Le président du Liban a annoncé l’approbation de l’accord : « Nous avons tout reçu, sans aucune compensation pour Israël »

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Le président libanais Michel Aoun (notre photo) a informé ce soir que le Liban accepte le projet final de l’accord sur le gaz entre Israël et le Liban, soulignant que son pays n’a fait aucun compromis et en retour ne reconnaît ni Israël ni ses frontières dans le domaine de l’eau, et ne compte pas lui accorder une compensation financière.

JDN

Le président du Liban, Michel Aoun, s’est exprimé ce soir (jeudi) et a déclaré que « le Liban accepte d’adopter la formule finale soumise par le médiateur américain », puisque selon lui elle inclut le fait que le Liban a accepté toutes ses demandes et n’ait pas à donner quoi que ce soit à Israël en contrepartie.

Selon lui, la décision a été prise après des consultations qu’il a eues avec le Premier ministre libanais, Mikati, et la présidente du Parlement, Navia Berri, et après que le président des États-Unis l’a informé de l’accord d’Israël et après que le gouvernement israélien a approuvé l’accord.

Dans son discours, il a déclaré que l’accord donne au Liban tous ses droits et que le pays n’a pas fait de concessions importantes. Le président libanais a également déclaré dans son discours que le Liban avait réussi à éviter la normalisation avec Israël.

Aoun a déclaré: « Le Liban n’a pas cédé de territoires à Israël, avons reçu le champ de Kana dans son intégralité et n’avons pas reconnu la » ligne de protection « . Le Liban devrait voir que ce qui a été réalisé est historique, il reçu les 860 mètres carrés contestés et a reçu le champ de Kana sans aucune compensation pour Israël, et la reconnaissance des frontières d’Israël. Il n’y a pas d’accord entre Total et le Liban sur le transfert d’indemnisation à Israël. »

Il convient de noter que pour toutes les raisons invoquées par le président libanais, les partis de droite en Israël s’opposent à l’accord que le Premier ministre du gouvernement de transition Yair Lapid tente de signer avec le Liban, sans l’aval de la Knesset ou la tenue d’un référendum, alors même qu’au sein du gouvernement il y a des ministres qui s’opposent à l’accord.

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