Le monde n’est pas laissé au hasard

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Autour de la table de Chabbath, n°421 Paracha Bechalah

Le soldat Elie-Israël blessé à Gaza pour lequel nous avions prié pour sa guérison paracha Vayigach vient de se fiancer ! Mazal tov aux familles Sebban et Tamaris.

Le monde n’est pas laissé au hasard, il existe une Main bienveillante qui organise les évènements et oriente les actions des hommes vers leur bien ultime.

Notre section hebdomadaire traite en grande partie de la traversée de la mer Rouge. Toutefois, pour les besoins de votre bulletin préféré, je m’attarderai sur un passage à la fin de la paracha.

Nous le savons, lorsque les Bené Israël sont sortis d’Égypte cela entraîna de grandes secousses dans tout le Croissant fertile : les ‘Houtim du grand sud lancèrent leurs missiles balistiques (la Cia et le Mossad ne savent toujours pas dans quelle direction..), les gazaouïs sortirent leurs Kalachnikov provenant de Russie et de la Corée du Nord

En effet, les 10 plaies d’Égypte marquèrent l’humanité par ce message intemporel : le monde n’est pas dû au hasard, il existe une main bienveillante qui organise les évènements et oriente les actions des hommes vers leur bien ultime. Car lors de ces événements gigantesques, Hachem montra qu’Il avait la capacité illimitée d’intervenir dans la vie de tous. L’exemple le plus flagrant sera la plaie de la mort des premiers-nés égyptiens qui périront le soir du 15 Nissan vers minuit. Or, à l’époque il n’existait pas de pièces d’identité informatisées qui indiquaient la date de naissance précise de chaque enfant dans les familles du Caire ou de Ramsès. De plus il était connu que les autochtones ne connaissaient pas vraiment la signification du mariage, à savoir la consécration d’un lien immortel entre deux âmes sœurs (et pas trois ni quatre, si vous voyez ce que je veux dire…). Donc lorsque Hachem frappa la population égyptienne ce fut avec une telle précision que c’était pour tout le monde, de l’ordre du Divin. Il n’y a avait pas d’autre possibilité.

Or, à peine les Bené Israël traversèrent la mer Rouge (à sec, sans un brin d’humidité) qu’une peuplade inconnue (ce n’était pas les iraniens, ni le Hezbollah ni même le Hamas… ou peut-être les trois à la fois ?) se jettera sur les Bené Israël. C’est le peuple d’Amalek qui ne supporte pas ce trop-plein de religiosité dans le monde. Il ne veut pas du repos hebdomadaire du vendredi soir jusqu’au samedi soir à la sortie des étoiles, ni non plus des plages séparées sur le littoral méditerranéen à Netanya et ailleurs. Amalek se bat de toutes ses forces contre Israël car ce dernier est la représentation de D’ sur terre. C’est un combat contre Hachem.

La première bataille sera éprouvante. Moché montera sur la colline et lèvera les bras vers le Ciel. Tout le temps où ses bras étaient pointés vers le haut, le Clall Israël l’emportait mais lorsqu’il fléchissait, c’est Amalek qui avait le dessus (Roch Hachana 29.). En effet, lorsque les bras s’élevaient, les soldats juifs levaient leur regard vers le Ciel et se soumettait à Hachem, tandis que lorsque les bras fléchissaient (vers le bas), les soldats « oubliaient » D’ et plaçaient leur confiance dans la dextérité de leur épée (Kipat Habarzel/les dômes…). Ils devaient alors se débrouiller seuls face aux mastodontes basanés armés de Kalachnikov et de grenades à la bandoulière (si vous voyez à qui je fais allusion…).

Cet épisode (des bras de notre saint maître) est un enseignement pour nous, à savoir que lorsqu’il y a en particulier, la guerre, on doit se renforcer dans la Emouna / foi pour vaincre. Le calcul est simple : plus on fera porter notre espoir vers Hachem, plus D’ sera enclin à aider ses enfants. Un peu comme ce qui se passe actuellement à Gaza ou de nombreux soldats partent au combat en criant le « Chema’ Israël ».

Autre exemple très édifiant : il y a à peine trois semaines, après une journée pleine de combats, un groupe de soldats se reposaient dans un abri de fortune. C’était quelques minutes avant le coucher du soleil et un des soldats religieux se lèvera prestement pour faire la prière du Min’ha (prière de l’après-midi). Notre Tsadik se tournera vers l’Est en direction de Jérusalem tandis que son bataillon fort de 80 hommes prenait un repos justifié ils étaient assis ou allongés en direction de l’Ouest. Notre homme se prépara à la prière, commença son Amida lorsqu’il vit à quelques mètres un homme sorti de nulle part d’un des innombrables tunnels payé en partie par le contribuable européen via les aides humanitaires pour Gaza… avec à son épaule un RPJ/Bazouka pointé sur le groupe de soldats Hachem yichmor veyatsil. Notre religieux criera en direction de son groupe et en peu de temps ils réussiront à le neutraliser d’après les comptes rendus, ce terroriste n’a pas réussi à tirer… Certainement qu’un ange avait été dépêché d’en haut pour éviter le carnage. Conclusion : le lendemain, tout le groupe de soldats à pareille heure faisait Min’ha.

Merci Hachem pour tout !

Ce combat avec Amalek est une allusion à la lutte qui existe sur terre entre les forces du mal et celles du bien. Jusqu’à nos jours, les acolytes d’Amalek combattent toute forme de moralité et de justice. La lutte est âpre mais on peut être sûr que le bien l’emportera à l’image de la victoire du Clall Israël dans le désert. De plus le verset l’enseigne : « Amalek est à la tête des nations mais il ira à sa fin » (Bamidbar 24.20).

Après cet épisode, Moché Rabénou demandera d’ériger un autel de sacrifice et de l’appeler : « D’ a fait des prodiges« (17.15).

Le Ktav Sofer (fils du Hatham Sofer) demande pourquoi Moché a eu besoin de marquer le coup et de construire un autel en souvenir de la victoire sur Amalek, alors qu’à aucun moment Moché n’a demandé de faire un autel en souvenir de la traversée de la mer Rouge ou de la sortie d’Égypte ?

La réponse qu’il donne est que lorsqu’il y a guerre et victoire il existera toujours des voix qui clameront que la victoire a été due au génie militaire de la nation : la vaillance des troupes, etc. Or Moché Rabénou vient nous enseigner que la vraie raison de la victoire est due à la grande Miséricorde Divine. Il n’y a pas de surhommes, de « Rambo ». Uniquement l’aide Divine qui a joué. Et ne croyez pas que ce raisonnement fait partie de l’histoire antique. Pour preuve, le rav Nogarshel s’est trouvé une fois aux USA et a rencontré un haut gradé des écoles militaires américaines West-Point. Le gradé lui expliqua que dans son école, les stratèges décortiquent toutes les grandes batailles qui ont eu lieu sur le globe. Le rav lui demanda : « Est-ce que vous enseignez la manière dont les guerres ont eu lieu en Erets Israël (guerre de 1967/1973) ? ». Le gradé répondra « pour sûr que non ! Les champs de combats en Terre sainte ne ressemblent à aucune bataille, puisqu’il s’agit tout bonnement de miracles. On ne peut pas les expliquer ni les enseigner d’une manière logique ».

Donc si mes lecteurs ont bien compris, pour que le Clall Israël jouisse pleinement de l’aide Divine (à Gaza, dans le nord et le reste du globe) il faudra se renforcer dans la Emouna/foi et la confiance en Hachem. A ce moment, D’ nous « renverra la pareille » (si on peut dire) et on sera certain de ne plus être inquiété par le Hamas ni par le Hezbolla ou l’Iran. Hachem a un long « bras » qui peut grandement nous protéger. N’est-ce pas ?

Quand la foi opère des miracles

Cette semaine nous avons parlé de Emouna.

Notre histoire véridique rapportée par l’organisme Dirchou ira dans le même sens (on remerciera cette organisation à but non-lucratif pour leur magnifique travail de développement de l’étude de la Tora dans la communauté et des Sioumim du Chass organisés partout dans le monde) au sujet d’un des grands du Clall Israël. L’histoire remonte à quelques dizaines d’années en Israël.

Il s’agit d’une femme qui souffrait de graves insuffisances cardiaques et de douleurs au cœur, que Hachem nous en préserve. Elle fit différentes vérifications dans les hôpitaux du saint pays mais les conclusions des médecins étaient pessimistes. Il fallait absolument opérer dans les six mois à venir. Les mois précédents l’opération, elle priait afin que son cœur ne lâche pas. Le jour dit, le couple partit en direction de l’hôpital. Or, le mari ne voulait pas faire l’opération s’il n’y a avait pas la bénédiction du Steipler, le Géant de la Tora, rabbi Israël Ya’acov Kanievski zatsal (père du rabbi Haim Kanievski zatsal). Le mari demanda au taxi d’attendre en bas de l’immeuble du rav situé à Bené Braq. Notre homme pénétra dans l’appartement du rav et demanda une bénédiction pour sa femme qui attendait dans le taxi. Le rav lira le petit papier sur lequel étaient écrites les doléances du mari (le rav avait du mal à entendre) et dit : « Ta femme ne doit pas faire l’opération. » Le mari était incrédule, il était juste venu prendre une bénédiction pour une opération qui avait été programmé six mois auparavant. Seulement le rav resta sur sa position : « L’opération : en aucune façon ! Il n’y a aucun besoin. Ta femme vivra encore longtemps avec un cœur solide jusqu’à sa vieillesse« . Le mari était retourné. Maintenant que pouvait-il dire à sa femme qui attendait anxieusement dans le taxi afin de se rendre à l’hôpital ? Un des proches du rav vit notre homme très perplexe et il lui suggéra : « Peut-être que ta femme acceptera si elle écoute l’avis du Roch Yechiva, rav Chakh (qui habitait aussi à Bené Brak) ». Le mari retourna dans la voiture et répéta tout ce que le rav avait dit. Sa femme, qui était respectueuse des rabbanim était d’accord d’aller rencontrer le rav Chakh. Le couple arriva dans la simple maison du rav Chakh et lui exposèrent la position du Steipler. Le rav Chakh dit : « Nou… Si le Steipler a dit qu’elle n’a pas besoin de l’opération, il sait ce qui se passe dans les Cieux… C’est une preuve qu’elle recouvrira bientôt la santé ! » La femme écouta les paroles du Roch Yechiva et restait indécise. D’un côté la nécessité d’opérer et de l’autre, la parole des Sages de la génération. Puis elle tranchera avec beaucoup de fierté : « J’accepte la parole des Rabbanim, et j’annule mon opération ! » Le secrétariat de l’hôpital appela le couple récalcitrant pour les mettre en garde d’une telle décision… Peine perdue, la femme avait décidé de ne pas se faire opérer, quoi qu’il arrive.

Et le miracle se produisit. Au bout de quelques semaines les douleurs disparurent. Béni soit Hachem et les Tsadikim du Clall Israël. Les années passèrent, en 1986 le Steipler décédera et les douleurs réapparurent ! A nouveau le couple se rendit dans les hôpitaux et le corps médical déclara qu’il fallait faire au plus vite l’opération. Seulement ils s’étonnèrent de voir que leur patiente avait pu survivre depuis tout ce temps sans aucun soutien médical. Avant de faire l’opération le couple se rendit chez le fils du Steipler, rabbi Haïm Kaniévski zatsal en décrivant leur problème. Son saint père avait dit de ne pas opérer et aujourd’hui les professeurs pressent pour faire l’opération. Fallait-il accepter le verdict du corps médical? Le rav zatsal dit : « Cela dépend d’une discussion (entre deux avis) dans le Midrach si la bénédiction accordée par un Sage continue après la mort de ce dernier. Mais, dans notre cas, c’est différent. Car la bénédiction que mon père a donné a fait beaucoup de Kidouch Hachem/sanctification du Nom de D’ (les gens ont vu que ce ne sont pas les docteurs qui accordent la vie à leurs patients mais c’est dans la main miséricordieuse du Ribono chel ‘Olam et aussi des prières des Tsadikim). De plus, mon père a dit que ta femme vivra longtemps, donc si à D’ ne plaise la maladie revenait les paroles de mon père auraient été vaines. C’est clair qu’il ne faut pas opérer et que les douleurs passeront, Refoua Cheléma ! La femme accepta les paroles du Sage et, Béni soit D’, les douleurs disparurent à nouveau…

Chabbat Chalom et à la semaine prochaine si D’ le veut !

David Gold tél / 00 972 55 677 87 47

Une bénédiction de réussite et de bonne santé à Ya’acov Hassoun et son épouse (Raanana/Belgique) et un bon retour en Terre Sainte.

Une bénédiction à mon Roch Collel rav Asher Brakha et à son épouse pour tout son magnifique travail de diffusions des valeurs juives en Erets et particulièrement à Raanana.

Une bénédiction à Alain Melloul et à son épouse dans la Parnassa (clinique dentaire à Raanana) et une berakha de protection pour les enfants en particulier à Adam et Mendel.

Un Zivoug Hagoun à Lyora bath Frima.

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