Un mafionnaire turc dévoile des histoires embarrassantes sur les dirigeants du pays

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Un mafionnaire turc qui a fui le pays révèle des histoires particulièrement embarrassantes sur des responsables du gouvernement turc, qui incluent des actes criminels graves tels que le meurtre, la corruption et le trafic de drogue. Il a laissé entendre qu’Erdogan avait commis des actes incompatibles avec son haut poste.

Be’hadré ‘Harédim

Erdogan – Photo: porte-parole du président turc

Un criminel turc qui s’est enfui à Dubaï a déclaré qu’Erdogan et des membres de haut rang de son régime ont participé à des actes criminels graves, notamment des meurtres, de la corruption et du trafic de drogue.

L’homme est Sedat Packer, un criminel connu de 49 ans qui est connu en Turquie comme le « patron de la mafia » et qui a purgé une peine de prison. En 2014, il a rejoint le parti d’Erdogan, mais en avril dernier, il s’est enfui à Dubaï après l’ouverture d’une enquête sur des actes criminels dans lesquels il aurait été impliqué. Le British Guardian rapporte que la police a fait une descente à son domicile à Istanbul en avril.

Il a publié des vidéos sur les réseaux sociaux qui ont recueilli des dizaines de millions de vues, affirmant que les réseaux criminels entretiennent des liens avec des responsables turcs, dont le président et le ministre de l’Intérieur Suleiman Soilo. Il a fourni des informations incriminantes selon lesquelles si c’est vrai, Erdogan est en grande difficulté avant les élections de l’année prochaine, quand déjà maintenant les sondages sont contre lui.

Erdogan n’a pas nié et répondu aux allégations, mais a affirmé que tout ceci s’est passé voici des décennies, affirmant que tout le monde serait jugé. Packer a appelé les jeunes du pays à «contester le statu quo politique» et a déclaré que le gouvernement turc était fondamentalement corrompu.

Il a accusé le fils de l’ancien Premier ministre de faire de la contrebande de substances interdites en provenance du Venezuela dans le cadre d’un réseau commercial couvrant le nord de Chypre et un port contrôlé par le régime syrien.

The Guardian rapporte que les prochains épisodes de ses vidéos devraient couvrir le commerce des armes à la frontière avec la Syrie et les rumeurs selon lesquelles le ministère turc de l’Énergie a acheté du pétrole à l’État islamique (EI) en 2015.

Naturellement, les médias pro-gouvernementaux ont ignoré ces publications.

2 Commentaires

    • Juste. Dans ce genre de cas, de nos jours, on regarde sur Google. Là, surprise (pas très bonne) : on ne trouve cette orthographe que… sur Kountrass…

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