86% des immigrants en Israël ne sont pas juifs

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Un article paru dans Ynet laisse entrevoir une image très préoccupante du pourcentage de Juifs parmi les ‘Olim en provenance de certains pays : 86% d’entre eux ne font pas partie de notre peuple !

Surprenant, choquant… et confirmant l’affirmation du rav Pérets en son temps, quand il avait déclaré que 70% des ‘Olim russes ne faisaient en fait pas partie de notre peuple !

Du début de 2012 à nos jours, quelque 180 000 personnes ayant droit à la loi du retour sont arrivées en Israël, mais seulement 14% d’entre eux sont reconnus comme juifs – selon un document officiel de la Population and Immigration Authority qui est parvenu à Ynet. En tête de liste figurent les immigrés russes – seulement 4,3% d’entre eux juifs – 1 sur 25.

Le nombre d’immigrants non juifs en Israël continue d’augmenter: les chiffres officiels du ministère de l’Intérieur publiés par Ynet révèlent que seulement 14% de ceux qui ont reçu la citoyenneté israélienne ces dernières années en vertu de la loi du retour sont eux-mêmes juifs, tandis que 86% sont dépourvus de religion ou d’autres religions.

Selon les données de la Population and Immigration Authority, publiées à la demande de l’Association Hadash (Religious Freedom and Equality), de début 2012 à fin octobre 2019, 179.849 immigrants sont arrivés en Israël, mais seulement 25.375 d’entre eux sont juifs. En revanche, 154.474, environ six sur sept, ne sont pas reconnus en terme d’enregistrement des « autorités civiles » – dirigées par le ministère de l’Intérieur – et, bien sûr, pas selon la Halakha, comme l’exige le Grand rabbinat.

Parmi les immigrants de Russie et d’Ukraine, les données sont encore plus extrêmes. Par exemple, au cours de cette période, 52 337 immigrants sont arrivés de Russie – et seulement 4,3% d’entre eux étaient juifs, seulement 1 sur 25 et d’Ukraine 37 958 – 8% étaient juifs. Parmi les Français, à la troisième place, 27% des 28 676 immigrants sont ainsi reconnus, et aux États-Unis, à la quatrième place – 30% sur 18 272.

Selon la loi du retour, toute personne née d’une mère juive ou convertie a le droit d’immigrer en Israël. En 1970, la «clause de petit-fils» controversée a également été ajoutée à la loi, selon laquelle l’acceptation de personnes comprend également les fils et petits-enfants de gens faisant partie du peuple juif, même si du fait de mères non-juives, ils ne devraient pas l’être.

Cette situation délicate entraîne également certains groupes politiques à s’engager dans des exigences allant contre la Halakha, et contre le travail fourni par le Grand rabbinat dans le but de conserver l’unité du peuple juif et sa validité sur le plan de la Halakha.

Ce que Ben Gourion avait compris, à savoir que si l’on lâche du lest dans ce domaine, les gens ne voudraient plus se marier les uns avec les autres, du fait des défauts de filiation juive, est malheureusement en train de se concrétiser, et rien n’y fera, car tout de même, la plupart des Israéliens sont conscients de l’importance des lois juives millénaires.

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