À vous gouvernants d’Israël d’aujourd’hui et de demain : LA GUERRE A SES LOIS

0
119

Tuer avec un luxe de mutilations en tous genres est bien le mode opératoire de tous les mouvements islamistes armés, de l’EI au Hamas. Et aussi de mouvements arabo-islamiques, tels le FLN en Algérie de 1954 à 1962. Il vise à sidérer, tétaniser, paralyser, empêcher toute velléité de résister. Mais il ne faut pas confondre mode opératoire et nature de ces mouvements. L’Etat Islamique visait la création d’un immense territoire transnational au Moyen-Orient. Le FLN, l’épuration ethnique de la population non-musulmane d’Algérie. Et le Hamas, la destruction d’Israël.

L’action du ‘Hamas le 7 octobre n’était donc pas une simple action « terroriste », mais un véritable acte de guerre qui en toute probabilité n’avait pas pour vocation à rester solitaire, devant être le début d’une action concertée avec le Hezbollah, et l’Iran, rééditant d’une autre manière la guerre de Kippour, quand Israël dut se battre sur plusieurs fronts. Auxquels auraient pu s’ajouter celui des territoires palestiniens, voire même celui des Arabes musulmans d’Israël.

Malgré les graves dysfonctionnements du renseignement israélien, l’héroïsme des quelques personnes armées des kibboutzim et des soldats qui se trouvaient dans les parages, enfin l’arrivée de Tsahal, puis la condamnation unanime du monde civilisé du génocide subi par les Juifs, ont perturbé le plan prévu, en tous cas pour l’instant.

Israël a repris l’initiative. Et il ne doit plus la perdre.

Quels que soient les chants de sirènes. Quelles que soient les pressions de chefs d’État, ces bons conseilleurs qui ne sont pas les payeurs et quelles que soient les tentatives de retourner l’opinion internationale, comme avec cette histoire d’hôpital touché par un missile… du Djihad islamique, opération de com qui réédite l’Affaire El Dura, lorsque Tsahal fut faussement accusé d’avoir tiré sur un enfant, dont pas une goutte de sang ne sortit de son corps « transpercé par des balles de gros calibres et ce durant 40 minutes »  si l’on s’en tient au témoignage mensonger du cameraman du journaliste franco-israélien Enderlin, dont les propos sur France Télévision enflammèrent le monde musulman, causant l’assassinat de plusieurs Juifs dont le journaliste juif américain Daniel Pearl, le corps duquel fut démembré et jeté dans un sac.

Car mise à part la lâcheté de ces tueurs de personnes sans défense, leurs autres qualités sont le mensonge, la traîtrise, et la dissimulation (takya). « 500 morts » ont-ils annoncé, alors que les victimes de ce missile qui en retombant sur un parking ne pouvait tuer qu’une à deux dizaines de personnes, grâce notamment a son contenu inflammable qui a instantanément provoqué un incendie, et qui est aussi la preuve qu’il s’agit bien d’un missile artisanal qui plus est défectueux du Djihad islamique. Mais qui a eu son effet puisque « la rue arabe » s’est embrasée, et que les médias européens se sont mis à douter au lieu de condamner sans tergiverser la supercherie des islamistes.

L’expérience passée des guerres achevées par un « cessez le feu », c’est-à-dire de fait inachevées, montre que la bête immonde est capable de se reconstituer en quelques années. Les pouvoirs politique et militaire du Hamas étant étroitement mêlés, comme ce fut le cas en Algérie avec le FIS et le GIA, Israël se doit de détruire les deux faces de ce monstre dans la bande de Gaza et ailleurs, quels que soient les endroits du globe où les « politiques » se dissimulent.

La guerre a ses lois.

Par là, je ne veux pas sous-entendre le devoir d’épargner les populations civiles, qui pour une armée comme Tsahal fait partie de son code d’honneur et de ses strictes obligations, et ce pour autant qu’elles ne se constituent pas volontairement en bouclier humain du Hamas, lequel s’était imposé par des élections sur le territoire de Gaza.

Par là je veux rappeler que la loi de la guerre autorise le pays agressé à s’emparer provisoirement ou définitivement du territoire de l’agresseur, à fortiori lorsque la malfaisance de l’ennemi s’est manifestée à de nombreuses reprises.

Tel a été le sort du Golan d’où les snipers syriens tuaient durant des années les pêcheurs du Lac de Tibériade. Tel a été aussi le sort des territoires libérés par la victoire de la guerre de 1967 lorsque tous les États arabes environnants furent défaits en six jours. Et tel devrait être aujourd’hui celui de Gaza.

Loin de mettre fin aux actions armées des Palestiniens, la sortie d’Israël de Gaza en 2005, a eu exactement l’effet contraire. Combien de guerres et de morts depuis ! Jusqu’à cette goutte du 7 octobre, quel euphémisme !, qui a fait déborder le vase. Vase qui doit désormais être détruit et réduit en miettes.

Si ceux qui ont une frontière avec Israël veulent la paix, il leur convient de reconnaître la légitimité d’Israël à exister en cet endroit du Moyen-Orient, à cesser leur propagande belliqueuse et antisémite dans les médias et à l’école, à mettre fin aux attaques armées, et à entreprendre des échanges mutuellement avantageux dans tous les domaines.

Dans le cas contraire, c’est-à-dire dans cette situation de rejet d’Israël, ou d’acceptation du bout des lèvres matérialisée par des « Accords de Paix » on ne peut plus froide, qui a permis à un policier égyptien de tirer sur des touristes israéliens et d’en tuer deux, le lendemain même du massacre du 7 octobre, Israël se doit de prendre toutes les décisions qui lui permettront d’assurer sur le long terme la sécurité de ses citoyens.

C’est-à-dire, pour le moins, et dans l’immédiat, ne laisser à personne d’autres le soin de contrôler militairement Gaza, et de permettre à la population arabe de se gérer administrativement, en dehors de toute ingérence, à commencer, surtout, de celle de ladite « Autorité palestinienne » de Mahmoud Abbas, laquelle n’a même pas condamné la tuerie du Hamas, et dont la tutelle reproduirait à courte échéance le même bellicisme, celui que tous ses mouvements armés, et notamment celui du Fatah, ne cesse de pratiquer.

Cette population qui a porté au pouvoir le Hamas, qui a célébré comme un grand fait d’armes la tuerie du 7 octobre, comprendra-t-elle que ce modus vivendi sera la seule option qui lui permettra de vivre en paix avec Israël ? Rien n’est moins sûr, tant la haine antisémite instillée aux enfants ne pourra s’évaporer en quelques années. Et dans ce cas, si elle refusait de se désolidariser de l’idéologie arabo-musulmane qui refuse toute légitimité à Israël, et continuait à entretenir la pépinière du crime raciste du type islamo-nazi, alors elle devrait être instruite que son déménagement est à l’ordre du jour.

Gaza fut gérée par l’Égypte de 1949 à 1967, et nombreux parmi la population viennent d’Égypte, elle pourrait donc revenir à ses origines, en se déplaçant de quelques kilomètres, tout en restant dans la même culture arabo-islamique.

Le sang a trop coulé pour que le peuple d’Israël, à nouveau réuni (je parle bien du peuple, et non de ces fous furieux du type Ehud Barak, et de ses émules, les leaders de la dite « force Kaplan » bien discrets en ce moment) accepte à nouveau des compromis foireux qui s’accommoderaient de l’agressivité de forces belligérantes à ses frontières.

Les gouvernants d’Israël, qu’ils soient de « droite » ou de « gauche » ne doivent plus jouer avec la vie de leurs citoyens

Ils ne doivent plus accepter d’être sous la menace permanente du terrorisme. Ils ne doivent plus accepter la légitimité des partis arabes israéliens (mais qui eux se disent « palestiniens ») qui n’ont pas condamné la tuerie du 7 Octobre, pas plus qu’ils n’avaient condamné les pogroms de 2021 à l’intérieur même d’Israël. Ils doivent faire voter leur dissolution.

En un mot, le peuple juif d’Israël doit être maître dans sa maison et ne plus tolérer la moindre menace d’où qu’elle vienne, de l’extérieur comme de l’intérieur. Plus aucune atteinte à la souveraineté d’Israël, physique ou surtout symbolique, ne devrait être tolérée et devrait être punie de telle manière que la défaite de l’ennemi soit irrémédiable.

Le peuple juif d’Israël continuera à accueillir l’étranger comme le lui enjoint la Torah depuis plus de 3000 ans. Mais l’étranger pacifique, qu’il veuille rester étranger, où changer d’identité.

Gouvernants d’Israël, l’heure de vérité est arrivée.

Soyez à la hauteur, le peuple sera derrière vous.

Gouvernants des pays civilisés, s’il vous plaît, pas de conditions à votre soutien. Le peuple juif d’Israël se bat pour son existence. Et il ne déléguera à personne le soin de le protéger.

Jean-Pierre Lledo, MABATIM.INFO, Cinéaste

Caricature de Yoni

Aucun commentaire

Laisser un commentaire