Pour les Vedrine il faut sauver Sinwar !

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Liguedefensejuive – Par Meïr Ben Hayoun

Abstraction faite des obscénités proférées par Hubert Védrine à l’encontre des habitants de Judée-Samarie, sa récente interview par Europe 1 est édifiante.

Au préalable, il est important à plus d’un égard de savoir avec qui nous avons affaire avec cet ancien chef de la diplomatie française qui a siégé au Conseil d’Etat jusqu’en 1986.

Hubert Védrine est le fils d’un ancien collabo, Jean Védrine, ami proche de Mitterrand et comme lui décoré de la Francisque. En d’autres termes : un vichyste, un vrai, ayant travaillé dans l’administration française au Maroc. Au passage, l’antisémitisme de l’administration française au Maroc était de notoriété. L’état sanitaire effroyable dans lequel cette administration maintenait les mellahs juifs notamment à Casablanca, provoquant les pires maladies infectieuses, a choqué les visiteurs. C’est de là d’où provient Jean, le père de Hubert Védrine.

Pas étonnant qu’avec un tel pedigree, le fils Hubert déplore les prises de position de la majorité des Israéliens, fortement partagées par les originaires du Maroc en Israël, ces descendants des Juifs des mellahs méprisés par l’administration dont faisait partie Védrine père.

Partout, on tente de nous faire croire que Jean Védrine a fait partie du réseau de résistance de François Mitterrand, un immense bluff inventé de toute pièce. Quand Pierre Péan a révélé le passé vichyste de Mitterrand, c’était également valable pour Jean Védrine. Au passage, on rend hommage à nos amis du Bétar-Tagar qui ont chahuté Mitterrand suite à ces révélations à l’occasion du 50ème anniversaire de la rafle du Vel d’Hiv. Cela a été évoqué récemment avec le décès de Badinter qui s’était mis dans tous ses états contre ces militants juifs.

Jean Védrine a donc été proche collaborateur de Mitterrand jusqu’au dernier moment et a pistonné son fils Hubert dans l’appareil d’Etat, un privilégié dans la plus pure tradition aristocratique française. Il serait intéressant de soumettre cela aux petits Juifs Rastignac comme Jacques Attali qui ont fait de l’entrisme chez Mitterrand, comment se sont-ils accommodés de cette proximité avec d’ancien vichystes. Surtout après le 7 octobre, dans un accès de démence avancée, Attali aboyant sur tous les toits que Netanyahou est un criminel de guerre ?! Mais c’est déjà un autre sujet.

Concernant Hubert Védrine, on nous objectera avec raison que le fils ne doit pas payer pour les fautes du père. Effectivement, mais en l’occurrence, son discours s’inscrit dans la pure tradition collaborationniste : venir à la rescousse du nazislamisme d’autant que le peuple juif est directement concerné, comme par hasard ! Déjà qu’il y a deux ans, le Védrine ne trouvait pas mieux pour nous faire un come-back en signant un appel dans le Monde accusant Israël d’apartheid.

Hubert Védrine à partir de 3 minutes 30 secondes dans l’interview susmentionnée : “l’urgence est ce que Biden a dit depuis le début […..] retrouver la voie vers un Etat palestinien“

Et ensuite : “[Biden] attend que quelque part en Israël, les gens écartent Netanyahou pour mettre au pouvoir le général Gantz [……] qui ré-entame un nouveau processus, un nouveau Premier ministre soutenu par la Maison Blanche, par les Européens, par les Arabes….“

Hubert Védrine nous dévoile ses fantasmes, les mêmes que ceux de la communauté internationale et de l’administration Biden. A savoir écarter un dirigeant élu comme le fut le président Allende au Chili en 1973 et imposer à sa place le général Pinochet. Aujourd’hui, le chef d’Etat élu et plébiscité, c’est Netanyahou, et le général, c’est Gantz. On remarquera qu’il y a toujours un général marionnette dans ce type de plan foireux de Washington d’une époque qu’on croyait révolue.

A la lumière du voyage de Benny Gantz aux Etats-Unis sans en avoir obtenu l’aval du gouvernement tel que l’exige les règles gouvernementales, on comprend que Védrine se met au diapason avec l’administration Biden pour l’imposer au peuple d’Israël comme Premier ministre. Pour ce faire, il appelle à une campagne de troubles pour que des élections anticipées aient lieu.

L’enjeu étant dans une première phase d’empêcher l’assaut sur Rafiah, le dernier bastion du Hamas, où sont séquestrés les otages. En effet, on ne peut pas poursuivre la guerre si le pays est plongé en campagne électorale.

Dans ce dessein, il est à remarquer que le problème des otages est exploité pour freiner l’offensive israélienne et faire échouer son objectif: l’éradication du Hamas.
Dans une seconde phase, l’éradication du Hamas ayant échoué, faire porter l’échec de cette guerre à Netanyahou aussi bien au sein de l’opinion israélienne de gauche que de droite.

En troisième phase, faire surgir un sauveur, le John Wayne – Gantz (qui a été un bien piètre officier et chef d’état-major, mais c’est un autre sujet). Ainsi, par son truchement, imposer au peuple d’Israël la création d’un Etat arabe dit “palestinien” qui sera inéluctablement d’obédience Hamas dans Gaza, à Jérusalem et dans les parties centrales d’Eretz Israël libérées en 1967. Ceci alors que 74% de l’opinion publique israélienne s’y oppose, dont près de la moitié des électeurs du parti Yesh Atid de Yair Lapid et 38% des électeurs de gauche ayant voté pour le parti travailliste.

Toutes ces forces énormes à l’extérieur et à l’intérieur, c’est cela leur objectif, écarter Netanyahou qui est depuis 1996 le rempart à un Etat arabe terroriste dit “palestinien” où la majorité écrasante des résidents arabes sont pro Hamas. Et cela, les Védrine, Biden et consorts ne peuvent pas l’ignorer. Ils le savent très bien et c’est d’ailleurs pour cela qu’ils l’appellent de tous leurs vœux.

Quand Hubert Védrine, ce fils de Pétain, fait appel aux forces de trahison en Israël que dans un abus de langage il qualifie de “camp de la paix” ou de “forces progressistes”, il mentionne non sans raison l’ancien ambassadeur d’Israël en France, Elie Barnavi. En effet, ce dernier appelle obsessivement depuis des années la communauté internationale à imposer au forceps au peuple d’Israël la solution à deux Etats. Pour justifier cette agression caractérisée contre la démocratie israélienne, de la mettre sous tutelle, Barnavi convoque la “rationalité” en roulant bien les “r” avec son accent roumain. Effectivement, pour cet ambassadeur de Palestine en France, il faut être on ne peut plus “rrrrationnel” pour octroyer à l’offensive du Hamas du 7 octobre 2023 une victoire éclatante par la création d’un Etat “palestinien”.

Cette armada des Védrine, Barnavi, De Villepin à la solde du Qatar, Tom Friedman du NY Times, Pierre Haski, Georges Malbrunot et des milliers de politiciens à travers le monde, des journalistes, artistes, universitaires de pacotille comme Shlomo Sand, Boniface, Filiu ou Lemire – attardons-nous sur ce dernier probablement le plus sollicité dans les débats médiatiques sur la crise actuelle, notamment sur TV5 (que dès lors on prononcera TV Hamas, les mêmes lettres que hamsa, cinq en arabe). La fumisterie de ce Lemire va jusqu’à ne pas avoir daigné apprendre, ni lire, ni écrire ni parler l’hébreu, la langue de ce dont il est censé être un expert, l’histoire de Jérusalem, que ce margoulin manipule sans vergogne. On imagine bien mal un universitaire expert de l’histoire de Paris, ne sachant pas le français. Si l’université française entérine de telles magouilles, l’ère du retour à l’analphabétisme en France n’est pas lointaine.

Tout ce déferlement de veulerie et de lâcheté qui fait de ces personnes susmentionnées les pions de cette machination globale : faire échouer l’Etat d’Israël dans sa guerre contre le nazislamisme. Il leur sauver sauver Sinwar, ne pas permettre cette victoire à Netanyahou qui est leur ennemi public numéro 1.

Mais pourquoi donc enrayer une telle victoire d’Israël sur le mal absolu ? Leur argument massue est que cette victoire relèverait du messianisme juif d’Israël. Comme une horloge en panne qui montre l’heure exacte une fois par demi-journée, là, ils ne se trompent pas. Et c’est ce messianisme juif précisément qui les épouvante au plus haut point, infiniment plus que les abominations de l’islamisation bestiale et sanglante par le glaive du Djihad.
Comme les graffitis de nos combattants sur des murs encore debout dans la Bande de Gaza dont la formule est empruntée à un verset du Livre de Samuel I : נצח ישראל לא ישקר, la victoire d’Israël ne sera pas démentie.

happywheels

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