La procureure de la CPI a enterré les crimes de son pays, la Gambie

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Illustration : la ville de Banjul, en Gambie

La procureure générale de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, ancienne ministre gambienne de la Justice sous le dictateur Yahya Jammeh, est accusée d’avoir fermé les yeux sur certains crimes.

Des victimes du dictateur exigent la comparution de Fatou Bensouda, qu’elles accusent de complicité pour son silence au moment où elle était procureur principale.

Deux témoins l’ont publiquement mis en cause devant la Commission vérité, réconciliation et réparations.

La procureure aurait pris part à des actes personnels et directs d’actes cruels violant les droits de l’homme ainsi que de crimes contre l’humanité commis contre des citoyens de son propre pays, la Gambie, pendant la dictature militaire de Yahya Jammeh.

Selon un rapport déposé par les avocats des victimes devant le Mécanisme de contrôle indépendant de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, aux côtés de Yaya Jammeh, a participé à de “nombreuses et graves violations des droits de l’homme” commises “par des pratiques systématiques d’actes de tortures, de fabrication de preuves, de détentions illégales, de disparitions forcées et de morts en détention”. C’est seulement en 2002 que Fatou Bensouda, recrutée par la Cour pénale internationale, a cessé de prendre part à ces violations des droits de l’homme.

La Rédaction Le Monde Juif .info |

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