« Israël a mis l’Iran échec et mat » | Pourquoi les Iraniens ne nous ont-ils pas encore attaqués ? Le ‘Times’ explique

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L’Iran et le Hezbollah ont menacé Israël en affirmant qu’ils étaient déterminés à riposter après les assassinats attribués à Israël. Cependant, depuis ces menaces, malgré les évaluations et même les déclarations officielles de la Maison Blanche selon lesquelles l’attaque est imminente, rien ne s’est encore produit. Le ‘Times’ tente d’expliquer ce qui retient les Iraniens de passer à l’action.

Kikar haChabbath | Israël Gradwohl

Qu’est-ce qui retient les Iraniens de nous attaquer ? C’est peut-être la question la plus posée en Israël alors que la tension monte en prévision de l’attaque attendue.

Malgré la volonté de l’axe du mal chiite de semer la panique en Israël, il semble pour l’instant que la vie quotidienne en Israël se poursuit normalement, et les nombreux rapports sur une attaque imminente – auxquels la Maison Blanche s’est jointe la semaine dernière – se révèlent être infondés.

Dans un article publié aujourd’hui (mardi) par le New York Times, on s’interroge sur ce qui a jusqu’à présent empêché les Iraniens d’attaquer Israël.

L’Iran et le Hezbollah ont récemment déclaré que l’attente et la tension en Israël en prévision de l’attaque font partie de la punition infligée à Israël pour les actions qui lui sont attribuées à Téhéran et à Beyrouth, mais selon le Times, il y a aussi des raisons internes au retard de l’Iran à agir.

Le Times explique que l’Iran souhaite réagir sévèrement d’un côté, mais de l’autre, éviter une escalade qui mènerait à une guerre régionale totale, et Téhéran peine à trouver une action qui équilibrerait ces deux nécessités.

Le Times ajoute que la situation politique en Iran ne permet pas encore une action significative, car le cabinet iranien – y compris le ministre des Affaires étrangères – n’a pas encore été approuvé de manière définitive.

Le journal suggère également, en accord avec les rapports des derniers jours, qu’il y a un désaccord entre les dirigeants religieux de l’Iran, l’ayatollah Khamenei, et le niveau politique, notamment le président iranien Pezeshkian, concernant la conduite de l’attaque et la manière de réagir.

« M. Pezeshkian, considéré comme un réformiste, pourrait tenter de trouver un équilibre entre la nécessité perçue de projeter de la force et l’intérêt plus large de son gouvernement d’atténuer les effets des sanctions économiques occidentales et d’éviter un isolement international accru de l’Iran », explique le Times.

Un analyste américain a expliqué : « Il faut calibrer la réponse avec soin pour ne pas fermer la porte aux négociations avec l’Occident, ce qui pourrait potentiellement mener à un allègement des sanctions. »

Le Times explique également que l’Iran craint une réponse israélienne significative qui pourrait entraîner une véritable guerre entre les deux pays, alors que l’Iran ne cherche pour le moment qu’à répondre symboliquement.

Un autre analyste conclut la situation en disant : « Israël a fait échec et mat à l’Iran dans cette situation car l’Iran ne dispose plus de bonnes options. »

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