Des médias arabes ont affirmé que Tsahal avait attaqué un bâtiment scolaire abritant des déplacés, causant la mort de 25 personnes. Une déclaration conjointe de Tsahal et du Shin Bet a révélé que l’attaque visait en réalité des terroristes du Hamas et du Jihad islamique qui avaient établi un centre de commandement au sein de la population civile.
JDN
Des médias arabes ont rapporté dans la nuit la mort de 25 personnes dans une frappe israélienne contre le complexe scolaire Fahmi al-Jarjawi, situé dans le quartier d’Al-Daraj à Gaza-ville. Selon leurs dires, les victimes seraient des « civils innocents » réfugiés dans une école utilisée comme abri humanitaire.
Cependant, dans les heures qui ont suivi, Tsahal et le Shin Bet ont publié une déclaration conjointe exposant les faits : « Tsahal et le Shin Bet ont éliminé, durant la nuit de dimanche à lundi, plusieurs terroristes de premier plan qui se trouvaient dans un centre de commandement du Hamas et du Jihad islamique palestinien (JIP), installé dans l’ancien bâtiment de l’école Fahmi al-Jarjawi à Gaza-ville. »
Le complexe servait, selon les autorités israéliennes, à la planification et à la collecte de renseignements en vue de futures attaques contre des civils israéliens et les forces de Tsahal. Avant la frappe, plusieurs mesures ont été prises pour réduire les risques pour les civils, notamment l’usage de munitions de précision, des observations aériennes et des données de renseignement supplémentaires.
Tsahal accuse les organisations terroristes d’utiliser systématiquement des installations civiles et des civils comme boucliers humains, ce qui constitue une violation flagrante du droit international. L’armée affirme qu’elle continuera à agir avec force et détermination contre tous les groupes terroristes dans la bande de Gaza.
À propos des accusations concernant la mort de 9 enfants d’une même famille
Ce n’est pas la première fois que les médias palestiniens accusent Tsahal de frapper intentionnellement des civils. Le samedi soir, ils ont affirmé qu’une frappe israélienne aurait tué neuf enfants d’une même famille, et que leurs corps auraient été transportés à l’hôpital où leur mère travaille comme médecin.
Cependant, selon des sources militaires israéliennes citées par le journaliste Itay Blumental, il n’est pas du tout certain que l’incident ait réellement eu lieu — et encore moins tel qu’il a été rapporté.
Un haut responsable de Tsahal a précisé qu’un drone avait visé un bâtiment à Khan Younès, dans une zone considérée comme zone de combat depuis deux mois. La munition utilisée n’aurait pas explosé selon les premières vérifications. Il est donc impossible de confirmer si elle a explosé plus tard, ni s’il y a eu des victimes.
De plus, Tsahal souligne que de nombreuses images diffusées sur les réseaux sociaux de Gaza sont soit générées par intelligence artificielle (IA), soit issues d’archives anciennes. Une enquête interne est toujours en cours.
En tout état de cause, si des enfants ont été tués, la responsabilité incombe entièrement à leurs parents, affirme l’armée, pour être restés dans une zone de combat malgré les instructions en arabe diffusées par Tsahal pour l’évacuer. Encore une fois, des civils restent au cœur des zones de guerre, et certains s’attendent à ce que les soldats israéliens mettent leur vie en danger plutôt que d’éliminer une menace potentielle.
La stratégie du Hamas : des civils comme boucliers humains
C’est exactement la stratégie du Hamas : placer des civils autour des infrastructures militaires afin de dissuader Tsahal de frapper. Bien que l’armée israélienne fasse « tout son possible – et au-delà de ce que le droit exige – pour éviter les pertes civiles », la responsabilité des victimes incombe au Hamas et à ceux qui placent sciemment des civils à proximité de terroristes.
La conclusion de l’armée : la guerre menée par Israël contre les groupes terroristes à Gaza continuera avec fermeté, sans pour autant négliger les efforts pour limiter les dommages aux innocents, malgré les obstacles imposés par les terroristes eux-mêmes.