Le silence du monde musulman face à la Chine est la preuve que seul l’antisémitisme anime les «pro-palestiniens»

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Cela paraît surréaliste mais il existe un pays dans le monde qui a ouvert des prisons spéciales pour y «rééduquer» – en les tabassant quand besoin est – des dizaines de milliers de musulmans, et ce afin qu’ils apprennent à critiquer l’islam et à se conformer à la parole officielle du régime : ce pays, c’est la Chine.

Les Ouïgours, cette ethnie musulmane qui vit dans la région chinoise du Xingjiang, veut son indépendance vis-à-vis du pouvoir central chinois et en subit les conséquences :
quarante par cellule, une seule douche par mois, des punitions corporelles sont le lot de milliers de musulmans ouïgours pris dans les griffes du régime chinois. En 2018, Kelley Currie, l’ambassadrice des États-Unis auprès du conseil économique et social de l’ONU ainsi que Gay McDougall la vice-présidente du Comité des Nations unies pour l’élimination de la haine raciale ont fait état de leur inquiétude face à la situation des chinois musulmans.

Et pourtant, le monde musulman et les islamo-gauchistes si prompts à dénoncer avec hargne la prétendue «islamophobie» des occidentaux qui ne font que dénoncer la violence islamique, ne mouftent pas devant ce qui pour une fois parait être une vraie violation des droits de l’homme concernant des Musulmans (je me dois de souligner que les Ouïgours ont commis des attentats en Chine et que nombre d’entre eux se sont engagés aux côtés de l’État Islamique. Pour cela, il est plus qu’évident que je conchie tous ces ignobles djihadistes).

Mais quelle hypocrisie et quelle lâcheté de la part des Musulmans et des Occidentaux (hormis l’Administration américaine actuelle) qui préfèrent s’acharner quotidiennement contre le petit peuple d’Israël alors que ce dernier ne fait que se défendre – avec pusillanimité d’ailleurs – contre les terroristes du Hamas ou du Fata’h qui veulent sa destruction !

Pas de manifestations devant les ambassades de Chine à travers le monde, pas d’appels au boycott de la part des nouveaux SA (Sturmabteilung) que sont les membres de BDS . Pas une seule condamnation au Conseil des droits de l’homme de l’ONU (le régime dictatorial chinois osant même, en mars dernier, y condamner Israël pour «crimes de guerre », aux côtés des pays musulmans !).

Comme l’explique Laurence Defranoux dans « Libération » (29 août 2018) :
«La peur s’est enracinée dans les foyers. Selon des statistiques officielles, en 2017, une arrestation policière sur cinq en Chine a eu lieu au Xinjiang, qui ne représente pourtant que 1,5 % de la population du pays – et ces chiffres ne prennent pas en compte les envois en «rééducation».

Aux détentions s’ajoutent les campagnes «Visiter le peuple» ou «Devenir famille» pendant lesquelles un million de fonctionnaires du Parti (communiste N.D.A) s’installent pendant plusieurs jours dans des familles musulmanes. Sur des photos de propagande, on les voit partager la couette et les repas de la maisonnée. Parfois, les femmes sont seules car leur mari a été arrêté. Pour ne pas être cataloguées à leur tour comme «extrémistes», elles doivent sourire, boire de la bière et manger du cochon. Lors de son dernier séjour au Xinjiang, en 2016, Axel Jumahong, joaillier parisien d’origine ouïghoure, a été choqué par la transformation imposée à la société. Harcelé par la police malgré sa citoyenneté française, il a dû se soumettre à une prise de sang pour qu’on lui prélève son ADN : «J’avais connu le paradis, c’est devenu l’enfer. Aujourd’hui, il faut boire, être joueur, faire tout ce que les musulmans détestent […]. Aucun gouvernement n’a encore évoqué publiquement la possibilité de sanctions internationales envers les officiels chinois responsables de ces agissements, qui rappellent les pires heures de la «Révolution culturelle» lancée par Mao en 1966.

«Tout le monde est un peu pieds et poings liés avec l’argent chinois, déplore la sinologue Marie Holzman. Depuis la mort en prison du Prix Nobel de la paix Liu Xiaobo l’été dernier, le pouvoir chinois semble décomplexé» (Libération 29 août 2018).

Mais c’est pourtant le démocratique État d’ Israël, dans lequel des élus musulmans antisionistes ont le droit d’éructer leur haine de l’ État juif en plein cœur de la Knesset, qui reste pourtant la proie obsessionnelle du monde musulman et de leurs thuriféraires occidentaux !

Les musulmans du monde entier se fichent comme d’une guigne de leurs «frères » ouïgours car cette cause ne leur donne pas la possibilité de diffamer et d’agresser les Juifs. Cela démontre aussi la lâcheté de tous ces Musulmans qui préfèrent s’attaquer aux 6,5 millions de Juifs vivant en Israël plutôt qu’aux 1,4 milliards de Chinois dirigés d’une main de fer par le président Xi Jinping.

© Frédéric Sroussi (journaliste-essayiste) pour Europe-Israël.org

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