Le Hamas a publié une vidéo montrant le soldat capturé Idan Alexander. La famille n’a pas encore approuvé la publication de cette vidéo, dans laquelle Idan s’adresse notamment au président élu des États-Unis, Donald Trump, pour demander son aide en vue de sa libération.
Be’hadré ‘Harédim – Shelo Shinberg
L’organisation terroriste Hamas a publié une vidéo constituant un signe de vie du soldat capturé Idan Alexander. Sa famille n’a pas encore donné son autorisation pour la diffusion de cette vidéo.
Dans la vidéo, Idan s’adresse au président Trump et lui demande d’intervenir pour sa libération. Alexander, qui a immigré en Israël depuis le New Jersey, s’est engagé dans les forces armées israéliennes (Tsahal). Il est détenu dans la bande de Gaza depuis 421 jours.
Son père adoptif, Doron Zekzer, avait confié dans une précédente interview à la radio Kan Reshet Bet qu’Idan était « un jeune homme formidable, issu d’une famille extraordinaire. Il aurait pu mener une vie confortable, recevoir tout ce qu’il souhaitait, mais il a été éduqué dans un esprit où chacun doit contribuer à l’État ».
Doron a ajouté : « Nous avons adopté quatre soldats, la maison est toujours ouverte. Chaque week-end, il venait à la maison comme un fils. Depuis le 7 octobre, nous nous battons pour lui, c’est la mission de ma vie – et ils sont abandonnés là-bas. »
Il y a quelques mois, sa mère avait raconté à Ynet qu’elle avait reçu un signe de vie de son fils : « Idani a choisi de s’engager, mais le pauvre, il a été enlevé. Alors quoi ? On ne le ramène pas ? Mon fils, qui pensait accomplir l’acte le plus noble en défendant l’État d’Israël, a perdu le contrat moral qui le liait à l’État dès qu’il a été capturé. »
Concernant le premier signe de vie qu’elle avait reçu de lui, elle a raconté : « Le 7 octobre, beaucoup de personnes libérées ont vu Idan, car ils les avaient regroupés dans une pièce avant de les séparer en différents groupes. Une femme âgée, qui avait été enlevée à Nir Oz et ensuite libérée, a été la première à me donner des nouvelles d’Idan. Ce samedi-là, elle était assise en face de lui, alors qu’il était menotté en uniforme. Elle lui a demandé : ‘Jeune soldat, d’où viens-tu ?’, et ils ont commencé à parler. Elle a demandé qu’on lui donne de l’eau et qu’on lui retire les menottes pour qu’il puisse boire. »