Une famille orthodoxe à Netivot a perdu 3 générations à cause d’une frappe de missile

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Hana Maskalchi est devenue orpheline, veuve et mère en deuil en un instant – le missile qui a frappé la maison de son père à Netivot a tué son père, le rav Raphael Fahimi, son mari, le rav Nathaniel Maskalchi, et son fils de 12 ans, Raphael Haïm Maskalchi. Comment fait-on face à un tel désastre » • Cinq enfants brisés et déchirés ont été laissés dans la maison qui ont été témoins de la terrible horreur. • Un fonds spécial a été créé pour l’aide et l’assistance, le public est invité à participer.

Be’hadré ‘Harédim – Shimi Farkash

Cela s’est produit à Sim’hat Torah, lorsque 50 alarmes ont secoué et terrifié les habitants de Netivot en quelques heures. Des barrages incessants de roquettes ont été tirés sur la ville, et suite à l’un d’eux un terrible désastre s’est produit.

Un missile a frappé la maison de la famille Fahimi, le maitre de maison, le rav Raphael Fahimi, a été tué sur le coup, et ses invités ont été tués avec lui – son gendre, le rav Nathaniel Maskalchi, l’un des plus d’importants rabbanim du kollel du rav Abergel, ainsi que son petit-fils de 12 ans, Raphael Haïm Maskalchi.

Dans les médias, l’histoire n’a pas été révélée et à peine évoquée pour la simple raison : l’événement a eu lieu en même temps que le terrible massacre dans le sud, au cours duquel environ 1.500 personnes supplémentaires ont été tuées et des centaines d’autres ont été kidnappées.

Le pays était sous le choc, les médias ne parlaient pas de tout ce qui se passait car le nombre d’événements était énorme. Des colonies entières ont été occupées par le Hamas, et l’histoire d’un missile tombé et tuant trois membres d’une famille à Netivot n’a pas occupé de place dans l’actualité.

Mais pour Hana Maskalchi, c’était l’événement principal de Sim’hat Tora, c’était l’événement le plus significatif de toute sa vie. Une triple tragédie lui est arrivée. Son monde entier a été détruit et s’est effondré d’un seul coup.

Les parents et amis de la famille tentent d’encourager et de consoler, mais c’est une tâche impossible : « Comment consoler une mère qui a perdu son fils ? Comment consoler une fille dont le père a été tué sous ses yeux ? Comment consoler une femme qui a perdu un mari qui a été tué alors qu’elle se tenait à côté de lui et qu’un missile est tombé sur eux ?

« Comment peut-on réconforter une femme qui a subi ces trois tragédies ensemble, dont les cinq enfants restants tremblent et sont brisés émotionnellement et mentalement, après avoir été sous les décombres et légèrement blessés par la chute du missile ? ».

Les membres de la famille soulignent que la situation financière de la famille Maskalchi n’est pas du tout bonne. Elle a droit à une indemnisation de la part de l’État, mais naturellement et compte tenu des violents combats et des énormes pertes en vies humaines, avec tant de victimes du terrorisme, le traitement prendra beaucoup de temps.

« La famille est confrontée à des difficultés financières depuis longtemps », explique l’un des proches de la famille, « Rabbi Nathaniel était un Avrekh très pieux et craignant D’, il était extrêmement sérieux et ne quittait jamais la Guemara un seul instant, et pourtant, la situation financière l’a obligé à aller travailler l’année dernière, essayant d’atteindre l’équilibre financier. Ils ont été grandement aidés par rabbi Raphaël.

« Ils ont besoin d’une aide urgente immédiatement, les enfants subissent un terrible traumatisme, les veuves, orphelines et endeuillées auront bien sûr besoin de beaucoup d’aide pour se rétablir mentalement et physiquement, le peuple d’Israël doit être à leurs côtés en cas de besoin. »

PS : Le père de cette dame a servi, durant de longues années, comme comptable de Kountrass, du temps où nous étions à Jérusalem.

Pour aider la famille :

האלמנה  חן מסקלצי   בנק פועלים  סניף 556  חשבון 410262

האבא רפאל מסקלצי בנק לאומי סניף 911  חשבון 1216613

L’adresse IBAN de ce second compte, de Raphy Maskaltsi :

IL58 0109 1100 0000 1216 613

1 Commentaire

  1. Terrible…
    Et, même si par rapport à la gravité des faits rapportés ici ma remarque parfaitement anecdotique, de grâce n’écrivez pas le mot colonie pour parler des kibboutzim d’Israel qui sont en plus dans la ligne verte.
    Merci pour votre beau travail.

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