui nous permettrait de contrecarrer l’attaque. En tant que celle qui dirige l’organisation, la responsabilité de cela incombe à moi. Il y aura du temps pour les enquêtes. Maintenant, nous nous battons.

« Nos hommes ont fait preuve de bravoure, de courage et de combativité. Les forces déployées dans l’arène sont allées de bataille en bataille, face à des dizaines de terroristes. Nous avons perdu dix de nos meilleurs hommes, beaucoup d’entre nous ont été blessés, les militaires ont perdu des proches. D’innombrables des histoires d’héroïsme, de combats sans hésitation », a ajouté le chef du Shin Bet.

« Tous les salariés de l’organisation sont arrivés dans les unités, des ONG ont été ouvertes, des équipes dédiées ont été constituées. Tous ceux qui portaient une arme descendaient se battre. Les combattants sortent chercher de la tequila à la fin des funérailles, les enquêteurs apportent des renseignements sur les terroristes capturés, les coordinateurs sur le terrain ont traversé les combats pour les collecter. Le triangle du renseignement a un but et produit de l’intelligence. »

« Dès le premier jour des combats, nous avons mis en place une formation spéciale, en coopération avec Tsahal, pour localiser, identifier et concentrer les efforts pour récupérer les personnes kidnappées et disparues, ainsi que diverses équipes dédiées, en fonction des objectifs des combats. « 

« Nous sommes dans une guerre, pas dans un round. Un round se gagne avec une image de victoire et dans le silence, une guerre se termine par une décision et un changement de situation. Il n’y a pas de limite de frontière, il n’y a pas de limite de temps. Jusqu’à la fin »

« Les militaires sont désormais déployés dans tout le pays et à l’étranger, protégeant les frontières avec l’armée israélienne et la police et déplaçant progressivement la campagne sur le terrain de nos ennemis. »

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