Réactions à la condamnation du tireur de Hébron, Elor Azaria

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Le chef d’Etat-major a brièvement commenté l’affaire du tireur de Hébron, Elor Azaria, ce jeune soldat condamné pour avoir abattu un terroriste déjà neutralisé en mars 2016. Le général Eizenkot  a voulu rassurer le public au sujet des conséquences délétères sur le moral des soldats à la suite des polémiques violentes qui ont accompagné le procès, et de son verdict final. Il a affirmé que depuis un an, il y a eu plus de 200 incidents, et que dans aucun d’eux les soldats n’ont montré la moindre hésitation à aller à l’encontre des terroristes. Il a également réaffirmé qu’il établit une distinction fondamentale entre l’erreur opérationnelle d’un soldat, dont les officiers doivent tirer les leçons, et la négligence ou la faute morale.

On peut sérieusement douter de la réalité de ces belles paroles à la lecture des réactions des camarades de combat d’Azaria. L’un d’eux, Or Eylon, a déclaré au journal Ma’ariv : « J’ai ressenti une déception terrible à l’énoncé du verdict. L’impression d’un coup de poignard dans le dos, non seulement pour Elor, mais pour tous les soldats. Nous sommes entrés dans l’armée pour réaliser notre devoir avec amour et un sentiment de mission, et pas pour cocher une case dans notre CV. Au final, nous devons nous confronter à des situations extrêmement complexes et parfois terribles. Le sentiment, après ce qu’ils ont fait à Elor, c’est que l’armée nous a tout simplement donné  un coup de pied. L’armée croit que nous sommes des soldats de plomb, comme des batteries électriques interchangeables. Mais ils oublient que nous sommes des êtres humains, de très jeunes gens qui ont terminé le lycée il y a seulement deux ans et qui se sont engagés dans Tsahal avec une très forte motivation.

« A mes yeux, Elor est le bouc émissaire d’une institution militaire en faillite. Tous les officiers, dès qu’ils l’ont pu, se sont débarrassés de leur responsabilité par rapport à Elor, de leur responsabilité d’être à ses côtés. On dit que nos officiers sont les plus moraux du monde ? C’est passé où, ça ? On nous a bassiné avec l’unité, la fraternité, la camaraderie, la responsabilité et les valeurs. Elles sont où ces valeurs ? Le problème n’est pas le cas particulier d’Elor. Dès que tu as besoin de ton officier à tes côté, il a tout simplement disparu. Eux, ils recevront leur avancement, ils continueront à monter en grade sur notre dos, et nous, les soldats, on ira en prison.

« A mon avis, la sanction qu’a reçue Azaria est très exagérée. Celui qui a reçu une balle dans la tête, c’était un terroriste qui voulait assassiner des soldats. Je ne comprends pas comment on peut prétendre qu’Elor ne respecte pas la valeur de la vie. Elor a protégé la vie de tous les soldats et de tous les civils qui étaient autour, et le terroriste aurait très bien pu avoir une ceinture d’explosifs. Si cela avait été le cas, Elor aurait reçu une médaille. Elor, c’est un des rares soldats qui n’a pas réfléchi au risque de se retrouver en prison : il a d’abord pensé à ses camarades et aux civiles autour de lui.

« Quand je me suis engagé, mon grand frère m’a dit : « Il vaut mieux être au gnouf [prison, en langage populaire] qu’au cimetière ».

« Elor, je préfère te rendre visite en prison même pendant cinq ans, plutôt que toute ma vie au cimetière. »

3 Commentaires

  1. Parce qu’un petit poème vaut parfois mieux que longs discours

    À l’heure d’Elor, nous sommes des leurs…

    Un loup cruel assoiffé du sang innocent,
    De doux agneaux qu’il avait mis à son menu,
    Dut quitter la bergerie précipitamment,
    Et tomba, sans saisir pourquoi il avait chu.

    Un vif mouton , moins pleutre que ses congénères,
    Vit bien là l’occasion de venger leur calvaire.
    Sans trembler, ni bêler, il s’approcha céans,
    Et ruade mortelle, asséna sur le champ.

    Le berger alerté par les cris des brebis,
    Confondit, le pauvre homme meurtrier et victimes.
    Expliquant aux ovins sa conviction intime.
    « Faites vous donc manger tout cru mes bons amis ».

    « Pourquoi donc résistance opposer à ces bêtes ?
    N’est-ce donc point là leur unique façon d’être ? »
    Fort de cette philosophie appliquée à la lettre,
    Il fit emprisonner l’intrépide mouton,

    Sans autre forme de discussion.

    Gilles PLUMAT

  2. La vermine gauchiste est un cancer qui ronge Israël de l’intérieur.

    Les fonctionnaires syndiqués à gauche de la Sokhnouth peuvent toujours s’exciter, le meilleur épouvantail contre la 4alyah, c’est encore le gauchisme des merdia, des tribunaux et désormais de la hiérarchie militaire, en Israël.

    Néanmoins, la vermine gauchiste israélienne a de grandes chances d’accueillir des complices fuyant la France, quand Marine LE PEN sera élue…

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