Les F-35 Adir prêts pour attaquer l’Iran

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Israël prépare ses F-35 à frapper des sites nucléaires iraniens

Alors qu’Israël continue de mener son offensive contre le Hamas dans la bande de Gaza, les forces aériennes préparent leur flotte de F-35 à une hypothèse redoutée : la création imminente d’armes nucléaires par l’Iran. Des sources confidentielles ont indiqué que l’État hébreu modifie actuellement ses chasseurs de 5ème génération pour frapper des cibles en profondeur.

Les tensions au Moyen-Orient prennent un nouveau tournant. Selon des sources du média Shephard, l’armée israélienne moderniserait ses chasseurs F-35 pour en améliorer les capacités. Ces modifications permettraient aux avions de chasse de la Force aérienne israélienne (IAF) de frapper des cibles éloignées géographiquement, potentiellement l’Iran. Cette décision fait écho aux menaces à peine voilées d’un officiel du régime islamique, indiquant que l’Iran pourrait se parer d’une arme nucléaire.

Neutraliser les infrastructures nucléaires en Iran 

Au début du mois de février 2024, Ali Akbar Salehi, directeur de l’organisation de l’énergie atomique d’Iran (OEAI) de 2013 à 2021, déclarait à la télévision iranienne que le régime possédait toutes les pièces permettant de construire une arme nucléaire. Une annonce suscitant l’inquiétude du directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique, Rafael Mariano Grossi. Depuis l’attaque du Hamas en Israël, le 7 octobre 2023, l’Iran multiplie les actions belliqueuses au Moyen-Orient, notamment par le biais de ses proxies. Plusieurs bases américaines en Irak et en Syrie ont été frappées par des missiles tirés par des milices soutenues par l’Iran, tandis que les Houthis attaquent depuis plusieurs semaines des navires en Mer Rouge.

L’IAF possède actuellement 33 F-35I Adir. Certaines unités sembleraient être équipées de réservoirs spéciaux, emportant plus de fuel lors de phases de vol non furtives. Comme indiqué par le journaliste Arie Egozi, Israel Aerospace Industries (IAI) a déjà procédé à des modifications sur certains aéronefs, leur offrant une autonomie de vol accrue en augmentant la capacité des réservoirs. Actuellement, les F-35C ont une capacité de vol d’environ 1 200 miles nautiques, soit 2 220 km aller-retours. Des réservoirs plus importants offrent à Israël la possibilité de frapper des cibles situées plus loin sur le territoire iranien. De plus, les ingénieurs travaillent à intégrer les kits Spice-2000 sur les F-35I, ces derniers pouvant ainsi emporter des bombes et missiles air-sol dont les têtes avoisinent les 1 000 kg, à l’instar de BLU-109 et de Mk.84. L’IAF avait déjà fait démonstration de ses capacités à neutraliser des menaces ennemies en neutralisant en novembre 2023 des missiles de croisière grâce à des munitions AIM-9X et AIM-120 AMRAAM.

Un avantage dans la guerre électronique 

Autre composante en phase d’amélioration sur les F-35I Adir : le facteur lié à la guerre électronique. Les forces armées israéliennes souhaitent pouvoir engager des cibles même lorsque l’espace aérien est parasité par les actions de brouilleurs notamment. En cause, le déclenchement d’un système de brouillage par la Russie en 2022, qui avait affecté les vols commerciaux en Israël. Un avantage sur les brouilleurs contribuerait au succès des chasseurs furtifs si ces dernières venaient à attaquer des sites sensibles sur le territoire de l’Iran. Les améliorations du F-35I accroissent aussi ses capacités offensives de guerre électronique, avec la possibilité de brouiller des radars et systèmes ennemis en cas d’opération en territoire contesté. Si cela n’est que spéculatif à l’heure actuelle, l’Israël se positionnerait comme fer de lance de la lutte contre le régime iranien en cas d’utilisation d’armes nucléaires par les Gardiens de la révolution islamique.

JForum.fr et A&C

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