Dans le centre du Liban, où selon l’accord Israël doit informer les États-Unis avant toute action, Tsahal a ciblé un véhicule militaire opérant près d’une infrastructure de production de missiles du Hezbollah. Dans la région de Saïda, des lanceurs ont été frappés dans une installation appartenant à l’organisation terroriste, tandis qu’au sud du Liban, des militants ont été attaqués.
Ynet – Yoav Zeitun
Aujourd’hui (samedi), Tsahal a mené plusieurs frappes au Liban en réponse à des violations des accords de cessez-le-feu entrés en vigueur cette semaine. Une des frappes a eu lieu dans le centre du Liban et, selon l’armée, elle visait des activités constituant une menace pour Israël.
Selon Tsahal, l’une des violations identifiées concernait des militants arrivés dans le sud du Liban. Ils ont chargé un véhicule avec un lance-roquettes RPG, ainsi que des caisses de munitions et d’autres équipements militaires. Le véhicule a été attaqué par un aéronef dirigé par la brigade 300. Parallèlement, des militants ayant rejoint des bâtiments appartenant au Hezbollah dans le sud du Liban ont été attaqués par des forces parachutistes. Ces dernières ont trouvé sur les militants des armes, dont des grenades et un pistolet.
Des avions de combat de l’armée de l’air israélienne ont également frappé une installation du Hezbollah dans la région de Saïda, où une « activité terroriste » avait été détectée, selon Tsahal. L’objectif de cette frappe était des lanceurs de roquettes appartenant à l’organisation terroriste chiite.
Lors de la frappe dans le centre du Liban, menée sous la direction des services de renseignement militaire (Aman), un véhicule militaire a été ciblé près d’une infrastructure utilisée pour la production de missiles du Hezbollah.
Tsahal a déclaré que l’armée est « déployée dans le sud du Liban, agit contre toute menace pour l’État d’Israël et fera respecter toute violation des accords de cessez-le-feu ».
Selon la lettre de garanties fournie par les États-Unis dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu, Israël conserve le droit d’agir à tout moment contre des violations des engagements dans la région sud du Liban. En dehors de cette zone, Israël conserve le droit d’agir contre des menaces dirigées contre lui, si le Liban est incapable ou refuse de neutraliser ces menaces. Si Israël décide de prendre de telles mesures, il doit en informer les États-Unis dans la mesure du possible.