André Glucksmann: pourquoi les terroristes palestiniens échappent à la condamnation universelle

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Le philosophe juif très gauchiste André Glucksmann sur le plateau TV de Thierry Ardisson, il y a déjà presque 10 ans: « Pourquoi les terroristes palestiniens échappent-ils à la condamnation universelle? La seule explication, si l’on excuse un seul terrorisme, c’est que leur cible est très particulière, c’est des Juifs. »

Pourquoi les médias occidentaux ont beaucoup d’indulgence pour le terrorisme palestinien ?

– Le terrorisme des Irlandais (l’IRA): condamné par tout le monde;
– Le terrorisme des Basques: condamné par tout le monde;
– Le terrorisme ou simplement la résistance armée des Tchétchènes: condamné par tout le monde. Ça a beau être une guerre coloniale menée depuis 300 ans par les Russes: pas question.

Le TERRORISME – l’attaque DÉLIBÉRÉE, INTENTIONNELLE, de gens sans défense par des gens armés.

Il n’y a qu’un terrorisme, durant ces 10 dernières années, qui a été excusé, expliqué, avec plus ou moins de complaisance, ou bien héroïsé par d’autres, c’est le terrorisme des Palestiniens.

Est-ce par ce qu’ils sont musulmans ? Non, puisque les Tchétchènes le sont aussi !

Alors pourquoi une unicité de la cause palestinienne?

Pourquoi les Palestiniens échappent-ils à la condamnation universelle ?
La seule explication, si l’on excuse un seul terrorisme, c’est que leur cible est très particulière, c’est des Juifs.

Via To Be Or Not To Be Stupid (FB)

1 Commentaire

  1. Un post que j’ai publié dans le magazine Causeur sous le pseudo antiPravda

     » J’ai récemment fait le constat, que la médiatocratie française avait mis la pédale douce sur son mantra préféré. Le monde journalistique français proclamait à l’unisson un slogan sensé déculpabiliser l’extrémisme palestinien après chaque attentat terroriste contre les civils israéliens. Ces assassins ne pouvaient être condamnables. Il suffisait de mettre en vis à vis les soi-disant extrémistes juifs. Les Juifs victimes assurément pas. Ils étaient avant tout coupables … et le ridicule était supposé ne pas tuer. Sauf qu’en exonérant les vrais criminels on les encourageaient.
    Qu’est-ce qui a changé. Non pas une prise de conscience du ridicule ni une révélation qui imposerait un repentir journalistique collectif. La situation française, la réalité sur le territoire national, a imposé un regard nouveau. Quand le terrorisme islamique s’est imposé dans la chaire même des Français quel journaliste aurait pu jeter à la figure de nos concitoyens qu’ils étaient la source d’un extrémisme légitimant les centaines de morts de Charlie Hebdo, du Bataclan ou de Nice. Pour tout journaliste une telle prise de position aurait été un suicide professionnel face à l’opinion publique. Contextualisé une réalité ce que nos journaux s’interdisait quand il était question d’Israël (ou des Juifs français) est devenu un impératif. Plus question de comparaisons douteuses. Ces journalistes ne se sont jamais excusés de la peine que nous avons ressenti pendant des décennies. Quand on se croit au centre de l’intelligentsia, le  » média culpa  » n’est pas à l’ordre du jour.

    Vladimir Jankélévitch :  » Les victimes d’hier sont devenus les bourreaux d’aujourd’hui. Les sionistes sont les nouveaux nazis. Le péché ultime (la shoah) est lavé … les remords ne sont plus de mise. La parole raciste peut se libérer. »

    Philippe/Gershom Goldmann

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