Tutoriel pour apprendre à haïr Israël

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Si l’État juif n’existait pas, il y aurait une sacrée concurrence entre ceux qui voudraient l’inventer…

Les Juifs, premiers monothéistes et qui l’expient depuis des siècles

Ah, mais c’est bien sûr : ils n’ont plus à le faire, ils L’ONT inventé, en même temps que la morale, pour faire bonne mesure, avec la distinction entre le bien et le mal. Ils ont écrit l’ancêtre de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, les Tables de la Loi en V.O., ils ont inauguré le jour de congé en inventant le Chabbath, qui s’applique aux hommes, aux femmes, aux esclaves et même aux animaux.

Ils ont été esclaves en Égypte, rois en Israël, ancêtres des Gaulois (ceux qui résistaient aux Romains qui les avaient chassés de leur patrie), errants de par le monde, chassés d’ici, persécutés là, faussement accusés de trahison chez l’un, exterminés chez l’autre…

Ils ont inventé le sionisme, l’aspiration au retour à Sion : l’indépendance dans leur patrie d’origine. Ils ont fini par se la voir accorder par l’ONU en 1948. Le troisième monothéisme ne le leur a jamais pardonné, qui déjà revendiquait leur droit d’aînesse à grand renfort de mensonges historiques et de copier-coller de leur histoire…

Les autres croyants rêvent aussi d’un Israël

Les croyants sincères, aux quatre coins de la planète, rêvent de pouvoir vénérer et ritualiser en paix, sans risquer leur vie dans les pays où l’islam est seule religion autorisée ou, plus banalement, le ridicule et l’ostracisme social dans nos démocraties occidentales qui aiment l’Autre, tous les autres, beaucoup plus qu’elles-mêmes. La laïcité à la française leur garantissait ce droit, depuis 1905, jusqu’à ce qu’on lui accole des adjectifs. De la même façon qu’une république perd son essence républicaine quand elle « gagne » un qualificatif, fût-il « démocratique », la laïcité, qui promettait à chacun la liberté de croire à tout ou à rien, pourvu que ce soit en privé, s’est retrouvée dépouillée de son essence en devenant « nouvelle », ou « raisonnablement accommodée ».

La start-up nation fait plus d’envieux que d’émules

Certains ont l’impression qu’Israël est leur rêve déjà réalisé : les adeptes de la technologie, qui sont sensibles à la poésie de Waze, les jardiniers dont les doigts verts doivent beaucoup à l’irrigation au goutte-à-goutte, les écolos qui peuvent conduire, sans culpabiliser, des voitures électriques (aux grilles créées par Better Place), les utilisateurs qui ne pourraient plus se passer des clés USB (inventées par Dov Moran et fabriquées par SanDisk), les gourmands amateurs de tomates cerises…

Et les malades ! Les patients atteints d’Alzheimer et de Parkinson, qui bénéficient du traitement contre les symptômes de confusion et de démence mis au point par le professeur Martha Weinstock-Rosin de l’Université hébraïque de Jérusalem…

Et puis les aveugles qui peuvent maintenant « entendre » les couleurs et les formes grâce à des dispositifs de substitution sensorielle non invasive. Ceux qui sont atteints de DMLA, la dégénérescence maculaire liée à l’âge, sont encore plus vernis, puisqu’ils peuvent remplacer leur rétine par un équivalent artificiel mis au point par le professeur Yael Hanein, du centre de Nanosciences et Nanotechnologie de l’université de Tel Aviv.

Les tétraplégiques, qui recommencent à marcher grâce à l’exosquelette électronique de Re-Walk, Monsieur et Madame Toulemonde qui, devant subir une exploration interne, avalent PillCam, la capsule munie d’une mini-caméra, mise au point par Given Imaging Israël, grâce à laquelle les explorations internes se font sans douleur.

La médecine israélienne bénéficie même aux antisémites

Il y en a sûrement parmi ceux chez qui on a détecté précocement un cancer, grâce au nez artificiel créé par le professeur Hossam Haick, du Technion de Haïfa.

L’amniocentèse, qui a été mise au point par l’Institut Weizmann, est maintenant une procédure obligatoire pour toutes les Françaises enceintes, parmi lesquelles il serait étonnant que ne figure pas un pourcentage élevé d’antisionistes. De même parmi les mères, heureuses que la mort subite du nourrisson ait été pratiquement éradiquée grâce à Baby-Sense, un dispositif sans contact tactile, sans radiation, qui surveille la respiration et les mouvements à travers le matelas pendant le sommeil et qui active une alarme visuelle et auditive si la respiration cesse pendant plus de 20 secondes ou si le taux de respiration ralentit à moins de 10 respirations par minute.

Les femmes, mères ou pas, qui guérissent du cancer des ovaires grâce à un traitement thérapeutique rapide mis au point par l’équipe du Professeur Dan Peer, au laboratoire de Nanomédecine de l’Université de Tel Aviv, sont-elles toutes reconnaissantes à l’État juif ? Et tous ceux qui ont survécu à des maladies infectieuses liées à des souches bactériennes résistantes, autrefois mortelles, grâce au développement d’antibiotiques plus efficaces issus des recherches du professeur Ada Yonath, biologiste moléculaire de Jérusalem, prix Nobel de chimie 2009 ?

Les antisémites ne pourraient pas vivre sans Israël…

De même que l’œuvre de Socrate n’est connue qu’à travers les témoignages indirects de ses disciples, Jacob Hania n’est connu de nos lecteurs que par les citations de ses enseignements, qui n’ont, pas plus que ceux de Socrate, été gravés dans le marbre. Sans nous prendre pour Platon, nous trouvons cependant utile de rappeler son inoubliable aphorisme : « Les antisémites ont besoin des Juifs, pas l’inverse. »

C’est pourquoi ceux qui, en actes ou en paroles, visent à terminer « l’œuvre de Hitler » à travers l’annihilation de l’État juif ne se rendent pas compte qu’en réussissant, ils se tireraient une balle dans le pied, laquelle pourrait facilement ricocher et les toucher en plein cœur, s’ils en avaient un, ou en pleine tête s’ils avaient quelque chose à l’intérieur. Car une fois leur bouc émissaire éliminé, que leur resterait-il comme raison de vivre ?

Apportant une preuve supplémentaire de l’humanisme enseigné par le judaïsme, Israël ne leur donnera pas l’occasion de vérifier la justesse de notre analyse et, pour ce faire, il ne se contente pas de pancartes stipulant qu’ils « n’auront pas sa haine », mais il met en place des protections effectives pour ses citoyens et lance des opérations contre les agresseurs quand ils dépassent les bornes.

Qu’est-ce que cela rappelle aux citoyens du pays où, il fut un temps, on pouvait être « heureux comme D’ » ? Rien, strictement rien et c’est la raison pour laquelle ils courent le risque de disparaître en tant que peuple, à défaut de le faire en tant qu’individus.

Les États-Unis en avance sur l’Europe ?

Le trio des démocrates américaines, dont l’antisionisme constitue la colonne vertébrale (et dont nous avons déjà parlé dans Mabatim.info), continuant sur sa lancée éradicationniste, a fait une proposition de loi au Congrès, dont l’intitulé devrait recueillir l’approbation de tout humaniste :

« Loi relative à la promotion des droits de l’homme pour les enfants palestiniens vivant sous l’occupation militaire israélienne, en exigeant que les fonds américains ne soient pas utilisés pour soutenir la détention militaire, les interrogatoires et les mauvais traitements des enfants palestiniens ».

L’intitulé. Parce que derrière les mots, il n’y a pas de fait, seulement des intentions. Et les intentions devraient faire dresser les cheveux sur la tête de tous les humanistes, sauf les chauves, bien entendu, Pom Pom.

Analysant ce projet de loi, un journaliste israélien le compare à la situation d’un homme à qui on demande depuis combien de temps il a arrêté de battre sa femme. « Cela sous-entend tellement d’hypothèses accusatrices, qu’il est trop tard pour affirmer qu’il n’a jamais tabassé personne et que, de plus, il a toujours été célibataire (JewishPress). »

Malgré les accusations totalement infondées qui figurent dans le titre du projet de loi, il a aussitôt été soutenu par toute la cohorte des jeunes élues démocrates américaines qui se prennent pour des indigènes de la république française : Alexandria Ocasio-Cortez, Ilhan Abdullahi Omar, Rashida Tlaib, Ayanna Pressley et Pramila Jayapal. Pour le dire autrement, par toutes celles qui ne seraient pas fichues de montrer Israël sur une carte ou de citer une seule exaction israélienne contre un enfant palestinien, mais dont la devise a dû être écrite par Jacques Besnard, sur une idée de Christian Clavier, Gérard Jugnot et Thierry Lhermitte : « C’est pas parce qu’on n’a rien à dire qu’il faut fermer sa gueule.[1] »

Les USA, ils sont derrière l’Europe, tout derriè-è-reuh

Le 22 mai 2019, une avancée fondamentale en psychologie a été faite par le « Réseau de Santé Mentale Palestine – Belgique », grâce auquel on peut découvrir une corrélation directe entre les « dysfonctionnements mentaux des Palestiniens et la politique de l’État d’Israël (JForum). » L’unique objet du ressentiment de ce réseau est l’État juif et son unique sujet d’étude, « l’impact de l’occupation sur la santé mentale des Palestiniens, les traumatismes au sein de la famille et son impact sur les femmes, les hommes et les enfants, la violence à l’encontre des enfants (emprisonnement et traumatismes intergénérationnels) et les perspectives sur la crise de la santé mentale. »

Là où cela commence à être gênant, c’est que ces adeptes de la psychologie anticoloniale (sic) ne connaissent pas le sens des mots qu’ils utilisent, à commencer par « colonial » qui, à leurs yeux, définit Israël, seul pays de ce type sur la planète, sinon ils lutteraient aussi contre les autres.

Or une colonie est « un territoire occupé et administré par une nation en dehors de ses frontières et demeurant attaché à la métropole par des liens politiques et économiques étroits (Larousse). »

La Cisjordanie de l’Autorité palestinienne et la Bande de Gaza du Hamas ne sont pas des territoires hors des frontières d’Israël, puisqu’elles font partie de l’ex-Palestine mandataire, qui devait, sous la houlette de la Grande-Bretagne, devenir le « foyer national pour le peuple juif sur la base du lien historique existant entre le peuple juif avec la Palestine, dans le but de reconstruire leur foyer national dans ce pays, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte aux droits civiques et religieux des collectivités non juives existantes en Palestine (Yale Law School, Avallon project). »

Le 15 mai 1948, lorsque l’indépendance d’Israël fut déclarée, sa sœur jumelle aurait dû voir le jour sous la forme de l’État arabe de Palestine. Mais les Arabes le refusèrent, comme ils refusèrent toutes les propositions ultérieures qui leur furent faites. Aucun ÉTAT de Palestine n’a JAMAIS existé. Or pour qu’un État puisse être colonisé, il faut qu’il existe. C’est ballot, mais c’est comme ça.

Médias colonisés par une bien-pensance débile et débilitante

Ce que les médias français appellent « colonies juives » ce sont, tout simplement, des villages juifs en territoire palestinien, en miroir des villages et villes arabes d’Israël (comme Nazareth, par exemple), desquels nul journaliste français ne songe à s’offusquer.

Les concernant, à la suite d’une énième conférence de Paris destinée, en théorie, à promouvoir la paix et consistant, en pratique, à délégitimer Israël, le Wall Street Journal rappelait, le 18 janvier 2017, un jugement de 2013 de la Cour d’Appel de Versailles, qui « statuait que, contrairement aux allégations palestiniennes, les implantations juives ne violent en aucun cas l’interdiction faite à une puissance étrangère de transférer sa population civile vers le territoire qu’elle occupe, selon les Conventions de Genève. Cette Loi, soutient la Cour d’Appel de Versailles, interdit les efforts réalisés par un gouvernement pour transférer les populations. Mais elle n’a jamais interdit aux individus de s’installer de leur propre chef dans des territoires disputés (Wall St Journal) ».

Qu’importe la façon dont on tord les boyaux de la réalité, pourvu qu’on ait l’ivresse de condamner l’État juif…

Après les Belges, un Allemand

En 2019, Karl-Heinz Hoffmann est l’un des néo-nazis allemands les plus connus. Le groupe qu’il a fondé, le Wehrsportgruppe Hoffmann (groupe sportif Hoffmann), fait partie d’un réseau dans lequel de violentes organisations néo-nazies d’extrême droite font cause commune avec de violents groupes pro-palestiniens d’extrême gauche.

Dans son livre The Terror Network, publié en 1981, la journaliste Claire Sterling affirmait que les groupes terroristes fascistes, les ligues de gauche, les associations nationalistes et les mouvements religieux étaient tous reliés par des réseaux illicites et que l’Union soviétique (et d’autres) facilitait les attaques contre les démocraties en leur fournissant armes, argent et formation. L’approvisionnement et le stockage des armes, le financement et l’infrastructure de communications indispensables à ces groupes les amenait à coopérer, même quand leurs idéologies semblaient s’opposer, d’autant qu’ils avaient au moins deux objectifs communs : l’affaiblissement des États-Unis et l’élimination d’Israël (Tablet Mag).

Sa théorie, à l’époque considérée comme iconoclaste, trouva cependant une confirmation lorsque des phalangistes chrétiens libanais organisèrent une conférence de presse pour présenter quatre membres du groupe sportif Hoffmann comme preuve de ce que les Palestiniens coopéraient avec les néo-nazis. Les Palestiniens relancèrent aussitôt, abattant la carte de deux autres Allemands du même groupe Hoffman et les qualifiant de gauchistes. Pour un néonazi, la coopération avec les Palestiniens va de soi, dans la prolongation de l’alliance entre Hitler et le mufti de Jérusalem, Al-Husseini.

Les néofascistes allemands ont aussi aidé directement les attentats terroristes palestiniens. Der Spiegel a révélé, en 2012, que deux néonazis allemands avaient aidé Septembre Noir à massacrer les athlètes israéliens à Munich en 1972 (le Figaro). Plus près de nous, en 2017, on a découvert que le parti d’extrême droite allemand Der Dritte Weg (La Troisième Voie), lié à BDS (le mouvement Boycott, Désinvestissement Sanctions contre Israël), possédait un compte Paypal commun avec le Hezbollah et le régime d’Assad (Jerusalem Post). Paypal l’a fermé en janvier 2019.

Méchants fascistes naturalisés « gentils de gauche »

Pour comprendre le conflit israélo-palestinien, il faut toujours avoir à l’esprit les prolégomènes : tout ce qui est de gauche est gentil (sauf si c’est un gouvernement israélien), tout ce qui est de droite est méchant (sauf si c’est un despote élu pour 4 ans, il y en a 14, dont le peuple vit de la charité internationale, mais qui possède, à titre personnel, des comptes off-shore à sept zéros).

Si la distinction gauche/droite n’a plus de sens au plan intérieur français, elle en a encore moins dans le contexte d’un conflit passionnel.

Alors à quoi elle sert ?

À faire comprendre le casting lorsqu’on évoque le sujet. Exemple : si on écrit « un commando terroriste s’introduit dans un kibboutz et tue toute une famille, dont trois enfants » on ne risque pas d’atteindre l’objectif, qui est de susciter une empathie spontanée avec les Palestiniens et une haine viscérale des Israéliens.

De plus, il n’est pas exclu que le public ait entendu parler du kibboutz et qu’il sache ce que c’est : une collectivité agricole où tous les moyens de production sont en commun et où règne une démocratie directe au moyen d’assemblées générales hebdomadaires. Autrement dit, c’est une enclave communiste dans un pays capitaliste, qui a le culot de se distinguer de toutes les autres tentatives collectivistes par le fait qu’elle est restée démocratiquement égalitaire et qu’elle n’est jamais tombé dans l’autoritarisme. Le kibboutz c’est de gauche, donc c’est interdit aux Juifs, qui sont ontologiquement de droite. Yaka l’appeler « colonie » !

Un commando terroriste qui tue des bébés, c’est difficile à rendre sympathique.

D’où l’emploi de mots magiques : sur France 24, « Une famille de colons israéliens assassinée près de Naplouse. Deux Palestiniens sont accusés d’avoir tué une famille de colons israéliens dans la colonie d’Itamar, près de Naplouse, une attaque condamnée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et le président palestinien Mahmoud Abbas (France24). »

Traduction : une famille, c’est beaucoup plus neutre et moins imagé que « les parents et trois de leurs enfants dont le plus jeune avait trois mois » surtout agrémentée du mot magique : « colons », synonyme de « salauds d’extrême-droite ». En français, on évite les répétitions, parce que ce n’est pas joli. En journagandiste, on pratique la pédagogie de répétition, donc les colons abstraits, sans sexe et sans âge, viennent d’une « colonie ». C’est pas joli-joli, cette manipulation du lecteur qu’on prend vraiment pour un… bourgeois. Inutile d’entrer dans les détails : des colons tués, c’est normal, ils l’avaient bien cherché et d’ailleurs, il n’y a pas un agresseur et un agressé, surtout pas cinq victimes et deux coupables, puisque aussi bien le Premier ministre israélien que le Président palestinien condamnent cette « attaque » à égalité. Certes, le Président palestinien verse à tous les terroristes (ou à leurs ayants-droits) un salaire indexé sur le nombre de leurs victimes. Mais ça, le lecteur lambda n’a pas besoin de le savoir : il vaut mieux qu’il se concentre sur les maladies mentales que les petits Palestiniens attrapent en respirant le même air que les méchants colons.

Et on espère qu’il parviendra tout seul à la conclusion souhaitée : pour guérir les malades, il faut se débarrasser des agents infectieux.

Pathologie subliminale

Et le journaliste espère que son lecteur parviendra tout seul à la conclusion souhaitée : pour guérir les malades, il faut se débarrasser des agents infectieux.

Vous avez remarqué que Hitler traitait déjà les Juifs de parasites ? « Le Juif reste à l’endroit où il s’est établi et s’y cramponne, à tel point qu’on ne peut l’en chasser que très difficilement, même en employant la violence. Il est et demeure le parasite type, l’écornifleur qui, tel un bacille nuisible, s’étend toujours plus loin dès qu’un sol nourricier favorable l’y invite. L’effet produit est celui des plantes parasites : là où il se fixe, le peuple qui l’accueille s’éteint. »[2]

Les antisémites du XXIe siècle connaissent des maladies que le Führer ne pensait pas à citer, alors que Le Monde, lui, n’a pas hésité : « Le cancer israélo-palestinien s’est formé à partir d’une pathologie territoriale : la formation de deux nations sur une même contrée, source de deux pathologies politiques, l’une née de la domination, l’autre de la privation. Il s’est développé d’une part en se nourrissant de l’angoisse historique d’un peuple persécuté dans le passé et de son insécurité géographique, d’autre part du malheur d’un peuple persécuté dans son présent et privé de droit politique » (le Monde, 4 Juin 2002, Archives).

Vous avez remarqué combien « antisioniste » ressemble à « antibiotique » ? Mais il ne faut pas les confondre : le premier veut exterminer le créateur du second, au nom de la justice et du droit… que celui-ci avait également inventés. LM♦

Liliane MessikaMABATIM.INFO

Logo Liliane Messika[1] Pour un film réalisé en 1975 par le premier, mettant en scène, notamment, les trois derniers.
[2] Dans Mein Kampf, Le peuple et la race (chapitre 11), page 159.

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