La justice française va enfin juger le terroriste palestinien Abou Zayed extradé par la Norvège

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In front of "Chez Jo Goldenberg Restaurant" on the Rue des Rosiers in Paris Jewish quarter after a terrorist attack. Two men threw a grenade into the restaurant, and opened fire on passers-by with an automatic weapon, killing six and injuring 22. Paris, FRANCE - 09/08/1982 /Credit:ROBERT PATRICK/SIPA/1208031924

Le BNVCA salue l’action persévérante de la justice qui va enfin juger le terroriste palestinien antisémite Abou Zayed, membre du commando de l’attentat de la Rue des Rosiers en 1982, extradé par la Norvège

 Le BNVCA salue  l’action et la persévérance de la justice française qui a enfin obtenu l’extradition par la Norvège de l’un des suspects membre du commando de cinq terroristes, auteurs de l’attentat commis dans le quartier « juif » St Paul de Paris, le 9 août 1982 faisant 6 morts et 22 blessés ainsi que dans le restaurant juif de Jo Goldenberg.

Comme le déclare  Guillaume Denoix de Saint Marc, Président de l’Association française des Victimes du terrorisme, « Même quarante ans après un procès est important pour les victimes et sur le plan sociétal pour montrer qu’il n’y a pas d’impunité pour les terroristes ». 

Ce procès est  aussi très important pour la communauté juive, cible principale du terrorisme palestinien antisémite.

Cet affaire intéresse particulièrement le BNVCA, dont le Président Sammy Ghozlan, alors inspecteur principal de police, avait reçu une mission exceptionnelle du Premier ministre Pierre Mauroy, et son chef de cabinet Jean Michel Rosenfeld afin de participer à l’enquête sous l’autorité  du commissaire Claude Cancès, chef de la brigade criminelle de la police judiciaire, dans le but de rétablir la confiance avec la police, et recueillir des informations et des témoignages de la population locale qui refusait  de parler à la police dont elle se méfiait depuis les rafles de 1942 effectuées par des policiers parisiens.

 C’est pendant sa mission rue des Rosiers, que Sammy  Ghozlan  avait reçu lui-même par téléphone la revendication de l’attentat par Abou Nidal.

Ainsi 40 ans après, Walid Abdulrahman Abou Zayed est désormais sous les verrous et mis enfin en examen.

 L’affaire est d’autant plus sensible que l’on sait aujourd’hui qu’un pacte non signé avait été établi entre les  terroristes et l’ancien Directeur du Renseignement français, M. Yves Bonnet, qui avait rencontré des  comparses des auteurs de l’attentat de la rue des Rosiers leur promettant l’impunité s’ils ne commettaient pas d’autres attentats en France.

Nous savons que le royaume de Jordanie abrite deux autres membres de ce commando terroriste, dont le cerveau qui y bénéficie de protection, et du refus de son extradition.

Le BNVCA demande à nos  gouvernants et à nos magistrats d’intervenir une nouvelle fois auprès de la Jordanie pour qu’elle décide enfin d’extrader ces terroristes.

Le BNVCA a décidé d’écrire à l’ambassadeur de Jordanie lui expliquant que son pays s’honorerait à livrer à la justice française les deux derniers membres du commando terroriste de « la rue des Rosiers« , faute de quoi, la Jordanie sera considérée par l’Histoire comme complice de ces meurtres.

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