Le comportement fasciste et putschiste de la gauche israélienne face à Netanyahou

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Par Guy Milliere –  Dreuz

 

Il existe décidément des points communs entre les mouvements de gauche dans de nombreux pays occidentaux. Je pourrais parler, là, des mouvements de gauche en Europe, et il y aurait beaucoup à en dire.

Si l’essentiel de la presse française commençait à faire l’éloge de Binyamin Netanyahu, ou de Donald Trump, je me dirais que Binyamin Netanyahu et Donald Trump commencent à mal tourner.

La gauche américaine m’intéresse davantage dès lors que les Etats-Unis sont la première puissance du monde et que ce qui s’y passe a des conséquences planétaires. La gauche américaine a un programme dont le moins qu’on puisse dire est qu’il n’est pas présentable, qu’il est imprégné de gauchisme, et pourrait, s’il était appliqué, transformer en une vingtaine d’années les Etats-Unis en clone du Venezuela de Maduro. Faute de gagner démocratiquement, elle se conduit d’une manière qui n’est elle-même pas présentable, gauchiste, et digne d’un Maduro en menant une chasse aux sorcières infecte contre Donald Trump.

J’ai amplement traité ici de cette chasse aux sorcières, et j’y reviendrai bientôt.

 

Une autre gauche m’intéresse beaucoup aussi, parce qu’elle est la gauche d’un pays qui m’est cher, et parce qu’elle y a mené des politiques qui ont eu des conséquences meurtrières pour le peuple juif: la gauche israélienne.

C’est une gauche dont le programme n’est pas davantage présentable que celui de la gauche américaine, quels que soient les efforts qu’elle fait pour dissimuler ses véritables intentions.

C’est une gauche sans doute, sauf sur ses franges extrêmes, moins gauchiste que la gauche américaine, mais néanmoins très délétère, car Israël est un pays entouré de mouvements terroristes aux buts génocidaires, et la gauche israélienne semble persister à penser qu’elle peut faire “la paix” avec quelques-uns de ces mouvements.

C’est une gauche qui a un très lourd passé, car elle porte la responsabilité des accords d’Oslo et du processus de guerre terroriste et diplomatique qui a suivi les accords.

C’est une gauche qui joue un rôle crucial dans la chasse aux sorcières présentement mené contre Binyamin Netanyahou, et le traitement qu’elle inflige au Premier ministre d’Israël aujourd’hui présente bien des points communs avec le traitement que la gauche américaine inflige à Donald Trump.

Binyamin Netanyahou se trouve accusé d’avoir eu des conversations sans conséquence avec Arnon Mozes, qui dirige le quotidien Yedioth Aharonot, d’avoir reçu des cadeaux sans la moindre contrepartie, d’avoir été impliqué dans une affaire d’achat de sous-marins avec l’Allemagne, et ce ne sont la que quelques-unes des accusations portées contre lui. Aucune d’elle n’est fondée. Toutes reposent sur la stratégie totalitaire du soupçon et de la rumeur.

L’épouse et le fils de Binyamin Netanyahou sont eux-mêmes victimes d’un harcèlement insupportable.

Des manifestations ne cessent d’être organisées devant le domicile du conseiller juridique du gouvernement, et exigent, sur le mode de l’intimidation vociférante, la mise en examen de Binyamin Netanyahou.

Les journalistes de gauche (donc presque tous les journalistes en Israël) mènent des campagnes de presse répugnantes, dignes du New York Times et du Washington Post.

Voici quelques jours, une manifestation de soutien à Binyamin Netanyahou a été organisée et a rassemblé de nombreuses personnes.

Je ne pense pas que ceux qui veulent la chute de Binyamin Netanyahou parviendront à leurs fins, tout comme je ne pense pas que ceux qui veulent la chute de Donald Trump aux Etats-Unis parviendront à leurs fins.

Mais je tenais a dénoncer ce qui doit l’être, et à dire que tout comme la gauche américaine est un danger pour les Etats-Unis, pour la démocratie et pour le monde, la gauche israélienne aujourd’hui représentent un danger équivalent.

Si la gauche américaine veut gagner, qu’elle agisse sur le terrain électoral, qu’elle présente un programme digne de ce nom, qu’elle sorte de ses délires malsains et qu’elle renonce à ses actions dignes du temps de la terreur léniniste en Union Soviétique. Et qu’elle cesse d’apparaître comme ce qu’elle est présentement, un conglomérat fasciste et putschiste.

Si la gauche israélienne veut elle-même retrouver une chance de gagner, qu’elle agisse elle aussi sur le terrain électoral, qu’elle présente un programme qui ne soit pas insensé, si elle le peut encore, qu’elle renonce à ses pratiques nauséabondes et à des actions elles aussi dignes du temps de la terreur léniniste en Union Soviétique, qu’elle cesse elle aussi de se comporter de manière fasciste et putschiste.

Bien-sûr, l’essentiel de la presse française se délecte du comportement de la gauche israélienne vis-à-vis de Binyamin Netanyahou, tout comme elle se délecte du comportement de la gauche américaine vis à vis de Donald Trump.

Si l’essentiel de la presse française commençait à faire l’éloge de Binyamin Netanyahou, ou de Donald Trump, je me dirais que Binyamin Netanyahou et Donald Trump commencent à mal tourner. Pour l’heure, ce n’est pas le cas. Fort heureusement.

 

©  Guy Millière

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