Une colonie illégale de l’ONU à Jérusalem

Regavim pétitionne la Cour suprême pour mettre fin à l’occupation des terres de l'Etat et la construction illégale par l'ONU dans la capitale israélienne.

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View of a United Nations Outlook point near the Jerusalem neighborhood of Talpiot.

L’ONG Regavim qui surveille la construction illégale en Israël a déposé une pétition contre l’Organisation des Nations Unies devant la Cour suprême lundi. L’organisation accuse l’ONU d’avoir effectué des travaux illégaux à Jérusalem – dans le  fameux site nommé « Armon hanatsiv », le « palais du délégué », à savoir le représentant de l’Angleterre dans le pays, un grand immeuble datant des années 30 du siècle dernier.

Selon Regavim: « Ces dernières années, l’ONU a profité de son immunité et mené une série de projets de construction illégaux dans l’enceinte d’une propriété appartenant à l’État ».

Parmi les constructions illégales listées dans la pétition figurent les changements structurels que l’ONU a apportés à un bâtiment historique datant des années 1930, la construction d’un bâtiment de plusieurs étages, la construction d’une installation de stockage et l’installation d’une station d’essence pour le personnel des Nations Unies.

La pétition vise également la municipalité de Jérusalem et l’Autorité des terres d’Israël pour avoir permis à l’ONU d’abuser de son immunité de cette manière et a demandé « la mise en œuvre de l’article 212 de la Loi sur l’urbanisme et la construction qui permet la démolition d’un bâtiment même si la partie responsable n’est plus en vie ou bénéficie d’une quelconque forme d’immunité. »

Meir Deutch, directeur des relations politiques de Regavim, a déclaré aujourd’hui que « depuis la libération de Jérusalem, l’ONU a eu le privilège d’utiliser les biens alloués à titre d’invité de l’État d’Israël. Mais les transformations illégales de bâtiments historiques et les constructions supplémentaires sur les terres de l’État sans les permis appropriés se poursuivent. Et les travaux en question causent en outre des dommages environnementaux aux zones environnantes. »

Deutch a ajouté que « si le locataire [l’ONU] ne sait pas se comporter correctement, il semble que le moment est venu pour le gouvernement de l’Etat d’Israël de trouver un nouveau locataire. »

 

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