Le débat présidentiel : l’imigration, la guerre en Ukraine et l’assaut du Capitole

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Lors du premier débat présidentiel entre la vice-présidente Kamala Harris et Donald Trump, qui s’est tenu en vue des prochaines élections, des sujets cruciaux tels que la guerre en Ukraine, la politique migratoire et l’assaut du Capitole ont été abordés, avec des attaques personnelles entre les deux candidats.

Yoni Friedman – JDN

À moins de deux mois des élections présidentielles aux États-Unis, le débat entre la vice-présidente Kamala Harris et l’ancien président Donald Trump s’est déroulé cette nuit (de mardi à mercredi). Lors de leur rencontre, Trump et Harris se sont serré la main, Harris a dit : « Faisons un bon débat. » Trump a répondu : « Content de te voir. »

Au début du débat, les deux candidats ont dévoilé leurs plans économiques. Trump a notamment évoqué le taux élevé d’inflation sous l’administration Biden-Harris, affirmant qu’il était un « désastre pour les gens, pour la classe moyenne, et pour toutes les classes ». Harris a répondu que l’administration Biden avait dû « nettoyer le chaos laissé par Donald Trump » après ses quatre années à la Maison Blanche, l’accusant d’avoir laissé « le pire taux de chômage depuis la Grande Dépression », « la pire attaque contre notre démocratie depuis la guerre civile » et « la pire crise de santé publique depuis un siècle ».

Un autre sujet central du débat fut la politique migratoire et la situation à la frontière américaine. Trump a attaqué Harris sur ce sujet, affirmant : « Des millions de personnes affluent dans notre pays, venant de prisons, d’asile psychiatrique et d’institutions pour malades mentaux. » Harris a défendu son bilan et exposé ses politiques en matière d’immigration.

Les échanges ont également été marqués par des attaques personnelles. Trump a ridiculisé les origines de Harris en déclarant qu’« elle décidera comment s’identifier », tandis que Harris a accusé Trump d’« échanger des lettres avec des dictateurs », le qualifiant de « faible et menteur ». Trump a répliqué en la qualifiant de « pire vice-présidente de l’Histoire » et a affirmé que « Biden la déteste », selon les citations publiées dans Israel Hayom.

Trump a également accusé l’ancienne présidente de la Chambre, Nancy Pelosi, et la maire de Washington, Muriel Bowser, de ne pas avoir assuré la sécurité lors de l’assaut du Capitole le 6 janvier 2021. « Je n’étais pas responsable de la sécurité », a-t-il déclaré, « Nancy Pelosi était responsable. Elle n’a pas fait son travail. »

La guerre en Ukraine a également été discutée. Trump a déclaré que la politique étrangère de Biden conduisait à une troisième guerre mondiale. « Je veux que la guerre se termine. Des millions de personnes sont tuées, c’est bien pire que ce qu’on entend. Ils ont donné plus de 150 milliards de dollars à l’Ukraine, mais ils n’ont pas le courage de demander à l’Europe de payer – c’est peut-être pour cela que l’Europe ne m’aime pas autant qu’ils aiment les gens faibles », a-t-il ajouté. Trump a également affirmé qu’il mettrait fin à la guerre avant même de reprendre ses fonctions à la Maison Blanche.

Harris a répondu : « La Russie a violé le droit international. J’ai fourni à Zelensky des renseignements américains pour l’aider à se défendre. Nous avons rassemblé 50 pays pour soutenir l’Ukraine et son droit à l’autodéfense. Grâce à notre aide, l’Ukraine reste un pays libre et indépendant. » Harris a ajouté qu’elle avait rencontré Zelensky juste avant l’invasion et avait tenté une médiation avant le début du conflit. Elle a conclu en affirmant que si Trump avait été président, « Poutine serait déjà à Kiev. »

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