‘Haredim10 – 20 mai 2025
‘Hanna et Peretz, les parents du sergent Yossef Yehouda Hirak, tombé hier lors d’un combat dans le nord de la bande de Gaza, lui ont rendu hommage ce matin (mardi) dans l’émission Kalman-Liberman sur Reshet Bet, et ont raconté qui il était.
« Ils ont raconté : C’était un garçon plein d’énergie, le ciment de la famille, toujours désireux d’apporter de la joie aux autres.«
La mère, Hanna, a déclaré : « Nous avons reçu un merveilleux dépôt pendant 22 ans. Le muscle du manque me fait déjà souffrir, et maintenant bien sûr ça va s’intensifier, je ne sais pas encore à quel point. »
Les parents ont raconté qu’il était « né d’un vrai miracle médical », après que les médecins leur avaient dit que leurs chances de concevoir étaient presque nulles.
Peretz a dit qu’il avait parlé à son fils quelques heures avant sa mort au combat : « Il m’a appelé, m’a raconté ses projets, ce qu’il comptait faire dans deux mois, après sa libération. »
Il a ajouté qu’il avait ressenti que Yossef Yehouda avait le moral bas : « C’est la première fois que je l’ai entendu comme ça. Je l’ai encouragé, je lui ai dit : ‘Garde la joie, c’est le plus important.’ »
Ils ont déclaré ensemble : « Nous sommes un seul corps, la main droite et la main gauche ne peuvent pas se frapper l’une l’autre. Rappelons-nous que dans notre âme, nous ne faisons qu’un, le peuple d’Israël. »
Yossef Yehouda Hirak avait étudié à la Yechivath hesder « Midbara Ke-Eden » à Mitzpé Ramon pendant trois ans avant de s’enrôler dans Tsahal.
Son ami proche de la Yechiva, Hoshaya Hajbi, a témoigné : « Yossef Yehouda ne pensait jamais à lui, mais toujours à ceux qui l’entouraient. À l’armée, à la Yechiva, en voyage, il se demandait toujours comment faire en sorte que les autres soient bien. Il était joyeux, drôle, débordant d’énergie. Il illuminait la pièce, remontait le moral des gens, les faisait rire, les réjouissait. Il jouait toujours du djembé aux mariages. Il savait lire les gens. Il avait cette capacité à te regarder et à comprendre ce que tu traverses. Je n’ai jamais vu quelqu’un avec une telle éthique de travail et une telle volonté d’avancer. Rien ne l’arrêtait, c’était un vrai combattant, même à l’armée. Un vrai professionnel, le meilleur soldat, sans jamais se plaindre, avec un engagement énorme. Bien qu’il se soit marié il y a seulement sept mois, il s’est enrôlé, est devenu combattant, a rejoint le PC du commandant adjoint de bataillon, tout à l’avant, pour faire un maximum. Il éclairait le monde entier, et malheureusement, cette lumière s’est éteinte. Nous, sa famille et ses amis, nous efforcerons de continuer à faire briller sa lumière. »
Son rav à la Yechiva, le rav Amir Katz, lui a également rendu hommage : « Yossef Yehouda était joyeux et apportait de la joie. Le rencontrer, c’était rencontrer une lumière de bonheur. Il débordait toujours de joie et de foi, diffusait autour de lui une atmosphère selon laquelle tout est pour le bien. Quand je le rencontrais, je me remplissais de foi que D’ aime chacun, qu’Il guide chacun vers sa mission avec amour et bonté, foi en Israël et en la rédemption vers laquelle Il nous conduit. Je l’entends aujourd’hui, parlant à ses funérailles, criant de joie que tout est pour le bien, même si la douleur est grande. Ne jamais oublier : le Saint béni soit-Il est le Maître des guerres, et Il fait surgir les délivrances au milieu même des douleurs et des crises. Il tenait à revenir à la Yechiva qu’il aimait tant, même après son mariage, quand il n’était plus toujours à la maison, il venait y passer les Chabbatoth avec son épouse. Nous ne savions pas qu’en réalité, il venait nous faire ses adieux. Il était tellement heureux, c’était Yossef. »
Hirak, âgé de 22 ans, servait comme combattant dans le bataillon du génie 601 de la brigade « Empreintes d’Acier ». Il est tombé dans un incident encore en cours d’enquête.
Deux autres soldats ont été légèrement blessés dans cet incident.
Yossef Yehouda est le premier soldat tombé dans l’opération « Merkavoth Guidon ».
Depuis le début de la guerre, 857 soldats de Tsahal ont péri.
Il s’était marié il y a sept mois avec Emouna, la fille de Yehouda Eliyahou, directeur de l’Autorité pour l’implantation au ministère de la Défense.
Il laisse derrière lui ses parents et trois sœurs.