Qui dirigera la bande de Gaza ? Le plan de Netanyahou pour « le jour d’après »

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Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a présenté ce soir sa proposition au « jour d’après » du Hamas pour approbation par le cabinet politique et de sécurité. Un document incluant l’alternative civile au régime du Hamas dans la bande de Gaza.

Kikar haChabbath

Le bureau du Premier ministre a annoncé dans la nuit (de jeudi à vendredi) que le Premier ministre Benyamin Netanyahou avait soumis sa proposition pour « le lendemain » du Hamas à l’approbation du cabinet politique et de sécurité.

Selon l’annonce, le document de principes du Premier ministre reflète une large acceptation par l’opinion publique des objectifs de la guerre et de l’alternative civile au régime du Hamas dans la bande de Gaza. Le document ci-joint du Premier ministre a été distribué à tous les membres du cabinet comme base de discussion en vue de la poursuite des discussions sur la question.

Dans l’immédiat, Tsahal poursuivra la guerre jusqu’à ce que ses objectifs soient atteints : la destruction des capacités militaires et des infrastructures gouvernementales du Hamas et du Jihad islamique, le retour des personnes enlevées et la prévention de toutes menaces en provenance de la bande de Gaza.

Dans l’intervalle : Israël conservera sa liberté d’action opérationnelle dans toute la bande de Gaza, sans limite de temps, afin d’empêcher la reprise du terrorisme et de contrecarrer les menaces venant de Gaza.

La zone de sécurité établie dans la bande de Gaza, à la frontière avec Israël, existera aussi longtemps qu’elle sera nécessaire en matière de sécurité.

Israël maintiendra un « bouclage sud » à la frontière entre Gaza et l’Égypte afin d’empêcher la ré-intensification des éléments terroristes dans la bande de Gaza. La « barrière sud » fonctionnera, autant que possible, en coopération avec l’Égypte et avec l’aide des États-Unis, et sera basée sur des mesures visant à empêcher la contrebande en provenance d’Égypte, tant sous terre qu’en surface, y compris au terminal de Rafah.

Israël aura un contrôle de sécurité sur toute la zone à l’ouest de la Jordanie, y compris l’enveloppe de Gaza, pour empêcher le renforcement des éléments terroristes au sein de l’Autorité palestinienne et dans la bande de Gaza et pour contrecarrer les menaces contre Israël.

Il y aura une démilitarisation complète dans la bande de Gaza de toute capacité militaire, au-delà de ce qui est requis pour le maintien de l’ordre public. La responsabilité de réaliser cet objectif et de superviser son existence dans un avenir proche incombe à Israël.

Au niveau civil, dans la mesure du possible, l’administration civile et la responsabilité de l’ordre public dans la bande de Gaza reposeront sur des fonctionnaires locaux ayant une expérience administrative. Ces entités locales ne seront pas identifiées avec des pays ou des entités qui soutiennent le terrorisme et ne recevront aucun paiement de leur part.

Un programme global de déradicalisation sera promu dans toutes les institutions religieuses, éducatives et sociales de la bande de Gaza, autant que possible avec la participation et l’assistance des pays arabes ayant l’expérience de la promotion de la déradicalisation sur leur territoire.

Israël s’efforcera de fermer l’UNRWA, dont les agents ont été impliqués dans le massacre du 7 octobre et dont les écoles enseignaient le terrorisme et la destruction d’Israël. Israël s’efforcera de mettre un terme aux activités de l’UNRWA dans la bande de Gaza et de les remplacer par des agences d’aide internationale responsables.

La restauration de la bande de Gaza ne sera possible qu’une fois la démobilisation achevée et le processus de déradicalisation commencé. Les programmes de réhabilitation seront financés et dirigés par des pays acceptables pour Israël.

À long terme : Israël rejette catégoriquement les diktats internationaux concernant un règlement permanent avec les Palestiniens. Un tel arrangement ne pourra être obtenu que par le biais de négociations directes entre les parties, sans conditions préalables.

Israël continuera de s’opposer à la reconnaissance unilatérale d’un État palestinien. Une telle reconnaissance, à la suite du massacre du 7 octobre, donnerait une énorme récompense à un terrorisme sans précédent et empêcherait tout futur accord de paix.

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