La fin du drame

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Il n’est pas très aisé de comprendre exactement comment le drame politique qui a bouleversé le pays s’est dénoué, mais le fait est là : la loi concernant les dispenses des étudiants en Tora a été acceptée avec une belle majorité, le budget va être voté, et tout va revenir à sa place en paix, en particulier le gouvernement de Netaniahou, jusqu’à la date des prochaines élections sans doute.

Netaniahou semble avoir lâché du lest du côté de l’aile Liebermann, en ce que la loi en question passera sous la main du ministère de la Défense (qui, finalement, ne peut qu’accepter ce qui a été décidé, car, fondamentalement, l’armée n’a rien à faire avec tant de jeunes objecteurs de conscience et non préparés à un service de cet ordre, à une époque où de toutes manières toutes les armées du monde passent à un mode d’employés hautement formés, et non point de petits jeunes après bac). Les orthodoxes ont eu ce qu’ils voulaient (à condition que la cour suprême n’y mette pas du sien, bien qu’il soit assez clair que cela va être le cas, mais on aura gagné six mois ou un an – et on peut espérer que le Machia’h arrivera d’ici là). Kakhalon a son budget de voté. Et Bibi règne, que D’ en soit loué !

Nous disons cela avec tout le sérieux possible, car à voir la nullité des autres personnalités politiques actuelles, et le très sérieux succès de Netaniahou dans tous les domaines, politique, international, économique, etc., l’idée-même qu’un autre candidat prenne sa place actuellement peut troubler les nuits de nombreuses personnes.

L’élément le plus intéressant de cette crise est peut-être la rétorque du rav Gafni à Yaïr Lapid, qui a tenté de faire mousser ses positions antireligieuses à cette occasion, rêvée pour lui : « Quand on a été un scribouillard au journal militaire Bama’hané, peut-on venir nous reprocher de ne pas nous mettre en danger pour sauver la patrie ? »

Tout est dit.

2 Commentaires

  1. C’est une honte. C’est CHAMBERLAIN qui capitule devant Hitler ou DE GAULLE avec son « je vous ai compris » ( bandes de c.. ) et ces derniers rigolent doucement. Les orthodoxes ont gain de cause aujourd’hui… Nous verrons bientôt ce que la rue retiendra lors des élections municipales et législatives. La vengeance est un plat qui se mange froid. Mais les orthodoxes retiendront qu’ils peuvent tout exiger. Un jour ils demanderont à Netaniahou de danser tout nu à l’Assemblée pour faire passer son budget. Et tout naturellement il le fera.

    • Qu’un million de citoyens, avec leurs idées et leurs principes, soient appelés à faire partie du gouvernement (ce n’est pas de leur faute si le jeu politique local entraine qu’on leur demande cela, n’est-ce pas ?), et qu’ils présentent leurs doléances, cela ne plait pas à notre interlocuteur. D’après ce dernier, ils devraient faire quoi : se plier, rouler le Chabbath, tout abandonner, pour quelle raison ? Or il se trouve que l’un de leurs principes fondamentaux est celui qu’ils veulent que leurs jeunes étudient la Tora, au détriment du service militaire, à quel titre peut-on les en empêcher ? Nous vivons dans un régime totalitaire ? Pas que l’on sache.
      Puis, soyons sérieux, l’un des grands problèmes de l’armée est d’avoir trop de gens au service, dans un cadre qui, de nos jours, exige d’avoir des spécialistes, et non point des jeunes conscrits. Et qui sait se passer dans un silence merveilleux d’un contingent de jeunes de Tel Aviv aussi important que celui des jeunes de Yechiva sursitaires. Et aussi, qui n’a rien à faire avec de tels jeunes qui ne sont pas préparés à faire l’armée.
      Là aussi, un peu de haine ne se glisserait-elle pas dans la présente réaction ?

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