Le Monde préfère les fake news aux vraies infos

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Le Monde préfère les fake news aux vraies infos

fake-news-Un record a encore été battu, qui fait la une de nombreux journaux anglo-saxons (Daily Mail), mais dont on ne trouve aucune trace dans les médias français : en Afghanistan, un islamikaze de 13 ans, arrivé à pied à un mariage, s’est fait exploser au milieu des convives, faisant cinq morts et 40 blessés.

L’âge du terroriste, la modicité des moyens mis en œuvre et l’occasion choisie par ses manipulateurs méritent pourtant qu’on s’y arrête, a fortiori au moment où notre Garde des Sceaux souhaite déresponsabiliser ceux qui se rendent coupables, dans notre pays, de délits et crimes avant leurs douze ans révolus.

Le fait que la France ne soit pas parvenue à l’état de désintégration où se trouve l’Afghanistan explique-t-il le manque d’intérêt de nos médias ? Ou bien, est-ce la complexité de la politique locale qui les décourage de tenter un décryptage clair ? Essayons, pour voir…

L’Afghanistan pour les nuls et les non voulant voir

Après avoir été une colonie anglaise, devenue indépendante, puis adhérente à la SDN en 1921, envahie au XXe siècle par les Russes, puis martyrisée par les Talibans, la République islamique d’Afghanistan s’est vue assistée par les Américains, qui ont voulu l’aider à se doter d’un régime démocratique. Les Américains sont de grands enfants aux croyances simplistes : ils imaginent que leur régime politique est à la fois une aspiration universelle et une panacée contre les guerres civiles.

C’est oublier un peu vite que 99% des Afghans sont musulmans (80% sunnites et 20% chiites). C’est aussi être aveugle au fait que la démocratie est une création humaine et que l’islam (sunnite comme chiite) n’a de tolérance pour rien d’autre que pour les commandements d’Allah dictés à Mahomet et consignés dans le Coran.

La sharia, la loi islamique qui en est issue, couvre tous les aspects de la vie du musulman : individuelle (alimentaire, vestimentaire, sexuelle), familiale (la femme est inférieure à tous les hommes de la famille et doit donc leur obéir en tout), juridique, politique aussi bien intérieure (la loi étant religieuse, les mollahs sont seuls juges de la piété des habitants) qu’extérieure (l’objectif de l’islam étant de dominer la totalité du monde, il doit conquérir les pays où il n’est pas encore majoritaire et en convertir les habitants, ou les tuer s’ils refusent la vérité d’Allah).

Les préjugés du Monde ne sont pas ceux de tout le monde

Les Occidentaux, dont la morale s’articule autour du bien et du mal, notions certes évolutives, mais cependant visant à la transcendance, n’arrivent pas à comprendre que les musulmans ont une tout autre échelle de valeurs et donc une grille de lecture qui n’a rien à voir avec la leur.

Ce que veut Allah correspond au bien et ce qu’Il ne veut pas est le mal. C’est simple, c’est clair, c’est non négociable et c’est incompatible avec les lois humaines, sous quelque régime politique que ce soit.

La démocratie appelée par les vœux des Occidentaux a donc plus d’ennemis que d’amis au pays des talibans, même si des pourparlers récents entre factions et gouvernement ont abouti à des vœux pieux visant au « zéro victime civile ».

Dans ce contexte, des milices progouvernementales suppléent souvent les forces de sécurité afghanes à bout de forces, contre les talibans et les combattants de l’État islamique.

Malik Toor, un commandant d’une de ces milices, organisait un mariage chez lui, dans le district de Pacheragam, proche de la frontière pakistanaise. C’est là que le gamin de 13 ans a été envoyé se faire exploser, après avoir appris à l’école que le Paradis d’Allah est mille fois plus agréable que l’ici et maintenant.

La veille, un autre islamikaze, motorisé celui-ci, s’était fait exploser à bord d’une voiture piégée, dans la ville de Ghazni, où il visait, semble-t-il, les services de renseignement. Il doit maintenant siroter du thé à la menthe en compagnie de 72 vierges, car son bilan affiche un rapport coût/bénéfice inégalé : 12 tués et 179 blessés, « pour la plupart des civils, dont des enfants », d’après le porte-parole du ministère de la Santé. L’assassin ayant le permis de conduire, cela lui confère l’âge légal pour être classé dans la gent terroriste par nos pusillanimes reporters, aussi a-t-il eu, au moins, la reconnaissance d’un magazine français (le Point).

En juin 2019, les talibans avaient affiché un beau tableau de chasse en tuant 26 membres d’une milice progouvernementale dans le nord du pays.

Aucun groupe n’a revendiqué l’attaque contre le mariage, mais on ne prête qu’aux riches et, justement, l’État islamique a perpétré une série d’attentats-suicides et d’attaques contre des écoles, des locaux officiels et des humanitaires, depuis quelques années à Jalalabad, la principale ville de Nangarhar, la région où avait lieu le mariage. Simple coïncidence ?

Pusillanimité ou sidération ? Ni l’un ni l’autre, mon général !

L’utilisation de femmes et d’enfants comme boucliers humains et d’autres femmes et d’autres enfants comme kamikazes est connue depuis fort longtemps, même dans les pays ex-colonisateurs rongés par la culpabilité, dont la crainte d’une accusation d’islamophobie paralyse aussi bien les politiques que leurs complices médiatiques.

Pourtant, même en Gaule (le prénom du pays a été modifié pour protéger sa réputation), un article avait été consacré aux détenus d’une prison pour enfants islamikazes dans le sud afghan, par un magazine que cet article n’a pas privé de son pignon sur rue depuis la parution en 2012 (l’Express). Y était décrite l’inhumaine situation d’adolescents de l’âge de celui qui s’est fait exploser au mariage, entassés dans des locaux insalubres, où la nourriture est rare et l’éducation aussi inexistante que les distractions.

Que les gamins incarcérés aient été kidnappés et forcés, ou qu’ils aient eu le cerveau lavé et soient partis la fleur à la ceinture explosive ne change rien, car ceux qui les ont embrigadés et téléguidés ne se soucient que d’en recruter d’autres, pas de sauver ceux-là.

Les Français voient ces adultes manipulateurs comme d’ignobles criminels. Ils ont tort : à leurs yeux et à ceux de leurs pairs, ces gens sont de bons musulmans, qui obéissent aux prescriptions divines. De leur côté, ils considèrent les gentils Occidentaux qui préfèrent mourir plutôt que de leur « offrir leur haine » comme des convertis en puissance ou de la chair à sacrifice humain en impuissance.

Une autre niouze absente des médias français

On a appris, le 10 juillet 2019, que 15 assistantes sociales et soignantes irakiennes avaient été formées en Israël pour traiter des victimes de guerre souffrant de stress post-traumatique (PTSD). Les 15 femmes sont venues du nord de l’Irak, dans le cadre d’une coopération entre l’Université Bar-Ilan (BIU) et le Israel Forum for International Humanitarian Aid (IsraAID), une association humanitaire. La formation a été conduite par trois chercheurs et partenaires israéliens, qui se sont associés dans une initiative internationale visant à aider ceux qui ont été affectés par le groupe extrémiste État islamique, alias Daesh en français dans le texte parce que la V.F. est trop évocatrice. Et comment on l’a su ? Grâce à une agence de presse chinoise : Xinhua.

L’AFP fait des choix éditoriaux étonnants. Pourquoi a-t-elle fait l’impasse sur cette info, certes mineure, alors qu’elle n’hésite pas à rédiger des dépêches circonstanciées quand, info encore plus inconsistante, l’État juif construit des logements dans sa capitale (le Figaro) ?

Vous le saurez en réfléchissant un dixième de seconde : c’est pour la raison inverse, mais corollaire au fait qu’elle ne mentionne pas non plus les attentats suicides commis par des enfants-bombes. Les gamins qui perpètrent des attentats suicide, c’est triste et ça fait réfléchir au fait que ça pourrait bien arriver chez nous, comme les attentats tout court contre des « Français innocents ». Et si on se met à réfléchir à cette éventualité, on risque d’avoir du mal à associer le prénom Islam au nom de famille Religion-de-paix-et-de-tolérance. Les ONG israéliennes qui soulagent des populations ennemies, c’est pareil, ça risque de faire réfléchir et d’empêcher qu’on associe le nom Israël avec les prénoms Colonisateur, Apartheid et Nazi. Et voilà pourquoi votre fil AFP[1] est muette.

Allez, une petite dernière pour la route

L’Autorité palestinienne a doublé les salaires des terroristes qui avaient kidnappé et tué trois adolescents juifs en juin 2014 (Palestinian Media Watch). Al-Qawasmi, l’instigateur, qui est en prison depuis cinq ans, voit son salaire doublé par l’AP. Il passe de 2 000 à 4 000 shekels (500 à 1000€) par mois.

Depuis son arrestation, il a déjà perçu 98.400$, soit environ 87.000€ pour son « travail ».

Comme il est marié et qu’il a un enfant, en plus du salaire de base qu’elle lui paie chaque mois depuis sa « prestation », l’Autorité palestinienne verse à sa famille des allocations familiales : 400 shekels pour sa femme et 200 shekels pour son enfant, soit au total 150€/mois.

L’Autorité palestinienne verse également des pensions de réversion mensuelles aux familles des deux autres terroristes, tués au moment de l’arrestation du gang.

Ne cherchez pas l’info dans la presse française : l’image des « victimes » par essence souffrirait si l’on apprenait qu’ils font des études dans les prisons israéliennes et qu’ils perçoivent un salaire équivalent au double du salaire moyen de leurs compatriotes qui n’ont pas tué de Juifs.

Fake news mondiale du berceau à la tombe d’Israël

La tombe d’Israël, elle est patiemment creusée par le groupe Le Monde, dont le fleuron, Le Monde Diplomatique, offre une formation accélérée en antisionisme : son dossier « Conflit israélo-palestinien » commence par un paragraphe qui accumule les approximations, les demi-vérités, les mensonges par omission et les mensonges tout court. C’est pas parce qu’il déteste les Juifs, le Monde Diplo, c’est parce qu’il a perdu ses lunettes et sa boussole en même temps qu’Hubert Beuve-Méry. Du coup sa navigation au doigt mouillé évoque irrésistiblement la quenelle de Dieudonné Mbala Mbala, lequel est toujours poliment qualifié, dans les colonnes du quotidien vespéral, de « polémiste » ou « d’humoriste », jamais d’escroc ou d’antisémite pathologique.

« Après la seconde guerre mondiale, alors que l’opinion occidentale découvre l’horreur des camps et le génocide, les bouleversements des rapports de forces internationaux aboutissent au partage de la Palestine. Le 29 novembre 1947, l’Assemblée générale des Nations unies adopte la résolution 181 qui prévoit un État juif sur 56 % de la terre de Palestine et un État arabe sur les 44 % restants. Le 14 mai 1948, jour de la ‘’déclaration d’indépendance’’ d’Israël, les forces juives ont déjà expulsé près de quatre cent mille Palestiniens du territoire prévu pour l’État juif et occupent la majorité de ses villes arabes. Quelque 415 villages palestiniens seront détruits ou deviendront des villages israéliens. Pour les Palestiniens, c’est la Nakba, la ‘’catastrophe’’. (le Monde Diplomatique»

Une goutte d’Histoire dans l’océan des histoires que raconte Le Monde

Depuis la publication de L’État juif par Theodor Herzl, pendant l’Affaire Dreyfus (1896), le mouvement sioniste militait pour l’émancipation nationale du peuple juif, qui devait prendre la forme de l’établissement d’un foyer national juif sur l’emplacement du Royaume du roi Salomon. Depuis 1299, ce territoire faisait partie de l’Empire ottoman, qui s’écroula en 1917. À cette date, les Britanniques y remplacèrent les Turcs et Lord Balfour, Foreign Secretary (ministre des affaires étrangères) rédigea la déclaration éponyme, qui jetait les bases du « Foyer national juif en Palestine. » En 1922, la SDN, ancêtre de l’ONU, reprit les termes de cette déclaration pour donner mandat à la Grande-Bretagne de mettre en place un « foyer national pour le peuple juif sur la base du lien historique existant entre le peuple juif avec la Palestine dans le but de reconstruire leur foyer national dans ce pays, étant clairement entendu que rien ne sera fait qui puisse porter atteinte aux droits civiques et religieux des collectivités non juives existantes en Palestine. »

Le Monde Diplo ignorerait ce que tout lecteur de Wikipédia peut savoir ? Non. S’il prétend que c’est l’horreur des camps d’extermination qui a décidé les puissances alliées à procéder au partage de la Palestine, c’est pour pouvoir ensuite reprocher à l’Europe de s’absoudre de ses péchés sur le dos des Arabes de Palestine, qui en étaient innocents.

Tout d’abord, si le péché n’a pas été consommé, il a été commis en intention et préparé dans les moindres détails : il n’y avait pas l’épaisseur d’un papier à cigarette entre les vues du mufti de Jérusalem et celles d’Hitler, avec qui il entretint une correspondance pléthorique, pour le convaincre de mettre en œuvre la solution finale au Proche-Orient.

Ensuite, le sionisme s’est inscrit dans le mouvement d’aspiration des peuples à l’autodétermination, qui a fait florès au XIXe siècle. Le sionisme est l’aspiration du peuple juif à son autodétermination. L’antisionisme est l’opposition à son autodétermination, circonscrite à ce seul peuple, par une gauche qui soutient par principe celle de tous les autres peuples.

Certains sont résolus à oublier le passé des Résolutions

La Résolution 181 détaille en 22 pages et deux cartes un dispositif qui devait mener à un mini Marché Commun entre l’État juif de Palestine et l’État arabe (Wikisource). Il n’est nulle part fait mention des pourcentages respectifs du territoire octroyé à chaque entité, pourcentage qui aurait été difficile à établir à l’époque, compte tenu de la complexité de la division territoriale.

Toutefois, lorsqu’on lit la phrase apparemment neutre du Diplo, on comprend que les Juifs sont crédités de 56% du total et les Arabes 44%. Un minimum d’honnêteté intellectuelle eût consisté à mentionner que sur 100% du territoire sur lequel la Grande-Bretagne avait reçu mandat de procéder à la mise en œuvre d’un Foyer national juif, la mandataire avait pris sur elle de soustraire 75% (tout ce qui était à l’est du Jourdain), afin de créer ex-nihilo un État arabe de Palestine nommé Transjordanie, qui devint le Royaume hachémite de Jordanie le 25 mai 1946.

Même si la répartition citée par Le Monde diplomatique est exacte, il s’agit de 56% et 44% du quart du territoire d’origine, c’est-à-dire de 26.000 km2 sur les 116.000 de la Palestine mandataire.

Les Arabes de Palestine se sont donc vu attribuer, au total, 90.000 km2 (au titre de la Jordanie) et 44% des 26.000 km2 restants, (=11.440) soit 101.440 km2, pendant que les Juifs devaient se contenter de 56/% de ce qui restait de la Palestine mandataire, soit 14.560 km2.

Le jour même de l’indépendance d’Israël, dont on aimerait comprendre l’intention du Monde diplo lorsqu’il encadre ce fait historique de guillemets, les cinq États arabes entourant l’État juif nouveau-né l’attaquèrent conjointement. À la surprise générale, les Juifs ne furent pas exterminés comme prévu, mais ils gagnèrent un certain nombre de combats, qui modifièrent la carte si soigneusement décrite par l’ONU dans la Résolution 181 : la Jordanie annexa la partie ouest du Jourdain, dont Jérusalem, qui était censée devenir une être ville internationale, mais que le roi Abdallah garda pour lui tout seul et interdit aussitôt aux Juifs.

Quant aux Juifs, ils se retrouvèrent avec un territoire de près de 20.000 km2, donc beaucoup plus vaste que le gruyère qu’ils avaient accepté lors de la mise en œuvre de la résolution 181.

Frères, laissez-nous la voie libre pour jeter tous les Juifs à la mer !

En 1948, l’ensemble des radios, journaux et émissaires arabes avait appelé leurs « frères » à libérer le champ de bataille, pour ne pas entraver l’œuvre exterminatrice prévue par les stratèges. En effet, l’évacuation de la Palestine avait été décidée par les Arabes qui, dès janvier, lors d’une réunion de leurs dirigeants à Haïfa, avaient ordonné les premiers départs[2]« Les réfugiés étaient certains que leur absence de Palestine serait courte et qu’ils rentreraient dans quelques jours. […] Leurs dirigeants leur avaient promis que les armées arabes écraseraient très facilement les bandes sionistes et qu’il n’y avait nulle raison de panique ni de crainte d’un long exil.[3] »

Le secrétaire du haut comité arabe, M. Ghory, lui, affirma : « Le fait que ces réfugiés sont là est la conséquence directe de l’action des États arabes contre le partage et l’État juif, les États arabes ont été unanimes pour fixer cette politique et ils doivent tous participer à la résolution du problème.[4] »

Du côté israélien, lors de la proclamation de l’État d’Israël, un appel avait été lancé aux habitants arabes du pays, pour que, « au cœur même d’une attaque meurtrière […], ils reviennent à la paix et prennent part au développement de l’État, tout en bénéficiant de droits civiques égaux et d’une représentation plénière dans tous les organismes provisoires et permanents (Ministère des Affaires Étrangères israélien) ».

En 1945, environ 900.000 Juifs vivaient dans les pays arabes, où beaucoup étaient installés depuis 2000 ans, six siècles avant la naissance de l’islam. Entre 1947 et 1948, un grand nombre de communautés juives furent persécutées, leurs biens confisqués. Des pogroms furent organisés à Aden, en Égypte, en Libye, en Syrie et en Irak, pays dans lequel le sionisme était sanctionné comme crime. Entre 1947 et 1976, la quasi-totalité de ces Juifs dut émigrer. Bon nombre d’entre eux s’installèrent en Israël, qui remplissait ainsi le rôle d’État refuge pour lequel le droit au retour avait été instauré. De 1948 à 1951, un total de 687.739 immigrants entrèrent dans le pays, c’est-à-dire pratiquement l’équivalent de la population de l’État en 1948[5].

Le Monde diplomatique ne prête qu’aux riches surtout quand ils sont misérables

Dans « Les forces juives » accusées par le bras armé du Monde d’avoir expulsé « quatre cent mille Palestiniens » et d’avoir détruit 415 villages, un mot est de trop et ce n’est pas l’article « les ». Les Juifs revenaient, en effet, des camps de la mort et la Hagana, l’ancêtre de Tsahal, n’avait pas assez d’armes pour eux, ni assez de temps ou d’instructeurs pour les former. Le Monde idéologique veut faire croire qu’ils auraient néanmoins réussi à expulser l’équivalent de près des deux tiers de leur propre population, sans rencontrer d’opposition ?

En réalité, les Arabes de Palestine étaient soutenus par les États arabes qui envahirent le nouvel État juif le jour même de sa déclaration d’indépendance (sans guillemets). Ils avaient rejeté les résolutions onusiennes (181 sur la partition et 194 sur les réfugiés), comme ils refusèrent ensuite tout compromis prévoyant un État juif de quelque nature que ce soit. Ce n’est qu’après leur défaite militaire, qu’ils se livrèrent à « des acrobaties morales pour faire de ces résolutions la pierre angulaire de leur cas », selon la formule de Yoav Gelber, président de la School of History de l’université de Haïfa, qui ajoute : « Les souffrances ultérieures des Palestiniens ne doivent pas être isolées de leur rôle dans cette guerre. Ils ont payé un lourd tribut en 1948 – et depuis. Ils ont été victimes – mais de leurs propres folies et de l’incompétence de leurs alliés arabes. (…) Contrairement aux Juifs, qui n’avaient nulle part où aller et qui se battaient dos au mur, les Palestiniens étaient entourés de pays frères, où ils s’enfuirent en masse. (…) Contrairement aux Juifs qui avaient construit leur État en devenir pendant la période du mandat, les Palestiniens n’avaient pas créé à temps des substituts aux services gouvernementaux qui disparurent avec le retrait britannique. (History News Network)»

La diplomatie mondiale contredit Le Monde diplomatique

Accrochés à leurs certitudes idéologiques, les journalistes du Diplodocus n’ont pas vu le monde évoluer, l’Internet se développer et les sources de leurs lecteurs se diversifier.

Leurs bêtes noires sont élues partout sur la planète, malgré les mensonges dont ils les ont couvertes. Les infos qu’ils dissimulent soigneusement apparaissent sur la Toile, pendant que le tissu de leur réputation s’élime et se déchire. La véritable nature des boucs émissaires apparaît, celle des victimes ontologiques transparaît et le lectorat du menteur de référence ne disparaît pas encore, mais il s’effrite : ce n’est qu’un dé-but, con-ti-nuons le com-bat !

Le Monde, diplo ou lambda, croit être le seul rempart du bien contre la droite. En réalité, c’est le droit et la droiture qu’il combat : il n’est pas le parangon de la gauche, mais le reflet du monde à l’envers. LM♦

Liliane MessikaMABATIM.INFO

[1] On n’a pas mal orthographié « fille », on fait référence à l’abonnement des journaux à l’AFP, qui est appelé un « fil ».
[2] « Les résultats de la catastrophe », Mohamed al-Khatab, Dams, 1951. Cité par Jacques Soustelle, La Longue Marche d’Israël, Fayard, 1968.
[3] Mgr Hakim, archevêque catholique de Galilée, in Sada al-Djanub du 16 août 1948. Cité par Jacques Soustelle, ibid.
[4] Dans Le Télégraphe de Beyrouth du 6 septembre 1948, cité in À qui la Palestine, « Édition spéciale », de Jean-Pierre Migeon, Jean Jolly, Publications Première, 1970.
Logo Liliane Messika[5] On estimait qu’en 1976, le nombre des Juifs vivant encore dans les pays arabes se chiffrait à un peu moins de 26.000, dont 17.000 dans le seul Maroc – M. Konopnicki, Revue Contrechamps, n° 2, novembre 2001.

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